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Contient
- [article]Aventure polaire au royaume de l'ours
- In :
BOUTS DU MONDE,
printemps 2018 (01/04/2018),
N°34,
P. 10-19
"L'Islande, ça a déjà l'air d'être le bout du monde, c'est loin et froid. Le Svalbard c'est encore plus loin et plus froid. En fait, c'est même la terre habitée la plus au Nord. Au-dessus y a rien. En tous cas, rien où des gens aient eu l'idée de s'installer", ainsi commence la bande dessinée. Aurélie Mangin voulait du dépaysement, l'archipel du Svalbard l'a servie : ours polaires et morses, journées interminables sans nuit, cabanes sur la banquise, froid glacial malgré la combinaison de cosmonaute, plutôt mourir ! Sur un ton humoristique et décalé, l'auteure relate son voyage dans le Svalbard, dont la réputation de bagne n'a pas changé depuis le XVIIIe siècle. - [article]La géographie de la glace
- In :
BOUTS DU MONDE,
printemps 2018 (01/04/2018),
N°34,
P. 36-43
Le carnet de voyage de Benjamin Ruffieux et Mélina Repond, navigateurs en route vers le Svalbard, rappelle la fragile condition de l'homme face à la force de la nature : embruns glacés fouettant le visage, voilier chahuté en tous sens, craquements hostiles de la glace sous la coque du bateau et, le plus inquiétant, traces de l'ours sur la banquise qui interdisent tout relâchement. Mais l'infinie beauté de l'océan arctique surpasse tout : la courbure de la Terre se voit, tel un couvercle posé sur le monde, les étoiles sont tellement proches qu'on croit les attraper. L'océan devient l'espace et l'homme prend conscience de sa toute petite place dans cette immensité. - [article]L'Alaska en noir & bleu
RIGAUX, Laurent - In :
BOUTS DU MONDE,
printemps 2018 (01/04/2018),
N°34,
P. 56-69
La beauté sauvage de l'Alaska a envoûté les auteurs mais la "dernière frontière", comme on la surnomme, cache sa réalité sous des charmes trompeurs. Avec cent mille glaciers, l'Alaska, une des régions qui en abrite le plus au monde, est aux sources de l'or bleu. Or, sous l'effet du dérèglement climatique, les glaciers reculent et laissent derrière eux des paysages de désolation. Puis, au détour des routes, les voyageurs tombent sur d'énormes pipelines, veines remplies de pétrole, qui s'écoule comme une hémorragie intarissable vers les États-Unis. Les hommes de l'or noir croisés dans les breweries viennent de tout le pays dans l'espoir d'une vie meilleure. Ces hommes rudes comme les pionniers ou les trappeurs sont nourris du rêve américain et de ses désillusions. - [article]Mission TA 66
- In :
BOUTS DU MONDE,
printemps 2018 (01/04/2018),
N°34,
P. 78-91
Julien Vasseur a passé quinze mois en Antarctique de novembre 2015 à décembre 2016, comme volontaire du service civique. Ornithologue et écologue de formation, il a constaté, au cours de la 66e mission du CNRS en Terre Adélie (66 TA), les impacts du réchauffement climatique sur la survie de la colonie de manchots empereurs. En plein hiver polaire, les conditions d'observation sont difficiles et l'équipe ne peut passer que quelques heures dans la "manchotière" mais l'auteur est fasciné par l'observation des manchots qui se blottissent les uns contre les autres pour maintenir la chaleur animale contre leur unique œuf posé sur leurs pattes. Depuis trois ans, le réchauffement climatique est caractérisé sur le pourtour Ouest de l'Antarctique par une fonte des glaces rapide (ou débâcle). Mais la situation est plus critique sur le pourtour Est où la banquise est de plus en plus compacte sans débâcler totalement à l'automne. Les manchots n'ont plus d'accès à une eau libre pour s'alimenter, ce qui entraîne la mort des jeunes manchots, dont la survie dépend du ballet incessant des adultes entre l'océan et la banquise. - [article]Sortir
- In :
BOUTS DU MONDE,
printemps 2018 (01/04/2018),
N°34,
P. 102-111
Au-dessus du 68e parallèle nord, les hivers sont longs, glaciaux mais inoubliables. En janvier 2016, l'auteur a embarqué sur le Manguier pour rejoindre le Kalaallit Nunaat, la terre des Inuits, au sud du Groenland. Sur l'océan Atlantique se dressent d'innombrables icebergs, monstres fantômatiques et majestueux craints par les navigateurs. A peine accosté dans le petit port d'Akunnaaq, Théo Giacometti fait ses premiers pas sur la banquise en direction des quelques petites maisons constituant le village. Des poissons sèchent sur des clayettes, les canots à moteur ondulent parmi les blocs de glace, tout est désert, blanc et silencieux. Le paysage n'est que neige et glace. "La différence entre les gens du Sud et les Inuits" dit-on au Groenland, "c'est que les gens du Sud pensent que la glace est de l'eau gelée, alors que les Inuits savent bien que l'eau n'est que de la glace fondue". - [article]Autour du tchoum des Nenets
- In :
BOUTS DU MONDE,
printemps 2018 (01/04/2018),
N°34,
P. 136-143
A l'hiver 2017, l'auteur a vécu au sein d'une communauté nomade de Nenets, au Yamal, péninsule située à l'extrémité nord-est de la Sibérie. Accueilli par Youri et sa femme Léna, Jacques Ducoin accompagne ses hôtes dans leur vie quotidienne au cœur de la toundra : il sait monter le tchoum (tente en peaux de renne), rassembler les rennes, préparer le thé au beurre, aller chercher du bois et de l'eau sans se perdre au milieu de l'immensité glacée. Par moins 50°C, toute activité extérieure est épuisante et le corps se refroidit rapidement. Malgré la grande promiscuité, le tchoum, où l'on satisfait tous les besoins naturels, devient alors le seul réconfort.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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MCM01888 | MCM P EXP BOU | autres textes imprimés | 44 - MCM (Nantes) | Disponible |