
À l’heure de la numérisation, la multiplication des systèmes algorithmiques de surveillance accélère le "biopouvoir". La technologie a offert au pouvoir des moyens permettant la transition de la société disciplinaire vers la société du contrôle. Outre le contrôle politique, le "biopouvoir" se caractérise dans le paradoxe de l’emprise sous consentement des citoyen·nes consommateur·rices. Si la puissance publique demeure le lieu d’exercice privilégié de ce biocontrôle, la position dominante acquise par les géants du numérique projette sur les sociétés les nouveaux visages du pouvoir, comme un renouvellement de la mythologie du Léviathan à la Gorgone. Cette redistribution participe également du bouleversement du contrat social : sous l’effet de la standardisation technique, le "biopouvoir" impose de nouveaux modes de contrôle et de surveillance, au mépris de la démocratie. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/6538
[article]
[article]
|
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
45097 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
48441 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |