
Le développement d’Internet au milieu des années 1990 a nourri l’espoir d’un outil émancipateur au service de la démocratie, permettant à chaque individu connecté d’être à la fois producteur, récepteur et relais d’informations, ainsi que de débattre virtuellement sur divers thèmes sociétaux. Mais l'Internet met également en scène des discussions polarisées, voire radicalisées, qui ne visent pas la recherche du bien commun. Face à la virulence de certains débats virtuels sur les réseaux sociaux ou les sites de presse, des gestionnaires ont même décidé de bloquer les commentaires. En réalité, ces débats dits "libres" sont incapables d'assurer les règles nécessaires à la légitimité d’un processus de délibération publique. Cet article examine comment la théorie d'un idéal démocratique délibératif (cf Jürgen Habermas) peut s’intégrer aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), afin d’augmenter la qualité du débat public en proposant des débats "organisés", tels que les "technologies à visée citoyenne" (civic tech) qui ont émergé dans le paysage politique et prétendent dépasser la violence des débats virtuels "libres" grâce à des échanges collectifs structurés. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/5337
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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44912 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
48651 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |