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Contient
- [article]Monoculture de palmier à huile dans la municipalité d'Ixcán, au Guatemala : un récit de spoliation et de tromperie
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
juillet-août 2021 (01/07/2021),
N°257,
P. 4-10
Lorsque les entreprises multinationales d'huile de palme sont arrivées dans la municipalité d'Ixcán, État de Quiché, elles ont procédé à une spoliation systématique des peuples autochtones qui géraient ancestralement ces terres collectives. En 2001-2002, l'État guatémaltèque a octroyé des titres de propriété par le biais d'un Fonds national foncier puis il a créé une fiducie pour permettre aux entreprises d'offrir des prêts agricoles aux communautés locales. En 2008-2009, ces entreprises ont profité de la situation post conflit pour proposer aux populations d'Ixcán de mettre en gage leurs titres de propriété en échange de prêts agricoles, qu'elles n'ont pas pu rembourser. Les multinationales cachées derrière ces fiducies ont remboursé les prêts et sont devenues propriétaires des terres agricoles convoitées. Aujourd'hui, les communautés autochtones ont pris conscience de la dégradation environnementale et de la pénurie d'eau engendrées par cette monoculture de palmiers à huile et elles sont entrées en résistance. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf - [article]La New Forests Company et ses plantations en Ouganda : des villageois expulsés, trompés et plongés dans la pauvreté
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
juillet-août 2021 (01/07/2021),
N°257,
P. 10-14
Au début des années 2000, le village de Kanamire, dans le district de Mubende au Centre de l'Ouganda, faisait la renommée de l'agriculture paysanne du pays. Vingt ans plus tard, ce village exemplaire n'existe plus. Les champs de bananiers, de caféiers et de maïs ont été rasés et les populations autochtones ont été brutalement expulsées par la New Forests Company (NFC), fondée en 2004 pour produire du bois "durable", dans un contexte de déforestation galopante. En 2005, la NFC a signé un accord avec l'Autorité forestière nationale ougandaise (NFA) pour mettre en exploitation 20 000 hectares de plantations dans les réserves forestières de Namwasa et Luwunga, dans le cadre de la compensation carbone. Entre 2006 et 2010, la NFA a expulsé 10 000 personnes de leurs terres dans le district de Mubende pour laisser la place à ses plantations. Comble de l'opération, en 2010, elle a été nommée "Investisseur de l'année" pour avoir planté des monocultures de pins et d'eucalyptus, tandis que les communautés locales vivent dans la misère sur des terres stériles et surpeuplées. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf - [article]Femmes, terres, plantations et oppression en Sierra Leone
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
juillet-août 2021 (01/07/2021),
N°257,
P. 15-18
Le processus d'accaparement de terres, en cours depuis longtemps en Sierra Leone, est le résultat d'un passé colonial impérialiste violent. Les terres arables et collectives auparavant cultivées pour l'autosuffisance alimentaire des populations autochtones sont mises à la disposition des entreprises multinationales, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour satisfaire une agriculture d'exportation. Avec l'arrivée en Sierra Leone de la multinationale d'huile de palme Socfin, la production intensive est devenue une monoculture industrielle marquée par l'accaparement de terres, le patriarcat et les violences envers les femmes, dénuées de tout pouvoir et de tout droit de propriété foncière. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf - [article]Un lieu dangereux pour les femmes : Témoignages de femmes autochtones travaillant dans des plantations de palmiers à huile en Papouasie
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
juillet-août 2021 (01/07/2021),
N°257,
P. 19-23
En Papouasie, les plantations de palmiers à huile sont des espaces dangereux pour les femmes, travailleuses vulnérables, victimes de violences et harcèlements sexuels. Les femmes autochtones de la tribu Awyu, comme Mama Maria, travaillent dans les pépinières de jeunes palmiers à huile de la Megakarya Jaya Raya (MJR), filiale du groupe Menara basé en Malaisie. Mama Maria témoigne de l'insécurité au quotidien et de ses conditions de travail et sanitaires déplorables. Pour arriver à la pépinière, les femmes doivent marcher environ une heure, seules sur une route en terre battue qui se transforme en boue sous la pluie, en proie à la peur d'être agressées. Au travail, presque aucune ne porte d'équipement de protection, alors qu'elles manipulent des produits chimiques dangereux. Les outils de travail doivent être achetés par les travailleuses sous forme de versements mensuels déduits de leur salaire. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf - [article]Le monde de la spéculation et les titres verts
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
juillet-août 2021 (01/07/2021),
N°257,
P. 23-27
La multinationale brésilienne Suzano est le plus grand producteur mondial de cellulose d'eucalyptus. Elle prétend que ses activités constituent une solution d'ici à 2030, pour remplacer 10 millions de tonnes de produits plastiques et dérivés du pétrole par des produits d'origine végétale et éliminer 40 millions de tonnes de CO2 de l'atmosphère, à travers l'expansion des plantations d'arbres. Par ces mesures de verdissement, Suzano veut intensifier ses opérations productives avec des titres verts, afin de financer ses projets d'expansion et sa compétitivité économique. Or l'effort des grandes entreprises agro-industrielles peine à masquer les véritables objectifs de leur logique de domination par accumulation spéculative sur le capital productif et sur les autres formes d'appropriation des richesses naturelles. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf - [article]La région de la Sangha en République du Congo
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
juillet-août 2021 (01/07/2021),
N°257,
P. 28-33
Il existe un risque sérieux que les industries extractives et le secteur de la conservation de la nature exercent un contrôle total sur les forêts tropicales, en mettant en œuvre des "solutions fondées sur la nature". Sous ce vocable sont regroupés des projets de compensation carbone à grande échelle et la création d'un plus grand nombre d'aires protégées, ainsi que la poursuite de l'exploitation forestière et des plantations industrielles d'arbres supposées durables. Or un tel contrôle territorial peut avoir des conséquences irréversibles sur les communautés autochtones qui dépendent des forêts. La région densément boisée de la Sangha, au nord de la République du Congo, offre un exemple de la façon dont des territoires peuvent se retrouver entièrement sous le contrôle des industries extractives et du secteur de la conservation, avec interdiction aux populations locales d'utiliser leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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43934 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
43936 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |