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Contient
- [article]Plantations de palmiers à huile au Chiapas, Mexique : femmes en lutte contre le contrôle territorial et la violence
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
janvier 2023 (01/01/2023),
N°264,
P. 5-10
Les plantations de palmier à huile sont la cause principale de la déforestation dans le Sud-Est du Mexique. Un réseau de femmes s’est organisé au Chiapas pour dénoncer les mesures de coercition de l’État et des entreprises sur les paysan·nes pour qu'iels acceptent la monoculture de cet oléagineux sur leurs terres, qui entraîne l'abandon des pratiques ancestrales de préservation des territoires. Les femmes s’organisent dans la région et dénoncent l'accaparement de terres par l’État et les entreprises exploitantes, qui réduit les espaces de jardins agricoles, intensifie la contamination par des produits agrotoxiques et aggrave l’érosion des sols, le manque d’eau et de fourrage. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf - [article]Un dialogue sur les 15 ans de REDD en tant que politique climatique dans les forêts
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
janvier 2023 (01/01/2023),
N°264,
P. 11-19
Le WRM a initié le dialogue avec plusieurs auteurs de la publication "15 ans de REDD : Un système fondamentalement vicié". L’objectif de cette rencontre était de réfléchir aux diverses dimensions des dommages causés par le programme REDD, qui a été intégré dans les négociations des Nations unies sur le climat en tant que politique dominante pour les forêts. L'article présente un résumé de chaque intervention en insistant sur la façon dont les promoteurs du programme REDD répètent que les communautés forestières sont les responsables de la déforestation et que REDD est la seule solution pour la réduire. Ce discours néocolonial facilite l’imposition de restrictions et d’interdictions à l'encontre les communautés autochtones quant à l'accès et l'utilisation des forêts et des terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf - [article]Les voix des femmes riveraines des plantations de palmiers à huile de la Socfin en Sierra Leone
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
janvier 2023 (01/01/2023),
N°264,
P. 20-22
La société de plantation de palmiers à huile Socfin est responsable des actes de violence et d’oppression à l'encontre des communautés autochtones dans plusieurs pays africains, dont la Sierra Leone. En collaboration avec Aminata Finda Massaquoi, journaliste et coordinatrice nationale du réseau de défense des droits des femmes WORNAPI, le WRM publie un podcast pour relayer les voix des femmes qui subissent les impacts des plantations industrielles de palmier à huile, alors que l’huile de palme est un élément ancestral vital de l'alimentation quotidienne, dans le cadre d'une agriculture raisonnée. Or les monocultures industrielles ont marginalisé la production traditionnelle d’huile de palme et ont semé la dévastation pour les communautés vivant sur ces plantations, en particulier pour les femmes, principales exploitantes de cette huile. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf - [article]Nouvelles capitales, déforestation et apartheid social : parallèles entre le Brésil et l’Indonésie
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
janvier 2023 (01/01/2023),
N°264,
P. 23-29
Le Brésil et l’Indonésie ont en commun la construction d'une nouvelle capitale. Alors que les dirigeants brésiliens ont construit Brasilia en 1955, le chantier de la nouvelle capitale indonésienne au Kalimantan est en cours. Les deux projets renforcent un État colonial, même si leurs promoteurs prétendent le contraire. Dans le cas de Brasilia, 73 % de la savane existante (cerrado) ont été détruits sur le territoire des Quilombolas, pour construire les bâtiments gouvernementaux, les zones résidentielles et les infrastructures de transport. Le projet de capitale indonésienne s'inscrit dans un contexte différent, puisque la déforestation a déjà réduit massivement la superficie des forêts tropicales. Le gouvernement indonésien présente sa nouvelle capitale comme une ville "intelligente, verte et forestière", alors que des milliers d'hectares de forêts seront détruits et que l’approvisionnement en électricité dite renouvelable proviendra d’une centrale hydroélectrique, à construire sur la rivière Kayan, entraînant la destruction de plusieurs villages du peuple balik. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf - [article]Illusions du carbone en Amazonie brésilienne
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
janvier 2023 (01/01/2023),
N°264,
P. 30-34
Les quatre projets REDD du programme de l'ONU, menés dans la municipalité de Portel, dans l'État du Pará en Amazonie brésilienne, ont été initialisés en 2008 par des multinationales étrangères et doivent s'achever en 2055. Cette initiative "écologique" vise à empêcher la déforestation et apporter des bénéfices à la population locale, en échange de crédits-carbone issus des émissions évitées, ce qui permet en fait aux entreprises extractives de continuer leurs activités polluantes grâce à la compensation carbone. Pour les investisseurs, il s'agit d'une possibilité supplémentaire d'accaparer la terre à leur profit au détriment des populations locales, par le biais d'une marchandise abstraite, le crédit-carbone. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf - [article]Amérique du Sud : destruction "verte" dans la forêt amazonienne
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
janvier 2023 (01/01/2023),
N°264,
P. 35-41
Les solutions fondées sur la nature, proposées par l'ONU depuis l'an 2000, sont remises en cause dans la lutte contre la déforestation. En 2021, le Brésil, la Bolivie, le Pérou et la Colombie sont les pays les plus touchés au monde, en raison de la déforestation massive de la forêt amazonienne. L'article montre comment l'accaparement de terres est lié au système "capitaliste-néocolonial-patriarcal" : les grands projets de développement et d’infrastructures tels que les barrages, les routes, l’exploitation minière et l’extraction pétrolière sont perpétués par des alliances entre les multinationales et les États. L'agro-industrie ne cesse de progresser, entraînant une surexploitation forestière, des incendies de forêt et la spéculation sur les terres. Par ailleurs, des projets présentés comme des solutions à la crise climatique sont causes de déforestation : projets de "conservation de la nature" qui continuent de spolier les populations forestières, afin de créer des aires protégées contrôlées par les États, les multinationales et les ONG de conservation. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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28821 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
25477 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |