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Contient
- [article]Aux Pays-Bas, le regard sans concession des musées sur le passé colonial
- In :
LE COURRIER DE L'UNESCO,
octobre-décembre 2020 (12/10/2020),
S.N.,
Le Musée national des cultures du monde (NMVW = Nationaal Museum van Wereldculture) aux Pays-Bas est l’un des premiers musées d’Europe à mettre en place des mécanismes de restitution des objets issus des anciennes colonies. En 2016, la publication sous le titre "Des trésors bien gardés" de la thèse de doctorat du chercheur Jos van Beurden, a relancé le débat néerlandais sur les objets datant de l’époque coloniale. Dès 2017, le NMVW a commencé à élaborer ses critères de restitutions, dont certaines avaient déjà eu lieu au cours des décennies précédentes, mais les réclamations avaient toujours été traitées au cas par cas. Aujourd'hui, le NMVW adopte une approche plus systématique et équitable, en s'engageant à examiner et évaluer de manière transparente les demandes de restitution d’objets culturels selon des normes de respect légitime, de coopération et de promptitude. https://courier.unesco.org/fr/articles/aux-pays-bas-le-regard-sans-concession-des-musees-sur-le-passe-colonial - [article]L’Argentine, pays champion des restitutions
- In :
LE COURRIER DE L'UNESCO,
octobre-décembre 2020 (12/10/2020),
S.N.,
Depuis 2004, l’Argentine a rendu à leur pays d’origine près de 5 000 biens culturels saisis sur son sol. Une plus grande reconnaissance de l’art des civilisations préhispaniques et l’adoption d’une loi protégeant le patrimoine archéologique et paléontologique sont à l’origine de cette nouvelle politique, reflet d'une prise de conscience de la valeur patrimoniale d’objets issus des cultures préhispaniques. La nouvelle loi confie à l’Institut national d’anthropologie et de la pensée latino-américaine (INAPL) la mise en œuvre à l’échelle du pays et oblige les propriétaires de biens issus de sites archéologiques ou paléontologiques à les recenser auprès d’un Registre officiel. https://courier.unesco.org/fr/articles/largentine-pays-champion-des-restitutions - [article]Les réseaux sociaux, nouvel eldorado des trafiquants
- In :
LE COURRIER DE L'UNESCO,
octobre-décembre 2020 (12/10/2020),
S.N.,
Les sites de ventes aux enchères et les réseaux sociaux sont devenus en quelques années des plaques tournantes du trafic illicite de biens culturels. Si Facebook a récemment proscrit le commerce des antiquités sur sa plateforme, il reste beaucoup à faire pour juguler ce commerce qui offre aux trafiquant·es une vitrine planétaire. Selon les expert·es du projet ATHAR (antiquités en arabe), spécialisé dans la traque des trafiquant·es d’antiquités et l’anthropologie du patrimoine, qui ont dénoncé ces pratiques dès 2014, les plateformes en ligne ne se sont pas beaucoup mobilisées pour empêcher le commerce illicite de reliques et autres objets. La crise de Covid-19 a aggravé le phénomène, en poussant un nombre grandissant de revendeur·ses et d’acheteur·ses vers Internet, où iels découvrent qu’en rejoignant certains groupes non surveillés, iels peuvent entrer facilement sur le marché illégal. https://courier.unesco.org/fr/articles/les-reseaux-sociaux-nouvel-eldorado-des-trafiquants - [article]L’Inde au défi du pillage
- In :
LE COURRIER DE L'UNESCO,
octobre-décembre 2020 (12/10/2020),
S.N.,
Confronté à un engouement mondial pour ses antiquités, l'Inde a adopté des lois strictes pour juguler l’exportation illicite de son patrimoine archéologique et culturel. Mais la mise en œuvre de ces lois reste un défi majeur en raison de la pauvreté endémique qui alimente le pillage et de l’insuffisance du personnel de surveillance des sites. Depuis des décennies, le patrimoine archéologique indien est pillé et trône dans les plus grands musées internationaux et collections privées. Des mécanismes de protection existent pourtant depuis longtemps, tels que la loi de 1972 sur les antiquités et trésors artistiques qui a interdit l’exportation de tout objet archéologique et imposé une vigilance stricte en matière de propriété individuelle. Depuis cette date, tous les objets et sites archéologiques sont la propriété de l’État qui a également multiplié ses efforts sur la récupération des antiquités indiennes volées. https://courier.unesco.org/fr/articles/linde-au-defi-du-pillage - [article]« Il faut sanctionner les pilleurs mais aussi les acquéreurs »
- In :
LE COURRIER DE L'UNESCO,
octobre-décembre 2020 (12/10/2020),
S.N.,
Au Moyen-Orient, les réseaux de trafiquants d'objets d'art étaient à l’œuvre bien avant que la région ne soit frappée par les conflits. Les pilleurs étaient souvent de connivence avec des fonctionnaires ou des militaires corrompus. L’évolution du paysage géopolitique n’a pas affecté les réseaux en eux-mêmes mais leurs interlocuteurs. Les trafiquants se sont adaptés en collaborant avec les nouveaux groupes aux commandes, en l’occurrence des groupes terroristes dans certaines régions. Depuis, le trafic d’antiquités en provenance de zones de guerre du Moyen-Orient n’a cessé de prendre de l’ampleur. Si la condamnation de ce trafic fait consensus à l’échelle internationale, il reste dans les faits difficile à combattre. "Pour enrayer ce fléau, il faut notamment alourdir les sanctions visant non seulement les pilleurs mais aussi les acquéreurs", explique Amr Al-Azm. https://courier.unesco.org/fr/articles/il-faut-sanctionner-les-pilleurs-mais-aussi-les-acquereurs
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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40048 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
43962 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |