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Contient
- [article]Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) : des solutions pour les entreprises, des pertes pour les communautés et la biodiversité
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
octobre 2024 (24/10/2024),
N°272,
La COP16 à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui s'est tenue en octobre 2024 à Cali (Colombie), a échoué dans son objectif d'enrayer la perte de biodiversité. Les États parties devaient évaluer les progrès de leur pays dans la réalisation des nouveaux objectifs à atteindre d'ici à 2030, inclus dans le Cadre mondial pour la biodiversité. Or plus de 85 % des pays n'ont pas respecté la date limite pour soumettre leurs nouveaux engagements avant le début de la COP16. Par ailleurs, au lieu de mettre un terme aux destructions occasionnées par les sociétés extractivistes, les propositions de la CDB ont aggravé la situation, par exemple l'instauration de crédits de biodiversité (à l'image des crédits carbone), qui menacent la souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/conference-des-parties-a-la-convention-sur-la-diversite-biologique-cop16-des-solutions-pour-les-entreprises-des-pertes-pour-les-communautes-et-la-biodiversite - [article]Indonésie : les femmes Dayak défendent la forêt de Tambun Bungai
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
octobre 2024 (24/10/2024),
N°272,
"Haga Lewun keton, petak danom, ela sampai tempun petak nana sare" (Prenez soin de votre foyer. Ne laissez personne vous forcer à cultiver à la lisière de la forêt, car c'est vous qui êtes propriétaires de la terre, en langue dayak). Tambun Bungai est le nom d'un guerrier de l'ancien royaume de la tribu dayak, donné à la forêt du Kalimantan central par les Dayak. Les difficultés de vie des communautés dayak ont commencé en 1995 suite à deux décisions du gouvernement indonésien : la réglementation relative à la sécurité alimentaire en Indonésie et un décret sur le développement des tourbières pour l'agriculture vivrière dans le Kalimantan central, auxquelles se sont ajoutées les activités extractivistes des sociétés minières, qui ont privé les Dayak de leurs terres ancestrales donc de leur autosuffisance alimentaire. Face à cet accaparement de terres, les femmes dayak ont créé un mouvement de résistance collective visant à récupérer et défendre leurs forêts, qui a abouti à l'abolition de trois projets extractivistes. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/podcast-indonesie-les-femmes-dayak-defendent-la-foret-de-tambun-bungai - [article]Gabon : Controverse sur le projet de monoculture d’eucalyptus dans les Plateaux Bateke
KOMLAN, Remi Messessi - In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
octobre 2024 (24/10/2024),
N°272,
Sur autorisation gouvernementale, la multinationale Sequoia prétend avoir obtenu 60 000 hectares pour un projet de monoculture d’eucalyptus sur les plateaux Batéké dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon, au titre des crédits carbone. Or les communautés locales ont clairement exprimé leur rejet total de ce projet et quelques membres du gouvernement gabonais ont également exprimé leur nette opposition. L'article décrit la résistance communautaire aidée par des associations, qui mènent un front commun pour effectuer les démarches administratives d'interpellation du gouvernement, réaliser une étude d’impact environnemental du projet Sequoia et produire des observations circonstanciées auprès de la Direction gabonaise de l’Environnement et du développement durable. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/gabon-controverse-sur-le-projet-de-monoculture-deucalyptus-dans-les-plateaux-bateke - [article]La République du Congo sous l’effet de l’expansion des plantations d’arbres destinés au marché carbone : les dessous d’un marché opaque et greenwashing
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
octobre 2024 (24/10/2024),
N°272,
Ces dernières années, les projets de plantations d’arbres destinés aux marchés du carbone prolifèrent en République du Congo (Brazzaville). Ces développements à grande échelle de monocultures initiés par des multinationales au titre des crédits carbone sont présentés comme une solution de compensation de leurs émissions de gaz à effet de serre et de création d'emplois pour les populations autochtones, alors qu’ils ne sont ni une solution à la crise environnementale ni un bénéfice pour les communautés locales. Ces projets de greenwashing se développent dans une logique d’accaparement de terres dont le gouvernement congolais facilite la location dite de "domaines publics de l’État", au mépris du droit des populations autochtones à disposer de leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-republique-du-congo-sous-leffet-de-lexpansion-des-plantations-darbres-destines-au-marche-carbone-les-dessous-dun-marche-opaque-et-greenwashing - [article]La « politique climatique » thaïlandaise de compensation carbone : toujours plus d’injustice et de chaos climatique
YANGDEE, Bandita ; ONPROM, Surin - In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
octobre 2024 (24/10/2024),
N°272,
Après plus de dix-huit ans de projets et de programmes REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) permettant l'achat de crédits carbone issus de forêts ou de projets de plantation d'arbres dans le monde entier, la crise environnementale n'a fait que s'aggraver. Pourtant, avec le soutien de la Banque mondiale, le gouvernement thaïlandais a mis en œuvre sa politique climat fondée sur la compensation carbone en monnayant des "zones vertes", qui devraient couvrir la moitié de la superficie du pays. Derrière cette vente de crédits carbone se cache une politique économique qui permet aux multinationales des combustibles fossiles de s'acheter le droit de continuer leurs activités polluantes, sous couvert de décarbonation. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-politique-climatique-thailandaise-de-compensation-carbone-toujours-plus-dinjustice-et-de-chaos-climatique - [article]Portucel/Navigator et eucalyptus au Mozambique : « Ce que cette entreprise laisse à la population, c'est 0 % »
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
octobre 2024 (24/10/2024),
N°272,
En plus des impacts directs sur la vie des communautés locales, les monocultures d'eucalyptus représentent une inégalité socioéconomique scandaleuse. Les témoignages des habitant·es révèlent les impacts subis par les activités de Portucel Moçambique, une société de production d'eucalyptus pour la pâte à papier créée en 2009 par le géant portugais The Navigator Company. Parmi ses promesses non tenues de création de richesse pour la population locale, Portucel s'était engagée à conclure des accords de cession de terres à un prix juste, procurer des emplois dans une usine de copeaux locale, construire une école et un puits, réparer la route, etc. En octobre 2024, plus de dix ans après les premières plantations, la multinationale a accaparé les terres des populations locales sans dédommagement équitable, les monocultures d'eucalyptus couvrent moins de 10 % des terres déforestées, l'usine de copeaux promise pour 2023 n'a pas décollé et aucune richesse ni infrastructure n'ont été créées pour améliorer les conditions de vie de la communauté locale. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/portucelnavigator-et-eucalyptus-au-mozambique-ce-que-cette-entreprise-laisse-a-la-population-cest-0
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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29842 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
31034 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |