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Auteur Patrice ETOUNGOU |
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[texte imprimé]Au cœur de la forêt sans arbre : les paysans trahis ETOUNGOU, Patrice, - LA FERTÉ ALAIS : CULTURES CROISEES, 2001/04, 188 P.
La loi sur la "forêt communautaire", votée en 1994 par le Parlement camerounais, devrait théoriquement assurer un développement durable et une évolution des communautés paysannes vers l'autogestion. Quand on sait que la Banque mondiale a fait pression pour que cette loi soit adoptée, ainsi que les grandes compagnies d'exploitation forestière et "quelques politiciens français ou américains", on comprend qu'en réalité elle n'a pas pour but de servir les intérêts des populations locales. Pour un village, il est difficile d'obtenir une zone, plus difficile encore d'établir un plan "simple" de gestion (coûteux et très technique). On a tout décidé sans consulter les principaux intéressés, sans tenir compte de la tenure foncière coutumière ni des savoirs traditionnels. "On ne discute pas avec les Pygmées de l'Est", considérés comme sauvages et barbares. Les grandes compagnies n'ont pas les mêmes difficultés. Si bien que la forêt peut continuer à disparaître, comme à l'époque coloniale, et les paysans à s'appauvrir. L'ethnologue Patrice Etoungou plaide pour une gestion vraiment communautaire, respectueuse de l'environnement et des hommes.
Titre : Au cœur de la forêt sans arbre : les paysans trahis Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice ETOUNGOU Editeur : LA FERTÉ ALAIS : CULTURES CROISEES Année de publication : 2001/04 Collection : ENVIRONNEMENT, ISSN 1628-4526 Importance : 188 P. ISBN/ISSN/EAN : 2-913-59-08-2 Note générale : Cartes, schémas, tableaux. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Cameroun ; Reserve du dja
Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Forêt ; Biodiversité ; Faune ; Flore ; Sylviculture ; Culture traditionnelle ; Développement durable ; Paysannerie ; Pillage du tiers monde ; Communauté villageoiseRésumé : La loi sur la "forêt communautaire", votée en 1994 par le Parlement camerounais, devrait théoriquement assurer un développement durable et une évolution des communautés paysannes vers l'autogestion. Quand on sait que la Banque mondiale a fait pression pour que cette loi soit adoptée, ainsi que les grandes compagnies d'exploitation forestière et "quelques politiciens français ou américains", on comprend qu'en réalité elle n'a pas pour but de servir les intérêts des populations locales. Pour un village, il est difficile d'obtenir une zone, plus difficile encore d'établir un plan "simple" de gestion (coûteux et très technique). On a tout décidé sans consulter les principaux intéressés, sans tenir compte de la tenure foncière coutumière ni des savoirs traditionnels. "On ne discute pas avec les Pygmées de l'Est", considérés comme sauvages et barbares. Les grandes compagnies n'ont pas les mêmes difficultés. Si bien que la forêt peut continuer à disparaître, comme à l'époque coloniale, et les paysans à s'appauvrir. L'ethnologue Patrice Etoungou plaide pour une gestion vraiment communautaire, respectueuse de l'environnement et des hommes. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25736 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 26067 CR 3442 NOIR autres textes imprimés 35 - CRIDEV (Rennes) Disponible