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Auteur Yitzhak KOULA |
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[texte imprimé]La démocratie congolaire "brûlée" au pétrole KOULA, Yitzhak, - PARIS : L'HARMATTAN, 1999, 219 P.
Qui est responsable de l'échec de la courte phase démocratique qu'a connu le Congo Bz, après la Conférence Nationale du début des années 90- suivie d'élections pluralistes en 1992 ? Et qui est responsable de la "tribalisation" (ou etho-nationalisme) du conflit politique latent au Congo Bz depuis l'Indépendance ? Ces questions hantent tous les Congolais et Ytzak Koula parmi eux, regarde avec précision ce qui s'est passé entre juin 1997 et fin décembre 1998, lors de la prise de pouvoir sanglante par Sassou N'GUESSO. Non sans avoir, dans un chapitre préliminaire, rappelé les différents "dérapages" du processus démocratique, dès le lendemain de la Conférence Nationale (février-juin 1991), avec apparition des milices Ninjas et Cobras dés juillet 1993, puis Zoulous, Requins, Cocoyes, Faucons... Sans avoir oublié non plus, le Forum pour la Culture de Paix du 19 au 20 décembre 1994 à Brazzaville qui débouchera sur un "Pacte de Paix" signé le 24 décembre 1995, par les principaux hommes politiques du Congo Bz. Ce pacte comporte un point parmi quatorze sur "la renonciation au coup d'état et à l'assassinat politique pour la conquête et la conservation du pouvoir". La description en soixante pages de la prise du pouvoir par Sassou N'Guesso avec l'aide de ses milices Cobras et des contingents de soldats angolais, tchadiens, etc. est écrite de façon aussi rigoureuse que possible, sur la base de récits et de larges emprunts à la presse écrite et audiovisuelle d'Afrique et d'Europe (5 juin - 25 octobre 1997). Après le putsch, le livre poursuit la description des guerres qui vont s'étendre à travers tout le pays (Mouyoudzi, Nkayi, Le Pool, Dolisie... après les quartiers de Brazzaville) toute l'année 1998. Lorsqu'il s'agit d'énoncer le nombre de morts, l'auteur, docteur en Chimie du pétrole, s'excuse de disposer de statistiques "non scientifiques" ! Dans un ultime chapitre, nous sommes conviés à un constat sévère de la supposée "réal-politik" menée par la France, sa compagnie pétrolière ELF - désormais Total - et ses élites politiques. La Commission Internationale d'enquête, recommandée par l'auteur n'est sûrement pas prête à intervenir à Brazzaville. Un témoignage accablant.
Titre : La démocratie congolaire "brûlée" au pétrole Type de document : texte imprimé Auteurs : Yitzhak KOULA Editeur : PARIS : L'HARMATTAN Année de publication : 1999 Collection : POINTS DE VUE Importance : 219 P. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
République du Congo ; France ; Angola ; Tchad
Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Guerre civile ; Pétrole ; Néocolonialisme ; Démocratie ; Crise politique ; Milice ; Relations internationales ; Coup d’État ; Dictature ; Massacre ; Répression ; Politique extérieure ; Ethnie ; Réconciliation nationaleRésumé : Qui est responsable de l'échec de la courte phase démocratique qu'a connu le Congo Bz, après la Conférence Nationale du début des années 90- suivie d'élections pluralistes en 1992 ? Et qui est responsable de la "tribalisation" (ou etho-nationalisme) du conflit politique latent au Congo Bz depuis l'Indépendance ? Ces questions hantent tous les Congolais et Ytzak Koula parmi eux, regarde avec précision ce qui s'est passé entre juin 1997 et fin décembre 1998, lors de la prise de pouvoir sanglante par Sassou N'GUESSO. Non sans avoir, dans un chapitre préliminaire, rappelé les différents "dérapages" du processus démocratique, dès le lendemain de la Conférence Nationale (février-juin 1991), avec apparition des milices Ninjas et Cobras dés juillet 1993, puis Zoulous, Requins, Cocoyes, Faucons... Sans avoir oublié non plus, le Forum pour la Culture de Paix du 19 au 20 décembre 1994 à Brazzaville qui débouchera sur un "Pacte de Paix" signé le 24 décembre 1995, par les principaux hommes politiques du Congo Bz. Ce pacte comporte un point parmi quatorze sur "la renonciation au coup d'état et à l'assassinat politique pour la conquête et la conservation du pouvoir". La description en soixante pages de la prise du pouvoir par Sassou N'Guesso avec l'aide de ses milices Cobras et des contingents de soldats angolais, tchadiens, etc. est écrite de façon aussi rigoureuse que possible, sur la base de récits et de larges emprunts à la presse écrite et audiovisuelle d'Afrique et d'Europe (5 juin - 25 octobre 1997). Après le putsch, le livre poursuit la description des guerres qui vont s'étendre à travers tout le pays (Mouyoudzi, Nkayi, Le Pool, Dolisie... après les quartiers de Brazzaville) toute l'année 1998. Lorsqu'il s'agit d'énoncer le nombre de morts, l'auteur, docteur en Chimie du pétrole, s'excuse de disposer de statistiques "non scientifiques" ! Dans un ultime chapitre, nous sommes conviés à un constat sévère de la supposée "réal-politik" menée par la France, sa compagnie pétrolière ELF - désormais Total - et ses élites politiques. La Commission Internationale d'enquête, recommandée par l'auteur n'est sûrement pas prête à intervenir à Brazzaville. Un témoignage accablant. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26907