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[article]Avant, pendant et après la victoire pour la défense de la vie au Panama - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 31-35
L’année 2023 s’est terminée avec une victoire du mouvement populaire pour la défense de la vie et de l'environnement au Panama, qui a eu une répercussion mondiale. L'article met en lumière ce processus de résistance réussi au Panama, où les populations se sont mobilisées contre une filiale de la société minière canadienne First Quantum Minerals. Après plus de vingt-cinq ans de lutte contre l'exploitation minière du cuivre et ses menaces pour les communautés locales, les opérations minières ont été annulées. Prenant en considération les exigences socio-environnementales et de souveraineté formulées par les manifestant·es, la Cour suprême de justice du Panama a déclaré inconstitutionnelle la licence accordée à l'entreprise multinationale, ordonnant ainsi la fermeture de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert d'Amérique centrale. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
[article]
Titre : Avant, pendant et après la victoire pour la défense de la vie au Panama Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2023 Article en page(s) : P. 31-35 Note générale : Notes. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Cuivre ; Extractivisme ; Industrie extractive ; Justice ; Mouvement populaire ; Multinationale ; Protection de l'environnement
Thésaurus Géographique
Canada ; PanamaRésumé : L’année 2023 s’est terminée avec une victoire du mouvement populaire pour la défense de la vie et de l'environnement au Panama, qui a eu une répercussion mondiale. L'article met en lumière ce processus de résistance réussi au Panama, où les populations se sont mobilisées contre une filiale de la société minière canadienne First Quantum Minerals. Après plus de vingt-cinq ans de lutte contre l'exploitation minière du cuivre et ses menaces pour les communautés locales, les opérations minières ont été annulées. Prenant en considération les exigences socio-environnementales et de souveraineté formulées par les manifestant·es, la Cour suprême de justice du Panama a déclaré inconstitutionnelle la licence accordée à l'entreprise multinationale, ordonnant ainsi la fermeture de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert d'Amérique centrale. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84616
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°268 (décembre 2023) . - P. 31-35[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 37866 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13430 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Expansion des plantations d'arbres pour les marchés du carbone : de nouvelles preuves de fraudes à la compensation - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 13-16
L'article dénonce la tendance croissante de l'expansion des plantations industrielles d'arbres dans les pays du Sud, au prétexte que les arbres "compenseront" la pollution émise par les pays du Nord. Cela va des grandes plantations en monoculture soutenues par le secteur de la pâte à papier à des plantations aux noms séduisants porteurs d'économie "verte" soutenues par des fonds d'investissement via la signature de contrats abusifs avec les communautés autochtones. Qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs, les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés locales dans les pays du Sud. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
[article]
Titre : Expansion des plantations d'arbres pour les marchés du carbone : de nouvelles preuves de fraudes à la compensation Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2023 Article en page(s) : P. 13-16 Note générale : Notes. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accord économique ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Empreinte écologique ; Forêt ; Investissement ; Peuple autochtone ; Relation Nord-Sud ; Transition écologiqueRésumé : L'article dénonce la tendance croissante de l'expansion des plantations industrielles d'arbres dans les pays du Sud, au prétexte que les arbres "compenseront" la pollution émise par les pays du Nord. Cela va des grandes plantations en monoculture soutenues par le secteur de la pâte à papier à des plantations aux noms séduisants porteurs d'économie "verte" soutenues par des fonds d'investissement via la signature de contrats abusifs avec les communautés autochtones. Qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs, les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés locales dans les pays du Sud. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84611
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°268 (décembre 2023) . - P. 13-16[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 37866 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13430 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Certification carbone : « Les habits neufs de l’empereur » - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet 2023 (01/07/2023), N°266, P. 29-35
"Les habits neufs de l’empereur" est le titre d’un conte de Andersen, où un empereur crédule se pare de vêtements invisibles créés par des tisserands escrocs. La certification des crédits carbone invite à la comparaison avec ce conte car, dans les deux cas, il s’agit d’un produit que personne ne peut voir ! Toutefois, dans le cas des crédits carbone, les principaux acheteurs de ce bien immatériel ne sont pas aussi naïfs que l’empereur. En alliance avec les gouvernements et les ONG de conservation, les entreprises confortent le récit trompeur des compensations carbone certifiables, afin de maintenir (et d’accroître) les bénéfices dépendants des combustibles fossiles. Cet article s’intéresse au rôle crucial que jouent les systèmes de certification des crédits carbone dans le cadre de l’économie verte, ainsi qu’aux intérêts liés à ce processus de certification. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf
[article]
Titre : Certification carbone : « Les habits neufs de l’empereur » Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2023 Article en page(s) : P. 29-35 Note générale : Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Empreinte écologique ; Économie verte ; Énergie fossile ; Industrie extractive ; LabelRésumé : "Les habits neufs de l’empereur" est le titre d’un conte de Andersen, où un empereur crédule se pare de vêtements invisibles créés par des tisserands escrocs. La certification des crédits carbone invite à la comparaison avec ce conte car, dans les deux cas, il s’agit d’un produit que personne ne peut voir ! Toutefois, dans le cas des crédits carbone, les principaux acheteurs de ce bien immatériel ne sont pas aussi naïfs que l’empereur. En alliance avec les gouvernements et les ONG de conservation, les entreprises confortent le récit trompeur des compensations carbone certifiables, afin de maintenir (et d’accroître) les bénéfices dépendants des combustibles fossiles. Cet article s’intéresse au rôle crucial que jouent les systèmes de certification des crédits carbone dans le cadre de l’économie verte, ainsi qu’aux intérêts liés à ce processus de certification. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83852
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°266 (juillet 2023) . - P. 29-35[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 34959 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44238 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]REDD et l´Économie Verte aggravent l'oppression et la déforestation au Pará, Brésil - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet 2023 (01/07/2023), N°266, P. 4-13
Dans l'économie verte, les intérêts des entreprises, des États et de l'industrie de la préservation sont intimement liés. Tous ces acteurs tirent profit de la destruction des forêts et de l'expulsion des communautés de leurs territoires. Dans l´État de Pará, au Brésil, le nombre de projets REDD est en expansion, parallèlement à l´initiative du gouvernement de mettre en œuvre un programme REDD national. Or les leçons apprises de son application durant quinze ans démontrent que le mécanisme REDD, pourtant considéré comme élément clé de l'économie verte, ne lutte ni contre la déforestation ni contre la crise environnementale. Avec la demande croissante de crédits carbone de la part des entreprises polluantes et des États qui veulent atteindre une prétendue "neutralité carbone", les projets REDD se multiplient, tels que les "solutions fondées sur la nature". https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf
[article]
Titre : REDD et l´Économie Verte aggravent l'oppression et la déforestation au Pará, Brésil Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2023 Article en page(s) : P. 4-13 Note générale : REDD : Programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Notes bibliographiques et liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Crise environnementale ; Déforestation ; Droit des peuples ; Économie verte ; Empreinte écologique ; Peuple autochtone ; Pollution ; Projet
Thésaurus Géographique
BrésilRésumé : Dans l'économie verte, les intérêts des entreprises, des États et de l'industrie de la préservation sont intimement liés. Tous ces acteurs tirent profit de la destruction des forêts et de l'expulsion des communautés de leurs territoires. Dans l´État de Pará, au Brésil, le nombre de projets REDD est en expansion, parallèlement à l´initiative du gouvernement de mettre en œuvre un programme REDD national. Or les leçons apprises de son application durant quinze ans démontrent que le mécanisme REDD, pourtant considéré comme élément clé de l'économie verte, ne lutte ni contre la déforestation ni contre la crise environnementale. Avec la demande croissante de crédits carbone de la part des entreprises polluantes et des États qui veulent atteindre une prétendue "neutralité carbone", les projets REDD se multiplient, tels que les "solutions fondées sur la nature". En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83848
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°266 (juillet 2023) . - P. 4-13[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 34959 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44238 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’inclusion des « services environnementaux » dans la Constitution de l’Équateur : une façon d’accroître l’accaparement de territoires ? WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars 2023 (01/03/2023), N°265, P. 18-21
En février 2023, le gouvernement équatorien de Guillermo Lasso a lancé une consultation populaire afin d’adopter quelques amendements à la Constitution, prétendant inclure les "compensations pour services environnementaux" comme droit constitutionnel. La majorité des électeur·rices ont voté NON. Cependant, cette tentative est un avertissement pour les groupes d’intérêts qui voudraient "approfondir" les politiques d’appropriation et de marchandisation de la nature. La définition du terme "service environnemental" se réfère aux fonctions et aux cycles de la nature —comme la filtration de l’eau dans les forêts et les sols, le cycle du carbone, la biodiversité, la pollinisation par les abeilles, etc.— et a été établie selon la logique de l’économie capitaliste, en imposant à la nature le rôle de prêteur de "services environnementaux", avec le mensonge qu’on pourrait la sauver en lui assignant une valeur économique. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_265_FR.pdf
[article]
Titre : L’inclusion des « services environnementaux » dans la Constitution de l’Équateur : une façon d’accroître l’accaparement de territoires ? Type de document : document électronique Auteurs : Acción Ecológica Équateur, Personne interviewée ; WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur Année de publication : 2023 Article en page(s) : P. 18-21 Note générale : Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Biodiversité ; Constitution ; Élection ; Économie verte ; Empreinte écologique ; Protection de l'environnement
Thésaurus Géographique
EquateurRésumé : En février 2023, le gouvernement équatorien de Guillermo Lasso a lancé une consultation populaire afin d’adopter quelques amendements à la Constitution, prétendant inclure les "compensations pour services environnementaux" comme droit constitutionnel. La majorité des électeur·rices ont voté NON. Cependant, cette tentative est un avertissement pour les groupes d’intérêts qui voudraient "approfondir" les politiques d’appropriation et de marchandisation de la nature. La définition du terme "service environnemental" se réfère aux fonctions et aux cycles de la nature —comme la filtration de l’eau dans les forêts et les sols, le cycle du carbone, la biodiversité, la pollinisation par les abeilles, etc.— et a été établie selon la logique de l’économie capitaliste, en imposant à la nature le rôle de prêteur de "services environnementaux", avec le mensonge qu’on pourrait la sauver en lui assignant une valeur économique. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_265_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83844
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°265 (mars 2023) . - P. 18-21[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 34957 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44230 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Monoculture d'hévéas dans les territoires communautaires à Mabu, Mozambique : concession d´injustices Justiça Ambiental - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars 2023 (01/03/2023), N°265, P. 5-10
Au pied du Mont Mabu, montagne sacrée pour les communautés autochtones au Mozambique, l'expansion de la monoculture de l'hévéa limite l'accès des Manhaua à leur territoire. Cet accaparement de terres donne lieu à des abus systématiques et des violations des droits des populations locales. Les conditions de vie de ces communautés reflètent leur relation étroite avec l'environnement et les machambas, petites superficies cultivées par les familles paysannes pour leur autosuffisance alimentaire. L'ONG mozambicaine Justiça Ambiental (JA!) soutient les organisations paysannes locales, afin d´améliorer la gestion de leur système agricole. Or l´installation de la multinationale Mozambique Holdings et sa monoculture d'hévéas aggrave la rareté des terres disponibles pour l'agriculture, la cueillette et la chasse et, par conséquent, l'augmentation progressive des distances à parcourir jusqu'aux machambas, ce qui engendre des problèmes de survie. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_265_FR.pdf
Permalink[article]Amérique du Sud : destruction "verte" dans la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier 2023 (01/01/2023), N°264, P. 35-41
Les solutions fondées sur la nature, proposées par l'ONU depuis l'an 2000, sont remises en cause dans la lutte contre la déforestation. En 2021, le Brésil, la Bolivie, le Pérou et la Colombie sont les pays les plus touchés au monde, en raison de la déforestation massive de la forêt amazonienne. L'article montre comment l'accaparement de terres est lié au système "capitaliste-néocolonial-patriarcal" : les grands projets de développement et d’infrastructures tels que les barrages, les routes, l’exploitation minière et l’extraction pétrolière sont perpétués par des alliances entre les multinationales et les États. L'agro-industrie ne cesse de progresser, entraînant une surexploitation forestière, des incendies de forêt et la spéculation sur les terres. Par ailleurs, des projets présentés comme des solutions à la crise climatique sont causes de déforestation : projets de "conservation de la nature" qui continuent de spolier les populations forestières, afin de créer des aires protégées contrôlées par les États, les multinationales et les ONG de conservation. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Permalink[article]Un dialogue sur les 15 ans de REDD en tant que politique climatique dans les forêts - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier 2023 (01/01/2023), N°264, P. 11-19
Le WRM a initié le dialogue avec plusieurs auteurs de la publication "15 ans de REDD : Un système fondamentalement vicié". L’objectif de cette rencontre était de réfléchir aux diverses dimensions des dommages causés par le programme REDD, qui a été intégré dans les négociations des Nations unies sur le climat en tant que politique dominante pour les forêts. L'article présente un résumé de chaque intervention en insistant sur la façon dont les promoteurs du programme REDD répètent que les communautés forestières sont les responsables de la déforestation et que REDD est la seule solution pour la réduire. Ce discours néocolonial facilite l’imposition de restrictions et d’interdictions à l'encontre les communautés autochtones quant à l'accès et l'utilisation des forêts et des terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Permalink[article]Illusions du carbone en Amazonie brésilienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier 2023 (01/01/2023), N°264, P. 30-34
Les quatre projets REDD du programme de l'ONU, menés dans la municipalité de Portel, dans l'État du Pará en Amazonie brésilienne, ont été initialisés en 2008 par des multinationales étrangères et doivent s'achever en 2055. Cette initiative "écologique" vise à empêcher la déforestation et apporter des bénéfices à la population locale, en échange de crédits-carbone issus des émissions évitées, ce qui permet en fait aux entreprises extractives de continuer leurs activités polluantes grâce à la compensation carbone. Pour les investisseurs, il s'agit d'une possibilité supplémentaire d'accaparer la terre à leur profit au détriment des populations locales, par le biais d'une marchandise abstraite, le crédit-carbone. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Permalink[article]Nouvelles capitales, déforestation et apartheid social : parallèles entre le Brésil et l’Indonésie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier 2023 (01/01/2023), N°264, P. 23-29
Le Brésil et l’Indonésie ont en commun la construction d'une nouvelle capitale. Alors que les dirigeants brésiliens ont construit Brasilia en 1955, le chantier de la nouvelle capitale indonésienne au Kalimantan est en cours. Les deux projets renforcent un État colonial, même si leurs promoteurs prétendent le contraire. Dans le cas de Brasilia, 73 % de la savane existante (cerrado) ont été détruits sur le territoire des Quilombolas, pour construire les bâtiments gouvernementaux, les zones résidentielles et les infrastructures de transport. Le projet de capitale indonésienne s'inscrit dans un contexte différent, puisque la déforestation a déjà réduit massivement la superficie des forêts tropicales. Le gouvernement indonésien présente sa nouvelle capitale comme une ville "intelligente, verte et forestière", alors que des milliers d'hectares de forêts seront détruits et que l’approvisionnement en électricité dite renouvelable proviendra d’une centrale hydroélectrique, à construire sur la rivière Kayan, entraînant la destruction de plusieurs villages du peuple balik. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Permalink[article]Plantations de palmiers à huile au Chiapas, Mexique : femmes en lutte contre le contrôle territorial et la violence - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier 2023 (01/01/2023), N°264, P. 5-10
Les plantations de palmier à huile sont la cause principale de la déforestation dans le Sud-Est du Mexique. Un réseau de femmes s’est organisé au Chiapas pour dénoncer les mesures de coercition de l’État et des entreprises sur les paysan·nes pour qu'iels acceptent la monoculture de cet oléagineux sur leurs terres, qui entraîne l'abandon des pratiques ancestrales de préservation des territoires. Les femmes s’organisent dans la région et dénoncent l'accaparement de terres par l’État et les entreprises exploitantes, qui réduit les espaces de jardins agricoles, intensifie la contamination par des produits agrotoxiques et aggrave l’érosion des sols, le manque d’eau et de fourrage. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Permalink[article]Les voix des femmes riveraines des plantations de palmiers à huile de la Socfin en Sierra Leone - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier 2023 (01/01/2023), N°264, P. 20-22
La société de plantation de palmiers à huile Socfin est responsable des actes de violence et d’oppression à l'encontre des communautés autochtones dans plusieurs pays africains, dont la Sierra Leone. En collaboration avec Aminata Finda Massaquoi, journaliste et coordinatrice nationale du réseau de défense des droits des femmes WORNAPI, le WRM publie un podcast pour relayer les voix des femmes qui subissent les impacts des plantations industrielles de palmier à huile, alors que l’huile de palme est un élément ancestral vital de l'alimentation quotidienne, dans le cadre d'une agriculture raisonnée. Or les monocultures industrielles ont marginalisé la production traditionnelle d’huile de palme et ont semé la dévastation pour les communautés vivant sur ces plantations, en particulier pour les femmes, principales exploitantes de cette huile. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_264_FR_0.pdf
Permalink[article]La nouvelle offensive en faveur des plantations industrielles d’arbres se heurte à la résistance des communautés - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2022 (01/10/2022), N°263, P. 6-11
Les multinationales visent la mainmise sur les terres fertiles des populations autochtones pour leurs plantations industrielles d’arbres. Le modèle des monocultures représente un danger intrinsèque pour la survie, la souveraineté et l’autonomie alimentaire des communautés locales, il renforce la violence du patriarcat et applique un modèle néocolonial destructeur. Le WRM ne cesse de dénoncer ce système basé sur l'accaparement de terres par l’oppression violente, la dévastation écologique et la destruction des économies locales mais aussi des relations sociales et culturelles. Or les multinationales de plantations mènent actuellement une offensive visant à présenter les plantations industrielles d’arbres comme une solution à la crise du climat et de la biodiversité, qui s’accompagne de nouveaux euphémismes tels que "reboisement", "solutions fondées sur la nature" ou "compensation carbone". https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_263_FR.pdf
Permalink[article]Le Réseau Alerte contre les Déserts Verts du Brésil ravive la flamme de la résistance - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2022 (01/10/2022), N°263, P. 12-17
En septembre 2022, le réseau Alerte contre les Déserts Verts du Brésil, qui regroupe des organisations et des communautés dans la lutte contre les plantations industrielles d’arbres, s’est réuni dans l’État de Bahia, pour dénoncer les impacts du modèle agricole intensif des plantations destinées à l’exportation de pâte à papier. Malgré les difficultés matérielles post Covid, des communautés paysannes et autochtones, des militants, des organisations et des mouvements sociaux de différentes régions du pays ont fait le déplacement pour raviver la flamme de la résistance contre l'expansion des monocultures d'arbres qui continuent d'envahir leurs territoires. La réunion s'est terminée par la publication d'une lettre ouverte dans laquelle le Réseau souligne les principaux impacts de cette agriculture intensive et dénonce ce modèle injuste et non respectueux des droits des populations autochtones. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_263_FR.pdf
Permalink[article]Résistance aux plantations de palmiers à huile en Ouganda - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2022 (01/10/2022), N°263, P. 18-20
Les plantations de palmiers à huile de Bidco, une société détenue en partie par Wilmar (deuxième plus grand exploitant international de plantations de palmiers à huile en Afrique après la Socfin), sur l’île de Kalangala, en Ouganda, ont entraîné des effets dévastateurs pour les habitant·es et leur environnement. Ces populations autochtones ont assisté à l’accaparement de leurs terres, à la destruction de leurs forêts et à la pollution de leurs ressources en eau. Or Bidco, qui prévoit de s’étendre sur l’île voisine de Buvuma, fait désormais face à la forte opposition d'un mouvement populaire. La courte vidéo présente des témoignages de résistance de la population locale à l’expansion des plantations de palmiers à huile sur leurs terres. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_263_FR.pdf
Permalink[article]Les communautés quilombola récupèrent leurs terres et leur eau après 40 ans de monoculture d'eucalyptus au Brésil - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 5-13
Dans les années 1950, le territoire quilombola de Sapê do Norte, dans l'État d'Espírito Santo, au Brésil, occupait une vaste zone dans les municipalités actuelles de São Mateus et Conceição da Barra. Environ 12 000 familles de cette communauté ont été expulsées de leurs terres traditionnelles par un processus de néocolonisation parrainé par l'État brésilien puis, dans les années 1970, par l'arrivée de l'entreprise Aracruz Celulose (aujourd'hui Suzano) et l'expansion de la monoculture d'eucalyptus à grande échelle. Après quarante ans de spoliation, les communautés autochtones ont entamé un processus de lutte pour récupérer leurs terres, leur eau et leurs moyens de subsistance. Le WRM s'est entretenu avec deux activistes quilombola sur leurs conditions de résistance difficile mais fertile. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf
Permalink[article]Plantations de palmiers à huile et accaparement de l’eau : Côte-d’Ivoire et Gabon - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 14-19
La production industrielle d’huile de palme en Côte d'Ivoire et au Gabon est gérée par cinq multinationales qui contrôlent environ 67 % de la superficie des plantations industrielles de palmiers à huile, dont les concessions ont été financées par des investissements étrangers et dont l'expansion est en progression constante. Les plantations accaparent de vastes étendues de terre et ont de nombreux impacts socio-environnementaux sur les populations et les territoires autochtones. La terre et l’eau sont interdépendantes et, dans ces régions boisées, la crise de l’eau n’existerait pas si les entreprises n’avaient pas accaparé les terres des populations locales. La raréfaction de l’eau pour les communautés qui vivent dans et autour des plantations industrielles de palmiers à huile est alarmante et semble inexorable. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf
Permalink[article]La récupération de la terre dans Misiones, Argentine : une lutte pour la justice sociale et une vie digne SAMUDIO, Miriam - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2022 (01/06/2022), N°261, P. 5-12
La coopérative Productores Independientes de Piray (PIP = Producteurs indépendants de Piray) située à Misiones, Argentine, a été créée en 2005 pour freiner l’avancée de la monoculture de pins de la transnationale Arauco et récupérer les terres des populations autochtones, afin qu'elles recouvrent la souveraineté alimentaire, leur autonomie de gestion et une vie digne. La résistance de cette coopérative de petit·es producteur·rices lui permis d'aboutir à l’expropriation de la multinationale de plantations industrielles. Après dix-huit ans de lutte, il reste encore beaucoup à faire pour les membres de PIP qui continuent leur combat collectif pour la justice sociale. Cet article du WRM relate un entretien avec Miriam Samudio, membre de PIP, sur le processus de lutte engagé et les leçons apprises. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_261_FR.pdf
PermalinkN°261 - juin 2022 - Les territoires en lutte contre les monocultures d'arbres, les méga-barrages et les aires protégées (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales)
Permalink[article]Colonisation et plantations en monoculture : une histoire d'« accaparements » à grande échelle - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars 2022 (01/03/2022), N°260, P. 5-10
Au temps de la colonisation, le contrôle des terres était vital pour les colonisateurs, qui "séparaient" les autochtones de leurs territoires en les parquant dans des plantations. Les conséquences de cette histoire coloniale continuent d'influencer la gestion des terres et d'alimenter les conflits fonciers aujourd'hui. La plupart des propriétés terriennes dans le monde sont soumises au régime de la concession (qu'il soit de droit privé ou public), issu d'une compréhension eurocentrée de la terre, ce qui engendre des résistances légitimes au sein de nombreuses populations autochtones, pour lesquelles il n'existe même pas de mot pour désigner la "terre". L'histoire des concessions foncières doit être comprise dans le contexte des racines historiques de la colonisation et de la spoliation des peuples autochtones, qui a entraîné des transformations radicales des forêts avec des effets dévastateurs à long terme. Aujourd'hui, les concessions liées aux plantations industrielles représentent encore des espaces où les terres, les moyens de subsistance, la loi et la gestion sont monopolisés par le système de plantation de type colonial. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin%20260_FR.pdf
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