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[article]100 years of hope, struggle and betrayal - In : NEW INTERNATIONALIST, July-August 2020 (01/07/2020), N°526,
La quête des Kurdes pour l'indépendance est longue et complexe. Cet article retrace cent ans d'histoire kurde, depuis le traité de Sèvres en 1920, qui dissout l'empire Ottoman et propose déjà la création d'un État kurde autonome, aussitôt refusé par le président turc Mustafa Kemal Ataturk. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le "père du nationalisme kurde" Mustafa Barzani crée le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) en Irak. Après les déportations massives de Kurdes irakiens par le régime baasiste dans les années 1970, les Kurdes d'Irak se révoltent avec le soutien de l'Iran et des États-Unis. En 1978, Abdullah Öcalan fonde en Turquie le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont l'objectif est de créer un État kurde indépendant puis il cherche à obtenir le soutien de l'Europe pour une solution pacifique du conflit turco-kurde. En 2009, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan annonce une "Initiative kurde", qui déclenche la fureur des nationalistes turcs, tandis qu'en Syrie, pendant la révolution de 2011, Bashar al-Assad consent à accorder plus de droits politiques aux Kurdes. En 2014, la situation kurde se complique avec les attaques terroristes de Daesh et la prise de la ville frontière de Kobané, qui pousse les Kurdes syriens à s'engager dans la guerre. En 2015, les Kurdes syriens réussissent à consolider leur territoire et à l'agrandir au nord de la Syrie. En 2017, les Kurdes irakiens votent majoritairement pour l'indépendance du Kurdistan lors d'un référendum interdit par les autorités syriennes. Mais la situation kurde se complique avec le retrait des troupes étatsuniennes de Syrie en 2019. https://newint.org/features/2020/06/11/100-years-hope-struggle-and-betrayal
[article]
Titre : 100 years of hope, struggle and betrayal Titre original : 100 ans d'espoir, de lutte et de trahison Type de document : document électronique Année de publication : 2020 Note générale : Article de la Rédaction NI. Une photographie intitulée : Le leader kurde Mustafa Barzani ("père du nationalisme kurde") et ses combattants lancent des rébellions contre les régimes irakiens successifs depuis les années 1940. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Droit des peuples ; Frontière ; Géopolitique ; Guerre ; Indépendance nationale ; Peuple sans État ; Histoire
Thésaurus Géographique
Kurdistan ; Syrie ; Turquie ; IrakRésumé : La quête des Kurdes pour l'indépendance est longue et complexe. Cet article retrace cent ans d'histoire kurde, depuis le traité de Sèvres en 1920, qui dissout l'empire Ottoman et propose déjà la création d'un État kurde autonome, aussitôt refusé par le président turc Mustafa Kemal Ataturk. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le "père du nationalisme kurde" Mustafa Barzani crée le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) en Irak. Après les déportations massives de Kurdes irakiens par le régime baasiste dans les années 1970, les Kurdes d'Irak se révoltent avec le soutien de l'Iran et des États-Unis. En 1978, Abdullah Öcalan fonde en Turquie le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont l'objectif est de créer un État kurde indépendant puis il cherche à obtenir le soutien de l'Europe pour une solution pacifique du conflit turco-kurde. En 2009, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan annonce une "Initiative kurde", qui déclenche la fureur des nationalistes turcs, tandis qu'en Syrie, pendant la révolution de 2011, Bashar al-Assad consent à accorder plus de droits politiques aux Kurdes. En 2014, la situation kurde se complique avec les attaques terroristes de Daesh et la prise de la ville frontière de Kobané, qui pousse les Kurdes syriens à s'engager dans la guerre. En 2015, les Kurdes syriens réussissent à consolider leur territoire et à l'agrandir au nord de la Syrie. En 2017, les Kurdes irakiens votent majoritairement pour l'indépendance du Kurdistan lors d'un référendum interdit par les autorités syriennes. Mais la situation kurde se complique avec le retrait des troupes étatsuniennes de Syrie en 2019. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2020/06/11/100-years-hope-struggle-and-betrayal Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82035
in NEW INTERNATIONALIST > N°526 (July-August 2020)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49082 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50403 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]A shot at statehood - In : NEW INTERNATIONALIST, July-August 2020 (01/07/2020), N°526,
Le Kurdistan irakien se rapproche du concept d'État-nation. La ville moderne d'Erbil se veut un temple pacifié et prospère de la consommation qui fait la fierté de ses habitant·es. En effet, pour la population locale, ici ce n'est pas l'Irak, c'est le Kurdistan ! Pour les Kurdes éparpillé·es en Irak, Iran, Syrie et Turquie, la région semi-autonome d'Erbil ouvre la possibilité d'une nation indépendante. Les Kurdes irakien·nes, dont les droits politiques ont été bafoués depuis un siècle, rêvent d'un modèle de gouvernance démocratique loin des dysfonctionnements de l'État irakien qu'iels veulent quitter. https://newint.org/features/2020/06/11/shot-statehood-rival-families
[article]
Titre : A shot at statehood Titre original : Une chance de devenir un État Type de document : document électronique Auteurs : Lorraine MALLINDER Année de publication : 2020 Note générale : Une photographie intitulée : Une galerie commerciale à Erbil, capitale du Kurdistan irakien, affiche une modernité néolibérale pour l'élite sociale consommatrice. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Collectivité territoriale ; Droit des peuples ; Indépendance nationale ; Gouvernance ; Peuple sans État
Thésaurus Géographique
Kurdistan ; IrakRésumé : Le Kurdistan irakien se rapproche du concept d'État-nation. La ville moderne d'Erbil se veut un temple pacifié et prospère de la consommation qui fait la fierté de ses habitant·es. En effet, pour la population locale, ici ce n'est pas l'Irak, c'est le Kurdistan ! Pour les Kurdes éparpillé·es en Irak, Iran, Syrie et Turquie, la région semi-autonome d'Erbil ouvre la possibilité d'une nation indépendante. Les Kurdes irakien·nes, dont les droits politiques ont été bafoués depuis un siècle, rêvent d'un modèle de gouvernance démocratique loin des dysfonctionnements de l'État irakien qu'iels veulent quitter. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2020/06/11/shot-statehood-rival-families Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82036
in NEW INTERNATIONALIST > N°526 (July-August 2020)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49082 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50403 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La dernière caravane de Tartarie MICHAUD, Sabrina - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2020 (01/04/2020), N°42, P. 22-39
Nous sommes en 1971. Après avoir reçu l'autorisation du roi d'Afghanistan, Roland et Sabrina Michaud se rendent dans le corridor du Wakhan, bordé par le Tadjikistan et le Pakistan, afin de photographier ce qu'il·elle pensent être les dernières caravanes de Tartarie, ces convois de nomades qui empruntent les rivières gelées afin de transporter des vivres à dos de chameaux. Un demi-siècle plus tard, le couple, dont les photographies légendaires ont marqué des générations de voyageur·ses, raconte pour la première fois le récit de cette expédition au cœur de l'hiver et des paysages gelés afghans.
[article]
Titre : La dernière caravane de Tartarie Type de document : texte imprimé Auteurs : Roland MICHAUD ; Sabrina MICHAUD Année de publication : 2020 Article en page(s) : P. 22-39 Note générale : Photographies originales des auteur·rices publiées en 1971 dans "National Geographic" et republiées pour la première fois dans "La dernière caravane - Pamir afghan (1967-1971)" afin d'accompagner le récit inédit de leur trois années d'expédition, paru aux Éditions Nevicata en 2019. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Afghanistan
Thésaurus Thématique
CULTURE ; Culture traditionnelle ; Nomadisme ; Ethnologie ; Identité culturelle ; Interculturalité ; Ethnie ; Peuple autochtone ; Art plastiqueRésumé : Nous sommes en 1971. Après avoir reçu l'autorisation du roi d'Afghanistan, Roland et Sabrina Michaud se rendent dans le corridor du Wakhan, bordé par le Tadjikistan et le Pakistan, afin de photographier ce qu'il·elle pensent être les dernières caravanes de Tartarie, ces convois de nomades qui empruntent les rivières gelées afin de transporter des vivres à dos de chameaux. Un demi-siècle plus tard, le couple, dont les photographies légendaires ont marqué des générations de voyageur·ses, raconte pour la première fois le récit de cette expédition au cœur de l'hiver et des paysages gelés afghans. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79128
in BOUTS DU MONDE > N°42 (printemps 2020) . - P. 22-39[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 10726 MCM P EXP BOU autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]La leçon des steppes BOUCHET, Aimée - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2020 (01/04/2020), N°42, P. 66-79
Depuis plusieurs années, les deux autrices réalisent une série documentaire, "Till Tomorrow", qui vise à recueillir le récit de populations dont le quotidien est étroitement lié à leur environnement et à la protection de la biodiversité. Elles racontent ici l'une des étapes de leur projet qui les a amenées à vivre plusieurs mois au sein d'une famille nomade, au milieu des steppes de Mongolie où, année après année, la sécheresse se fait plus forte et la neige plus lourde.
[article]
Titre : La leçon des steppes Type de document : texte imprimé Auteurs : Pauline MIGNOLA ; Aimée BOUCHET Année de publication : 2020 Article en page(s) : P. 66-79 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Mongolie
Thésaurus Thématique
CULTURE ; Culture traditionnelle ; Interculturalité ; Patrimoine culturel ; Ethnologie ; Identité culturelle ; Ethnie ; Peuple autochtoneRésumé : Depuis plusieurs années, les deux autrices réalisent une série documentaire, "Till Tomorrow", qui vise à recueillir le récit de populations dont le quotidien est étroitement lié à leur environnement et à la protection de la biodiversité. Elles racontent ici l'une des étapes de leur projet qui les a amenées à vivre plusieurs mois au sein d'une famille nomade, au milieu des steppes de Mongolie où, année après année, la sécheresse se fait plus forte et la neige plus lourde. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79132
in BOUTS DU MONDE > N°42 (printemps 2020) . - P. 66-79[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 10726 MCM P EXP BOU autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]Saving rivers, saving lives - In : NEW INTERNATIONALIST, March-April 2020 (01/03/2020), N°524,
Une âpre lutte s'est engagée entre les habitant·es de Baram, pour défendre leurs terres, leurs rivières et leurs conditions de vie, et le gouvernement malaisien à la vision controversée du développement. La population du Sarawak se bat pour apporter une source d'énergie durable et renouvelable aux communautés locales, plutôt que le projet de mégastructure de barrage déployé par le gouvernement. L'État du Sarawak sur la côte nord de Bornéo renferme l'une des forêts tropicales à la biodiversité la plus menacée au monde. Mais l'économie du Sarawak est à la traîne, ce qui a conduit le gouvernement malaisien à élaborer un plan de développement industriel massif, incluant un projet de barrage hydroélectrique géant collectant les eaux des rivières de la région. Comme le déplore Kallang, 69 ans, membre du peuple Kenyah : "Nous avons des droits coutumiers sur nos terres, mais le gouvernement les a transférés aux bûcherons industriels, aux plantations d'huile de palme et aux compagnies minières". https://newint.org/features/2020/02/10/feature-saving-rivers-saving-lives
[article]
Titre : Saving rivers, saving lives : Sauver les rivières, sauver des vies Type de document : document électronique Auteurs : Veronique MISTIAEN Année de publication : 2020 Note générale : Une photographie intitulée : Habitant·es des villages du district de Baram, dans le Sarawak, manifestant contre le projet de barrage. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ; Accaparement de terres ; Barrage ; Déforestation ; Droit des peuples ; Droit coutumier ; Infrastructure ; Peuple autochtone ; Politique économique ; Stratégie de développement
Thésaurus Géographique
MalaisieRésumé : Une âpre lutte s'est engagée entre les habitant·es de Baram, pour défendre leurs terres, leurs rivières et leurs conditions de vie, et le gouvernement malaisien à la vision controversée du développement. La population du Sarawak se bat pour apporter une source d'énergie durable et renouvelable aux communautés locales, plutôt que le projet de mégastructure de barrage déployé par le gouvernement. L'État du Sarawak sur la côte nord de Bornéo renferme l'une des forêts tropicales à la biodiversité la plus menacée au monde. Mais l'économie du Sarawak est à la traîne, ce qui a conduit le gouvernement malaisien à élaborer un plan de développement industriel massif, incluant un projet de barrage hydroélectrique géant collectant les eaux des rivières de la région. Comme le déplore Kallang, 69 ans, membre du peuple Kenyah : "Nous avons des droits coutumiers sur nos terres, mais le gouvernement les a transférés aux bûcherons industriels, aux plantations d'huile de palme et aux compagnies minières". Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2020/02/10/feature-saving-rivers-saving-lives Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82022
in NEW INTERNATIONALIST > N°524 (March-April 2020)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 48907 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 42488 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]View from Brazil - In : NEW INTERNATIONALIST, March-April 2020 (01/03/2020), N°524,
Jair Bolsonaro use de divers moyens pour dénier le droit à la terre des peuples autochtones au Brésil. Tout en promettant qu'il n'y aurait plus aucune démarcation officielle des territoires autochtones, le président brésilien contribue activement à la "libération" des mêmes terres pour une exploitation économique de grande ampleur par des personnes et des entreprises non autochtones, telles que les propriétaires de ranchs géants, les producteurs de soja, les bûcherons, les mineurs et les accapareurs de terre en tout genre. L'invasion des terres et des villages des peuples autochtones de l'Amazonie est tolérée, voire encouragée de façon non officielle, ce qui génère une escalade de la violence et des assassinats. https://newint.org/features/2020/02/10/view-brazil
Permalink[texte imprimé]40 ans d'exil OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), - FONTENAY SOUS BOIS : OFFICE FRANÇAIS DE PROTECTION DES REFUGIES ET APATRIDES (OFPRA), 2020, 100 P.
L’année 2019 marquait le 80e anniversaire de la Retirada, cet exode de près d’un demi-million de Républicains espagnols qui, chassés de leur pays par la victoire des troupes franquistes à la fin de la guerre d’Espagne, se sont présentés à la frontière française en février 1939. Ces réfugiés espagnols en France ont joué un grand rôle dans les début de l'OFPRA, l'Office français des réfugiés et apatrides, créé en 1952, ainsi que dans la mise en place des procédures pour les demandes de protection.
Permalink[document électronique]Chili : la société civile contre le néolibéralisme et le conservatisme Bioforce Vénissieux, - PARIS : RESEAU D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE (RITIMO), 2020/03, N.P.
De la crise sociale dénonçant l’existence d’une élite intouchable, héritée du système Pinochet, à l'éclosion du féminisme chilien face au capitalisme et au patriarcat, en passant par la privatisation de l'eau ou des territoires mapuche jusqu'au récent durcissement de la politique migratoire du pays, ce dossier revient sur les nombreuses inégalités qui frappent le Chili et qui, ces trois dernières décennies, ont augmenté au même rythme que la croissance économique du pays.
Public :
https://www.ritimo.org/Chili-la-societe-civile-contre-le-neoliberalisme-et-le-conservatisme
Permalink[texte imprimé]Une décolonisation au présent : Kanaky-Nouvelle-Calédonie, notre passé, notre avenir CONFAVREUX, Joseph, DELAPORTE, Lucie ; FOUTEAU, Carine - PARIS : LA DECOUVERTE, 2020, 211 P.
Cet ouvrage collectif est le fruit de plusieurs mois de reportages et d’enquêtes sur le terrain, quelques mois avant le deuxième référendum sur l’indépendance de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie du 4 octobre 2020. Il rappelle les grandes étapes de l’histoire coloniale de ce territoire, l’époque du grand embrasement des années 1980 dont la mémoire est toujours vivante et le processus de décolonisation négociée mis en place avec les accords de Matignon en 1988 et de Nouméa dix ans plus tard. Il fait entendre la parole des différentes composantes de la société calédonienne, véritable mosaïque ethnique, à la fois fracturée par de profondes inégalités et riche de sa diversité culturelle et humaine. Dans la postface, Edwy Plenel de Mediapart, invite à une réflexion sur l’enjeu, pour la France, de mettre fin à un legs d’injustice en réussissant sa première décolonisation sans violence et pour les Calédoniens comme pour l’État français, à faire preuve d’une intelligence politique collective et d’inventivité institutionnelle.
Permalink[document électronique]Exclus et traumatisés : la situation des mineurs non accompagnés en France MSF (Médecins sans frontières), - PARIS : MEDECINS SANS FRONTIERES (MSF), 2020/11,
En 2020, la situation des mineur·es non-accompagné·es en France ne s’est pas améliorée. Cet article revient sur les difficultés de leur parcours migratoire, la complexité du système français pour la reconnaissance de la minorité et de l'isolement qui conduit bien souvent ces jeunes à la rue et les difficultés d'accès aux soins.
Public :
https://www.msf.fr/actualites/exclus-et-traumatises-la-situation-des-mineurs-non-accompagnes-en-france
PermalinkN°41 - hiver 2020 - Histoires du Pacifique (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[texte imprimé]Lo-TEK : Design by radical indigenism WATSON, Julia, DAVIS, Wade - COLOGNE (ALLEMAGNE) : TASCHEN, 2020, 418 P.
Lo-TEK, abréviation de Traditional Ecological Knowledge (savoir écologique traditionnel), est un ensemble de connaissances, pratiques et croyances multigénérationnelles, montrant que l'innovation autochtone est sophistiquée et conçue pour fonctionner de façon durable avec des écosystèmes complexes, pour vivre en symbiose avec la nature. Quatre chapitres intitulés Montagnes, Forêts, Déserts et Milieux humides présentent des technologies autochtones en architecture, agroécologie, et gestion des milieux au Pérou, en Tanzanie, au Kenya, en Iran, en Irak, en Inde et en Indonésie. (D'après le résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Max Havelaar DOUWES DEKKER, Eduard dit Multatuli, - ARLES : ACTES SUD, 2020/11, 496 P.
Faisant figure de "lanceur d’alerte" du XIXe siècle, l'auteur décrit et dénonce les conditions d’exploitation de la population javanaise par l’administration coloniale néerlandaise et ses auxiliaires de l’aristocratie locale. Témoin lui-même de la situation de l'époque, il s'appuie sur le personnage original de Max Havelaar, avatar de papier, pour construire son histoire romancée de la vie du premier Blanc à s'élever contre l'impérialisme des colons, à faire respecter les droits des peuples autochtones et à vouloir établir des relations commerciales équitables avec les communautés locales.
Permalink[texte imprimé]Payer la terre : À la rencontre des premières nations des territoires du Nord-Ouest canadien SACCO, Joe, - PARIS : FUTUROPOLIS, 2020, 262 P.
L'auteur raconte l'histoire des Denes, peuple autochtone vivant au nord-ouest du Canada. Les ayant rencontrés par deux fois, il évoque leurs traditions, restées intactes pour certaines et leurs premières confrontations avec les conquérants britanniques. Il raconte également leur acculturation progressive avec la découverte de pétrole et d'or sur leur territoire. Les Denes ont donné la terre où ils vivaient en échange de la promesse d'une annuité de quelques dollars, de quelques outils et de médailles pour leurs chefs. Aujourd'hui, c'est la fracturation hydraulique pour le gaz de schiste, avec les pollutions qu'elle entraîne, qui s'ajoute à leur spoliation initiale.
Permalink[article]Le "Waranà" des Indiens Sateré Mawé : plante amazonienne en voie de globalisation et extension des frontières du commerce équitable - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2019-4 (17/12/2019), N°240, P. 95-122
Le "Waranà" est le nom original en langue Sateré Mawé, d'une plante connue internationalement comme le "guaranà", pour ses vertus dynamisantes. Ce végétal est aujourd'hui vendu dans 170 pays sous la forme de boissons énergisantes. Depuis les années 1990, le guaranà est l'objet de formes alternatives de commercialisation. Dans ce cas, la certification commerce équitable dépasse cette seule activité, pour englober les questions posées par la biodiversité, les populations autochtones et le partage des avantages.
Permalink[article]En Malaisie, au cœur de la forêt - In : L'AGE DE FAIRE, octobre 2019 (01/10/2019), N°145, P. 6-7
Pour prouver aux autorités malaisiennes que la forêt est indispensable à leur existence, des communautés de chasseurs-cueilleurs et d'essarteurs ont recours à la cartographie participative pour recenser leurs lieux de culture, de cueillette, d'habitation et de culte. Toutes utilisent la forêt primaire pour perpétuer leur culture traditionnelle et compléter leurs revenus. Arpenter le terrain, relever les cotes puis établir des cartes topographiques permet aux populations autochtones de partager leur histoire et de se réapproprier la géographie de leurs terres ancestrales.
Permalink[article]À Madagascar, des écolos jouent aux colons - In : L'AGE DE FAIRE, septembre 2019 (01/09/2019), N°144, P. 17
Depuis 2010, des Européens du tourisme vert investissent le massif du Makay, à Madagascar. Sous le vernis de projets écologiques séduisants et d'écodéveloppement, les populations locales sont malmenées, leur équilibre de vie et leur culture traditionnelle menacés. L'auteur dénonce les pratiques d'un néocolonialisme vert, qui ne dit pas son nom : création d'une réserve naturelle protégée sans consulter les populations locales, édification d'une école "à l'occidentale" qui détruit la culture malgache, arnaque de l'écovolontariat auprès des jeunes Européens prêts à s'engager dans "une mission humanitaire".
Permalink[article]Uranium country - In : XXI, automne 2019 (01/09/2019), N°48, P. 106-115
Deuxième producteur mondial d'uranium, le Canada a favorisé l'extractivisme incontrôlé de son géant minier Cameco (Canadian Mining and Energy Corporation), au Canada et aux États-Unis, et a laissé la firme piller les territoires des peuples autochtones dès les années 1940. Dans la province du Saskatchewan, à la frontière Sud avec les États-Unis, les Dene occupent une terre dite "aux 100 000 lacs", réservoir naturel d'eau douce, qui recèle aussi une réserve de 480 000 tonnes d'uranium. Les terres de trappe ancestrales des Dene sont devenues "le couloir de l'uranium" traversé par une saignée de 200 kilomètres à travers la toundra, où Cameco exploite 4 mines. Dans un respect de façade du droit des peuples, les Dene ont conservé le droit de chasser des animaux (malades), pêcher des poissons (avariés) et ramasser des baies (contaminées) par les boues toxiques.
Permalink[article]Politique et environnement dans la Moskitia nicaraguyenne (1960-2018) - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2019/2 (01/07/2019), N°113, P. 83-102
La Moskitia est une zone de forêt tropicale sur la côte Pacifique du Nicaragua. Elle est habitée par des peuples amérindiens et créoles qui ont vécu longtemps en marge de l'empire espagnol et n'ont été intégrés au Nicaragua qu'en 1892. Ils revendiquent leur autonomie, d'où leur opposition à la révolution sandiniste, leur alliance avec la "Contra" et la guerre civile de six ans (1981-1987) qui a suivi. Finalement un large statut d'autonomie a été accordé à ces peuples autochtones, mais en même temps que se mettait en place des institutions démocratiques se développait la corruption et le trafic de drogue. Les espaces forestiers subissent également les attaques des éleveurs et des agriculteurs. L'avancée des défrichements réduit l'espace dévolu aux peuples autochtones ainsi, la "Moskitia" devient le symbole des injustices faites aux Amérindiens.
Permalink[article]Dépossession foncière, transition agraire et capacité d'adaptation : Devenir des populations autochtones de Ratanakiri (Cambodge) TORRICO RAMIREZ, Andres - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2019-2 (06/06/2019), N°238, P. 291-322
Depuis le milieu des années 2000, le Nord-Est du Cambodge connaît une transition agraire rapide et radicale, impulsée par des entreprises agricoles, achetant en partie, ou accaparant des terres appartenant aux populations autochtones. Cette mutation coïncide avec une forte immigration khmère venue du Sud. Les ménages autochtones dépossédés tentent de réorganiser leurs activités productives avec les terres qui leur restent. Sans grand succès et au prix d'un fort endettement.
Permalink[article]Dettes coloniales et réparations NZUZI, Victor ; AZIKI, Omar - In : LES AUTRES VOIX DE LA PLANETE (AVP), 1er trimestre 2019 (01/04/2019), N°76, 104 P.
Les dettes coloniales dont traite ce dossier sont de plusieurs natures. Le cas emblématique et historique est celui de la dette haïtienne : une indemnité de 150 millions de francs-or exigée par la France en 1825, en échange de la reconnaissance de l'indépendance de la jeune République et de l'abolition de la traite des esclaves. Au début du XXe siècle le remboursement de cette somme colossale absorbait les 4/5e du budget d'Haïti. D'une manière plus générale, les dettes coloniales résultent d'emprunts faits par les puissances colonisatrices auprès de la Banque mondiale pour maximiser l'exploitation de leurs colonies. Au moment de leur accession à l'indépendance, les créances ont été transférées aux peuples colonisés. Certains articles soulignent l'impact du système colonial sur les droits des femmes, sur les migrations et sur l'appauvrissement des populations du Sud, sur l'environnement dégradé par ce système tentaculaire d'injustice et d'oppression. Actuellement différentes revendications sont avancées. Le premier pas vers des relations bilatérales justes et équitables serait de reconnaître que les pays dits endettés sont en réalité les créanciers. Le second pas pourrait alors consister à engager des réparations pour ces crimes humains, économiques et écologiques. La seconde partie du dossier se concentre sur les différentes formes concrètes que peuvent prendre ces réparations.
PermalinkN°308 - mars 2019 - Devoir de vigilance : Les multinationales traînent les pieds (Bulletin de FAIM ET DEVELOPPEMENT MAGAZINE) / Marion CHASTAIN
PermalinkS.N. - janvier-mars 2019 - 2019 : Année internationale des langues autochtones (Bulletin de LE COURRIER DE L'UNESCO) / Vincent DEFOURNY
Permalink[vidéo]Bolivie : Le dernier des Mohicans - ISSY LES MOULINEAUX : ARTE, 2019, 1 DVD, 26 mn.
"En octobre 2019, Evo Morales se présente pour la 4e fois à la présidence de son pays, bien qu’il ait perdu en 2016 le référendum constitutionnel qui devait lui permettre de briguer un nouveau mandat présidentiel… En effet, une décision du Tribunal constitutionnel, passant outre ce référendum, l'y autorise. Evo Morales, chef d’État d’origine amérindienne arrivé au pouvoir en Bolivie depuis 2006, intrigue. Est-il l’homme providentiel, comme en témoigne son excellent bilan économique et la promotion sociale de la majorité indigène, ou un dictateur en puissance qui réprime toute contestation ? Comment peut-il à la fois sacraliser la nature et favoriser l’extraction sans retenue des ressources naturelles ?" (Résumé de l'éditeur).
Public : Lycée (15-17 ans);Enseignant / animateur;Adulte
Permalink[texte imprimé]Bolivie : l'illusion écologiste BOISSIEU, Dimitri de, - MONTREAL (CANADA) : ECOSOCIETE, 2019/07, 321 P.
En 2006, Evo Morales est devenu le premier président amérindien de Bolivie. Lors de nombreux sommets internationaux, son discours écologiste est remarqué. Valorisant les cultures ancestrales des peuples autochtones et identifiant le capitalisme comme principal responsable du saccage de la planète, il plaide pour le "bien vivre en harmonie avec la nature" et pour le respect de la "Terre Mère", la Pachamama, divinité andine significative pour les habitant.es des hautes terres. Dimitri de Boissieu décide d'enquêter sur la concrétisation de ces intentions écologiques dans une région à la biodiversité exceptionnelle : le corridor Amboro-Madidi. Le récit de son itinéraire à travers les aires naturelles protégées de Bolivie révèle que le gouvernement d'Evo Morales, loin d'avoir renoncé aux dogmes de la croissance économique et de l'extractivisme, n'a pas réussi à mettre en place un État véritablement écosocialiste comme beaucoup l'espéraient.
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