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[article]Le vieux rafiot du lac Tanganyika - In : BOUTS DU MONDE, hiver 2017 (01/01/2017), N°29, P. 72-81
Julie Clavier ne savait pas ce qui l'attendait lorsqu'elle a embarqué sur le Liemba, le plus vieux bateau du monde encore en activité. Depuis 1916, le vieux rafiot, à l'origine canonnier allemand reconverti en bateau de commerce, traverse le lac Tanganyika, reliant Kigoma au nord de la Tanzanie à la frontière avec la Zambie, au sud du pays. Ce voyage de plusieurs jours, loin des terres, plonge au cœur de l'effervescence africaine car le Liemba constitue le nerf commercial de la région. Le bateau est rempli à ras bord de toutes marchandises : ballots ficelés, bidons, sacs de riz, volailles vivantes, vélos, machines, sans compter l'embouteillage humain qui règne sur le pont. Au fil des escales, la vie s'organise à bord, sous l'œil amusé mais vigilant du capitaine, qui tente comme il peut d'assurer la sécurité des biens et des personnes.
[article]
Titre : Le vieux rafiot du lac Tanganyika Type de document : texte imprimé Auteurs : Julie CLAVIER Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 72-81 Note générale : Carte de la Tanzanie. Photographies de l'auteure. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Société ; Transport fluvial ; Interculturalité ; Tourisme
Thésaurus Géographique
Tanzanie ; ZambieRésumé : Julie Clavier ne savait pas ce qui l'attendait lorsqu'elle a embarqué sur le Liemba, le plus vieux bateau du monde encore en activité. Depuis 1916, le vieux rafiot, à l'origine canonnier allemand reconverti en bateau de commerce, traverse le lac Tanganyika, reliant Kigoma au nord de la Tanzanie à la frontière avec la Zambie, au sud du pays. Ce voyage de plusieurs jours, loin des terres, plonge au cœur de l'effervescence africaine car le Liemba constitue le nerf commercial de la région. Le bateau est rempli à ras bord de toutes marchandises : ballots ficelés, bidons, sacs de riz, volailles vivantes, vélos, machines, sans compter l'embouteillage humain qui règne sur le pont. Au fil des escales, la vie s'organise à bord, sous l'œil amusé mais vigilant du capitaine, qui tente comme il peut d'assurer la sécurité des biens et des personnes. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74474
in BOUTS DU MONDE > N°29 (hiver 2017) . - P. 72-81[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité MCM01651 MCM P EXP BOU autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [texte imprimé]Voix d'ici, voies d'ailleurs Centre éducatif Tréméac, - NANTES : CENTRE EDUCATIF TREMEAC, 2017, 55 P.
Une dizaine de jeunes d'origine étrangère ont écrit, peint et dessiné leur histoire de vie, pour "faire entendre ce qu'ils ont à dire sur la société qui les entoure, ce qui compte pour eux, leurs valeurs". Ces traces intimes parlent d'accueil, d'acculturation, de placement, de violence mais aussi du pays perdu et de sa douceur idéalisée. Ces textes sont offerts en partage au lecteur anonyme, comme une possible rencontre interculturelle.
Titre : Voix d'ici, voies d'ailleurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Centre éducatif Tréméac, Coordinateur Editeur : NANTES : CENTRE EDUCATIF TREMEAC Année de publication : 2017 Importance : 55 P. Note générale : Cet ouvrage est le résultat d'un atelier d'écriture proposé aux jeunes du foyer Tréméac à Nantes. Cahier d'illustrations en fin d'ouvrage. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Production culturelle ; Société ; Jeunesse ; Immigré·e ; Acculturation ; Interculturalité
Thésaurus Géographique
France ; MondeRésumé : Une dizaine de jeunes d'origine étrangère ont écrit, peint et dessiné leur histoire de vie, pour "faire entendre ce qu'ils ont à dire sur la société qui les entoure, ce qui compte pour eux, leurs valeurs". Ces traces intimes parlent d'accueil, d'acculturation, de placement, de violence mais aussi du pays perdu et de sa douceur idéalisée. Ces textes sont offerts en partage au lecteur anonyme, comme une possible rencontre interculturelle. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=72797 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité MCM01736 MCM P INI TRE autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]Les politiques d'"itorero" au Rwanda BOISTELLE, Herrade ; BANCEL, Nicolas - In : REVUE TIERS MONDE, octobre-décembre 2016 (30/12/2016), N°228, P. 101-120
"Itorero" est une institution éducative et guerrière qui existait au temps des royaumes tutsi d'avant la colonisation. Après le génocide de 1994, le gouvernement actuel du Rwanda (le Front patriotique rwandais, FPR) a choisi de ressusciter cette ancienne tradition afin de reconstruire une nation et une citoyenneté. Le sport et surtout le football en est le vecteur le plus important. Les savoirs sont transmis et diffusés dans des "académies" scolaires, militaires, administratives et diasporiques. Beaucoup d'observateurs restent sceptiques quant à la capacité du dispositif à faire disparaître la vieille dualité ethno-politique qui divise encore la nation.
[article]
Titre : Les politiques d'"itorero" au Rwanda : Un dispositif éducatif et guerrier à l'épreuve de la reconstruction nationale Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas RIOT ; Herrade BOISTELLE ; Nicolas BANCEL Année de publication : 2016 Article en page(s) : P. 101-120 Note générale : Notes et bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Guerre civile ; Génocide ; Réconciliation nationale ; Nationalité ; Culture traditionnelle ; Éducation
Thésaurus Géographique
RwandaRésumé : "Itorero" est une institution éducative et guerrière qui existait au temps des royaumes tutsi d'avant la colonisation. Après le génocide de 1994, le gouvernement actuel du Rwanda (le Front patriotique rwandais, FPR) a choisi de ressusciter cette ancienne tradition afin de reconstruire une nation et une citoyenneté. Le sport et surtout le football en est le vecteur le plus important. Les savoirs sont transmis et diffusés dans des "académies" scolaires, militaires, administratives et diasporiques. Beaucoup d'observateurs restent sceptiques quant à la capacité du dispositif à faire disparaître la vieille dualité ethno-politique qui divise encore la nation. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71336
in REVUE TIERS MONDE > N°228 (octobre-décembre 2016) . - P. 101-120[article][article]Apprendre à voyager d'une langue à l'autre - In : SILENCE, décembre 2016 (01/12/2016), N°451, P. 32-33
Créole, italien, sangô, espagnol, arabe, chinois, albanais... en France, un enfant sur trois parle une autre langue que le français à la maison, plus en zone urbaine qu'en zone rurale. Silence donne en exemple une commune de la banlieue lyonnaise, Rillieux-la-Pape, où des initiatives locales revalorisent ce plurilinguisme souvent mis de côté par les institutions.
[article]
Titre : Apprendre à voyager d'une langue à l'autre Type de document : texte imprimé Auteurs : Manon DENIAU Année de publication : 2016 Article en page(s) : P. 32-33 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Éducation ; Langue maternelle ; Enseignement
Thésaurus Géographique
FranceRésumé : Créole, italien, sangô, espagnol, arabe, chinois, albanais... en France, un enfant sur trois parle une autre langue que le français à la maison, plus en zone urbaine qu'en zone rurale. Silence donne en exemple une commune de la banlieue lyonnaise, Rillieux-la-Pape, où des initiatives locales revalorisent ce plurilinguisme souvent mis de côté par les institutions. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=71172
in SILENCE > N°451 (décembre 2016) . - P. 32-33[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité CitPerio-300-451 autres textes imprimés 14 - CITIM (Caen) Disponible 64928 PER-451 autres textes imprimés 29 - CICODES (Quimper) Disponible 18893 CM Silence 451 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Exclu du prêt 65078 CR53 SIL 451 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Exclu du prêt LAC310/451 PER 310 autres textes imprimés 95 - LA CASE (Villiers Le Bel) Exclu du prêt [article]La réforme contemporaine des médersas en Côte d'Ivoire - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/4 (01/12/2016), N°80, P. 123-140
L'enseignement islamique en Côte d'Ivoire fut le précurseur du système éducatif du pays. Les médersas, écoles coraniques traditionnelles qui étaient sous l'autorité d'un individu ou d'une collectivité ont peu à peu été remplacées sous l'administration coloniale par des médersas sous la tutelle du ministère de l'intérieur. Cependant la part de l'enseignement religieux était telle que les débouchés sur le marché du travail s'avéraient infimes. Aussi à partir des 1990, l’État a signé une convention avec les différentes organisations islamiques concernées, afin de réduire les horaires de l'enseignement coranique. Mais l'intégration des écoles islamiques au programme éducatif national de la Côte d'Ivoire est toujours en cours et de nombreux établissements ne remplissent pas les conditions de reconnaissance. L'enseignement professionnel islamique privé se substitue aux médersas.
[article]
Titre : La réforme contemporaine des médersas en Côte d'Ivoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Issouf BINATÉ Année de publication : 2016 Article en page(s) : P. 123-140 Note générale : 1 figure, 1 tableau, notes infrapaginales, bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Religion ; Islam ; Enseignement ; Formation professionnelle ; Système éducatif ; Secteur privé
Thésaurus Géographique
Côte d'IvoireRésumé : L'enseignement islamique en Côte d'Ivoire fut le précurseur du système éducatif du pays. Les médersas, écoles coraniques traditionnelles qui étaient sous l'autorité d'un individu ou d'une collectivité ont peu à peu été remplacées sous l'administration coloniale par des médersas sous la tutelle du ministère de l'intérieur. Cependant la part de l'enseignement religieux était telle que les débouchés sur le marché du travail s'avéraient infimes. Aussi à partir des 1990, l’État a signé une convention avec les différentes organisations islamiques concernées, afin de réduire les horaires de l'enseignement coranique. Mais l'intégration des écoles islamiques au programme éducatif national de la Côte d'Ivoire est toujours en cours et de nombreux établissements ne remplissent pas les conditions de reconnaissance. L'enseignement professionnel islamique privé se substitue aux médersas. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75102
in AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD > N°80 (2016/4) . - P. 123-140[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 34369 CM Autrepart N°80 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible BUHDL0063721 PV 165/80 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible [article]Agir au niveau de l'éducation ? - In : SILENCE, novembre 2016 (01/11/2016), N°450, P. 5-10
Depuis 1995 où "le genre" a été intégré dans le rapport final de la quatrième conférence mondiale des femmes, la question du genre est de plus en plus évoquée dans les programmes de l'Education nationale. Silence a interrogé ceux et celles qui agissent dans le domaine de l'éducation alternative sur leurs pratiques en ce domaine. Plusieurs structures ont créé leur propre matériel pédagogique et y ont intégré la question de la parité pour d'autres, les activités sont mixtes (tricot, sport, bricolage, cuisine).
Permalink[article]88 temples - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 46-57
L'île de Shikoku au Japon recèle 88 temples bouddhistes, qui dessinent l'itinéraire du plus important pèlerinage bouddhiste au Japon. Yann Breton a revêtu l'habit blanc sacré du "henro" (pèlerin bouddhiste), symbolisant la pureté, et a coiffé le chapeau de paille protecteur portant l'inscription "dogyo ninin" (sous la protection de Kukaî). La route s'étend sur 1100 kilomètres et le pèlerinage dure 50 à 60 jours. Chaque temple possède une mission d'aide aux croyants et aux âmes perdues. Dans son carnet de voyage, le pèlerin Yann Breton prend des notes et dessine les temples, les moines et les paysages, en souvenir de son passage.
Permalink[article]Achoura - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 102-111
Les images violentes d'Achoura, célébrée chaque année pendant le mois de Muharram (novembre) par les musulmans chiites, impressionnent et déconcertent les voyageurs. Kares Le Roy a choisi de se rendre à Muharram, haut lieu de pèlerinage au nord de l'Iran, et d'approcher son appareil photo au plus près des deux millions de croyants qui convergent vers cette ville sainte. Achoura commémore l'assassinat de Hussein, fils du calife Ali, à l'origine de la scission des chiites et des sunnites. Cette fête symbolise la lutte contre l'oppression et l'injustice. En mémoire du martyre de Hussein, les pèlerins se flagellent à l'aide de chaînes ou se martèlent la poitrine, au rythme des chants religieux.
Permalink[article]Actualité de Fanon dans les mouvements étudiants sud-africains contemporains : un entretien avec Achille Mmembe MBEMBE, Achille - In : POLITIQUE AFRICAINE, octobre 2016 (01/10/2016), N°143, P. 169-183
Dans cet entretien, Achille Mbembe, intellectuel engagé dans le débat sur la décolonisation, s'intéresse à l'influence de Frantz Fanon dans les transformations contemporaines de l'Université sud-africaine et au sein des mouvements étudiants en Afrique du Sud.
PermalinkN°28 - automne 2016 - Bons dieux ! (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]Convergence éducative et déterminants socio-économiques : analyse spatiale sur des données marocaines AMAGHOUSS, Jabrane - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2016/4 (01/10/2016), N°176, P. 93-116
Le rapprochement des niveaux de développement économique constitue une préoccupation majeure des politiques régionales au Maroc. Ce problème se manifeste en particulier par l’existence d’un grand nombre de régions pauvres dont les performances scolaires sont faibles. Basé sur des données provinciales du recensement général de la population et de l’habitat de 2004 et 1994 et sur l’analyse des données spatiales, l’objet de ce travail est d’analyser les disparités dans le système éducatif marocain et, ensuite, de montrer dans quelle mesure les inégalités spatiales dans l’éducation sont conditionnées par les inégalités socio-économiques.
Permalink[article]L'éducation, une responsabilité écologique - In : SILENCE, octobre 2016 (01/10/2016), N°449, P. 34-35
Silence a mené une enquête auprès de ses lecteurs et s'est intéressé à leurs choix d'éducation. Font-ils un lien entre l'éducation qu'ils ont inculquée à leurs enfants et à leurs propres valeurs écologistes ? Les personnes ayant répondu ont détaillé leur pensée et un débat intéressant en est ressorti : l'alimentation biologique, un potager dans le jardin, des écoles alternatives...
Permalink[article]Holi - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 78-89
La Holi, appelée aussi fête des couleurs, est la fête hindoue de l'équinoxe de printemps, célébrée dans toute l'Inde durant deux jours, au cours de la pleine lune en février-mars. Pour le voyageur, c'est surtout l'occasion de vivre en direct cette fête qui fascine tant les Occidentaux. Au printemps 2013, Pascal Mannaerts met le cap sur la ville de Vrindavan, emballe son appareil-photo dans un sac en plastique pour le protéger du tourbillon de pigments et se fraye un chemin dans la foule compacte venue célébrer le dieu Krishna. L'atmosphère est à la joie car la Holi est le moment où les castes se mêlent, où les riches et les pauvres, les femmes et les hommes oublient les codes sociaux et font la fête ensemble.
PermalinkN°60 - 4e trimestre 2016 - Matéo Maximoff : Un écrivain rom dans le siècle (Bulletin de ETUDES TSIGANES)
Permalink[article]Les pèlerins de haute altitude - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 122-131
Sur les pentes andines abruptes, le pèlerinage de Qoyllurity, au Pérou, rassemble près de 80000 fidèles en habits d'apparat, chargés de dizaines de kilos pour survivre pendant trois jours à 4500 mètres d'altitude. Au coeur de la montagne, le soleil disparaît tôt dans l'après-midi, abandonnant les pèlerins au souffle glacé des hauteurs. Pour ne pas mourir de froid, les croyants dansent jusqu'au bout de la nuit, au rythme des chants mêlés de culture inca et de catholicisme. Au matin commence une étrange cérémonie initiatique : en hommage aux forces de la nature, les pèlerins s'agenouillent dans la neige, y plongent leurs poings fermés pendant plusieurs minutes puis, prenant la position du pénitent, se font fouetter avec une chicote de cuir.
Permalink[article]Refuges - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 36-45
Xavier Vallais ne savait pas s'il pourrait franchir le col de Roncevaux ni ce qu'il trouverait le long du mythique chemin qui mène en Galice. Durant tout un mois de mai, il marche et traverse la Navarre, le Pays basque et les Pyrénées. De refuges en monastères, il apprécie l'atmosphère chaleureuse réservée aux pèlerins depuis des siècles, comme au logis de Roncevaux qui affiche à l'entrée le texte de la Preciosa datant du XIIIe siècle : "La porte est ouverte pour tous, malades et bien-portants, chrétiens et païens, aux juifs, aux hérétiques, aux oisifs, aux vaniteux, aux bons et aux impies". S'étant reconnu dans la liste, l'auteur pousse la porte, curieux de nouvelles rencontres qui alimenteront son carnet de route.
Permalink[article]Réfugiés, la leçon des Glières JOSEPH, Karl - In : LA CHRONIQUE D'AMNESTY, octobre 2016 (01/10/2016), N°359, P. 32-36
Dans un lycée professionnel d'Annecy, un élève réfugié afghan a bouleversé ses camarades en racontant son terrible périple pour arriver là. Une classe de ce lycée a décidé d'écrire un livre à ce sujet. Ce reportage raconte leur séjour au centre de la FOL 74 sur le plateau des Glières (haut lieu de la résistance) pour avancer ce travail avec leurs professeurs, un écrivain et une chargée de coopération internationale. Les jeunes se partagent le travail avec enthousiasme...
Permalink[article]Rio de Janeiro 2016 ou les travers de la ville olympique LUNA FREIRE, Leticia de ; BAUTES, Nicolas - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2016/4 (01/10/2016), N°103, 118 P.
Il s'agit d'une lecture critique du projet d'accueillir les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, sachant qu'ils allaient se dérouler en pleine crise financière de l’État fédéral, d'où les coupes dans d'autres budgets, et en pleine crise sanitaire due au virus Zika. Ce n'était pas la première fois que le ville de Rio accueillait de grands évènements internationaux entraînant chaque fois des modifications de l'espace urbain, notamment dans les moyens de transport et sur les plans de circulation. Les articles se font l'écho des critiques qui ont précédé l'ouverture des jeux, soit sur la pertinence des choix d'aménagement de la métropole, soit du point de vue social. En effet, la logique d'intervention dans le réaménagement de l'espace a conduit les autorités à reloger les habitants de certaines favelas dans des lointaines périphéries pour des spectacles dont le prix était prohibitif pour un public populaire.
Permalink[article]Ruelles tortueuses et dieux en pagaille - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 57-69
De juin à août 2015, Fred Lauk a séjourné à Bénarès, ville sacrée de l'Inde, pour s'imprégner de l'atmosphère religieuse des lieux et côtoyer la population au plus près. Dans les ruelles surpeuplées et surchauffées de la ville, il a rencontré de fervents croyants, mais aussi des illuminés, des voyous, des malades et des touristes venus du monde entier. Il s'est approché des Intouchables, seuls habilités à manipuler les morts et à préparer le bûcher sur le "burning ghat" (quai de crémation). Là, le sacré rejoint les vicissitudes humaines : les murs colorés des temples et des maisons du quai sont noircis jusqu'à mi-hauteur, les vaches en liberté se nourrissent des fleurs des colliers mortuaires, les restes de crémation flottent sur le Gange et les orpailleurs tamisent les cendres pour récupérer l'or des bijoux des morts.
Permalink[article]Les rumeurs de la Kumbha Mela - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 70-77
Kumbha Mela, ces mots sont à la une de tous les journaux indiens pendant le mois de Vaishakha (novembre) 2016. Il s'agit du plus grand rassemblement religieux au monde. Tous les douze ans seulement, la Kumbha Mela réunit à Allahabad des millions d'hindouistes venus de tous les États de l'Inde. Une mosaïque d'ethnies offre alors un exemple vivant de la diversité des cultures, des langues et des coutumes vestimentaires. Parfois simples, parfois extravagantes, les tenues arborées par les hommes vont du blanc mat au safran éclatant. Les sâdhus, considérés comme des saints, sont reconnaissables à leur turban, leurs dreadlocks et leur longue barbe. Un panorama unique s'offre aux voyageurs : sur le sable, des routes provisoires ont été posées et des ponts flottants ont été aménagés sur le Gange pour faciliter les flux de circulation. Partout, des tentes, des temples, des chapiteaux de toile ont été montés pour accueillir plus de cent millions de personnes.
Permalink[article]Les sept colas blancs - In : BOUTS DU MONDE, automne 2016 (01/10/2016), N°28, P. 17-25
Dans un quartier de Dakar au Sénégal, la question des croyances s'est posée avec d'autant plus d'acuité à l'auteure qu'un vieux Sénégalais croisé dans la rue a d'emblée transpercé ses pensées par cette phrase sibylline : "Tu dois sacrifier sept colas blancs". Comment savait-il que Sophie Raynal vivait une souffrance intime car elle venait d'apprendre le cancer irréversible de sa cousine sénégalaise ? Commence alors la quête des "colas" (noix locales), d'un talibé (enfant abandonné) et d'un imam, pour préparer l'offrande selon le rite consacré, dernier espoir de guérison éveillé par le vieux Sénégalais, auquel l'auteure finit par s'accrocher.
Permalink[article]Ce décentrement du monde GRUZINSKI, Serge ; DANGLA, Olivier - In : XXI, automne 2016 (01/09/2016), N°36, P. 152-161
Serge Gruzinski est historien et enseigne dans les universités du monde entier. Enfant du nord de la France, issu d'une famille venue des Sudètes au XIXe siècle, avec du sang allemand, slave et flamand, il se sent l'âme internationale. Il est convaincu que "chaque recoin de la planète peut accueillir aujourd'hui des religions, des mémoires, des modes de vie venus de différentes parties du monde" et professe sa passion pour les métissages. Pour Serge Gruzinski, ce ne sont jamais des cultures qui se mélangent, mais des êtres humains car on peut parler d'une culture aborigène mais pas d'une culture nationale, continentale ou religieuse, faite de milliers de croisements interculturels.
PermalinkN°148 - août-septembre 2016 - Artistes domestiques ou révoltés ? (Bulletin de MANIERE DE VOIR) / Evelyne PIEILLER
Permalink[article]L'appel du froid - In : BOUTS DU MONDE, été 2016 (01/07/2016), N°27, P. 96-107
Passionné de photo et de froid depuis l'enfance, Michel Rawicki a trouvé l'environnement idéal pour exercer son art : le pôle Nord, ses habitants, sa faune et son environnement de glace. Débarqué à Cap Melville à la pointe nord du Groenland, il n'a de cesse de parcourir à traîneau les grandes étendues glacées avec son ami musher Iggianguaq. A l'origine de toutes ses rêveries, cet univers blanc, mariage du cristal de la lumière et de l'érosion, constitue une source d'inspiration inépuisable pour l'auteur. Ses déambulations donnent des photos d'une beauté pure, telle cette ourse blanche avec ses deux petits dans la poudreuse ou un énorme ours mâle adulte s'ébrouant dans la neige.
PermalinkN°27 - été 2016 - Les États-Unis (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]L'île mystérieuse - In : BOUTS DU MONDE, été 2016 (01/07/2016), N°27, P. 108-119
Tel un caillou perdu dans l'immensité de l'océan Pacifique, Clipperton est une île française mystérieuse, comme celle de Stevenson. Le reporter Stéphane Dugast s'y est rendu à trois reprises, en 2001, en 2003 et au printemps 2015. Atoll d'une superficie de 8 km2 situé à l'écart des grandes routes maritimes, Clipperton symbolise l'insularité absolue et reste le royaume des oiseaux marins et des crabes terrestres. Mais la vision féérique de l'"île de la Passion" (son nom de baptême), attribuée définitivement à la France en 1931, s'estompe à la vue des militaires français qui ont investi le terrain et effectuent régulièrement des manœuvres de reconnaissance.
Permalink[article]Jo'bourg, c'est bien autre chose - In : BOUTS DU MONDE, été 2016 (01/07/2016), N°27, P. 120-127
Avant de s'y rendre pour voir sa fille qui s'est installée là-bas, l'auteur imaginait Johannesburg selon le portrait dressé par Madiba au temps de l'apartheid : des clôtures électriques séparant les maisons bourgeoises des townships. Malgré l'insécurité permanente et une criminalité en hausse, le centre-ville de Jo'bourg bat comme un cœur, avec ses quartiers réhabilités bouillonnant de vie culturelle et artistique, ses petits marchands ambulants postés aux carrefours, ses hommes-sandwichs, ses habitants accueillants, dignes représentants de la nation Arc-en-ciel.
Permalink[article]Looking for Marjorie RAIMBEAU, Elliot - In : BOUTS DU MONDE, été 2016 (01/07/2016), N°27, P. 16-29
Marjorie, la grand-mère des auteurs, a fait les quatre cent coups avec la "beat generation" américaine des années quarante. Mannequin pour Coco Chanel, amante de Gregory Corso, elle a fréquenté les stars de cinéma et a terminé sa vie seule au milieu de ses livres dans l'Iowa. Ses deux petits-enfants ont voulu en savoir plus sur elle et ont embarqué à bord d'un car Greyhound en direction de Story City, au cœur de l'Iowa, où Marjorie a laissé une trace indélébile, avec ses tenues extravagantes et ses entrées fracassantes de diva.
Permalink[article]Native immersion - In : BOUTS DU MONDE, été 2016 (01/07/2016), N°27, P. 86-95
Depuis qu'elle a posé le pied sur le territoire des Atikamekw, situé en pleine forêt boréale au cœur du Québec, Aurélie Debusschère mobilise toute son énergie pour la survie de la culture indienne. La première rencontre remonte à 2010 pour un projet photographique. L'auteure s'est rendue dans la réserve de Manawan pour écouter les histoires de ces Amérindiens, partager un peu de leur quotidien, témoigner en images de leurs conditions de vie et en montrer l'harmonie. Elle est tombée sous le charme de la langue atikamekw, mélodieuse comme si elle portait en elle l'histoire de ce peuple, les sourires des kokoms (grands-mères), le bruissement des arbres dans le vent, l'odeur du sapinage frais dans les camps en forêt, la texture de la fourrure d'orignal, la tiédeur du pain sorti du feu et le vert émeraude des aurores boréales.
Permalink[article]We drink gasoline - In : BOUTS DU MONDE, été 2016 (01/07/2016), N°27, P. 75-85
"We drink gasoline" est le nom de la série de photos commencée par l'auteur en 2012 aux États-Unis. Depuis, il a parcouru le pays en tous sens, en quête d'aventure, de rencontres et d'un style de vie digne de Woodstock. Les photos traduisent les soirées entre amis du bout du monde, la liberté des corps nus dans les grands espaces américains, les routes interminables sur des kilomètres, la déconnexion "baba cool" avec la réalité du monde, l'aventure totale.
Permalink[article]Circulation et patrimonialisation des pratiques esthétiques expressives dans le Pacifique : les exemples de Tonga et de la Nouvelle-Zélande - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 69-84
Dans leur circulation, certaines pratiques musicales et chorégraphiques sont redéfinies comme patrimoine. Plusieurs facteurs expliquent cette requalification qui nous renseigne sur les appartenances sociales et sur le rôle des migrations.
Permalink[article]Construire des patrimoines culturels en mobilité : acteurs, circuits, réseaux CONDEVAUX, Aurélie - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 5-20
Les notions de patrimoine ou de patrimonialisation (construction d'un patrimoine) renvoient en termes de droit à celle de propriété. Dans ce dossier, il s'agit de la construction d'une identité culturelle qui ne se rattache pas forcément à un territoire mais plutôt à ces acteurs mobiles que sont les nomades, les migrants ou les touristes. En conséquence, la nature des objets patrimoniaux devient beaucoup plus complexe car elle concerne souvent des biens immatériels ou des pratiques transnationales.
Permalink[article]La création d'un orchestre rom à partir d'un squat de migrant : quels usages de l'"authenticité identitaire" ? - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 39-54
Dans une agglomération française (volontairement laissée anonyme), la création d'un orchestre par une association et des migrants rom bulgares est un facteur de reconnaissance de l'identité rom par le public. C'est en même temps un dispositif culturel susceptible de faciliter leur insertion dans la vie sociale qui détourne et transcende in fine l'injonction à l'intégration dont ils sont la cible.
Permalink[article]La diversité du monde : Entretien avec Philippe Descola DESCOLA, Philippe - In : XXI, été 2016 (01/06/2016), N°35, P. 152-161
Successeur de Françoise Héritier et Claude Lévi-Strauss, Philippe Descola a passé sa vie à s'étonner de la culture des Indiens d'Amazonie. Dans cet entretien, il raconte son goût pour le voyage et l'anthropologie, puis l'ethnologie, jusqu'à sa rencontre étonnante avec les peuples d'Amazonie. Il considère l'Amazonie comme un contre-modèle, mystérieux dans son organisation sociale, sans chef ni hiérarchie, et pourtant en équilibre.
Permalink[article]La fabrique circulatoire d'un patrimoine national ou la coproduction de la nature au Costa Rica - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 257-276
Dans l'imaginaire touristique, le Costa Rica est un paradis politique et écologique. La richesse tropicale de ses parcs nationaux constitue son patrimoine. Sa réputation est fondée sur la circulation des voyageurs anciens ou actuels et sur une pédagogie nationale produite par le gouvernement.
Permalink[article]Faire communauté et consolider la filiation par le patrimoine musical : un regard transnational sur le monde judéo-espagnol - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 125-144
Les chants judéo-espagnols, lointains héritiers de la musique des juifs séfarades chassés d'Espagne, sont écoutés dans tous les territoires de la diaspora juive. Ce patrimoine immatériel permet de reconstituer une communauté par delà les frontières entre des individus et des groupes d'individus partageant un sentiment d'appartenance.
PermalinkN°530 - juin 2016 - Former les futurs citoyens (Bulletin de CAHIERS PEDAGOGIQUES) / Pascal FILLION
Permalink[article]Un Janus à deux visages : Patrimonialisations du religieux initiatique et discours de la tradition dans les musiques "tradi-modernes" du Gabon - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 103-124
Des années 1960 aux années 1990, plusieurs chanteurs gabonais se sont faits les hérauts de la construction d'une identité nationale décolonisée. Ils ont été, consciemment ou non, les acteurs de la patrimonialisation des pratiques de sociétés initiatiques et de leur reconnaissance comme tradition à préserver.
Permalink[article]Musiques kanak en mouvement : contextes, enjeux et institutionnalisation en Nouvelle-Calédonie - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 55-68
La colonisation et l'évangélisation ont privé le peuple kanak d'une part importante de son patrimoine culturel. La musique traditionnelle ou moderne est un élément important de sa renaissance en liaison avec son émancipation politique.
Permalink[article]Patrimonialisation de la danse tango : une "tradition" au prisme de sa déterritorialisation - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 144-162
Le tango a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco (PCI) en 2009. Cet article pose la question de la circulation de la musique et de la danse, la première étant toujours prééminente. Le tango est né dans les milieux populaires de Buenos Aires et de Montevideo mais il est désormais dansé dans le monde entier. Détaché de son territoire d'origine, il perpétue cependant la mémoire de la culture métissée d'une région où se mêlaient les immigrants européens, les descendants d'esclaves africains et les autochtones criollos.
Permalink[article]Patrimonialisation des mémoires douloureuses : ancrages et mobilités, racines et rhizomes - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 235-256
L'objectif de cet article est de montrer pourquoi et comment des lieux de mémoires douloureuses aussi divers que les musées de la Shoah, la prison de Phnom Penh (lieu de tortures tristement célèbre) ou les tunnels de Cu Chi au sud du Vietnam, deviennent des espaces patrimoniaux par la fréquentation des touristes nationaux et internationaux.
Permalink[article]Une patrimonialisation des migrations en tension entre le local et le transnational : l'exemple d'un projet d'écomusée peul dans la région de Matam au Sénégal LEBLON, Anaïs - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 85-102
Des migrants peuls établis dans la région Centre (France) essaient de créer un écomusée au Sénégal afin de perpétuer la mémoire de leur culture traditionnelle en particulier de leur langue le "pulaar". Ils se heurtent à des difficultés dans leur diaspora et dans leur pays d'origine.
Permalink[article](Re)construire un patrimoine en mobilité : une exposition sur le hammam à Marseille - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 21-38
A partir de l'étude du projet d'exposition "Hammam" présentée en 2007 à Marseille, on voit comment des acteurs associatifs construisent un discours sur une pratique culturelle et son évolution. Le hammam marseillais, initialement qualifié de "patrimoine", devient un lieu de mémoire associé aux populations issues de l'immigration maghrébine. Dans un contexte de stigmatisation des immigrés, le hammam est aussi un lieu de rencontre entre les cultures française et maghrébine.
Permalink[article]Revisiting Iraqi Cultural Heritage from outside in Times of Looting and Destruction : Al-Mutanabi Street in Motion - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2016/2-3 (01/06/2016), N°78-79, P. 219-234
En Irak, le patrimoine matériel et immatériel vient d'être détruit par la guerre. Après le pillage des musées, l'explosion d'une bombe dans la rue Al-Mutanabi qui rassemblait les bouquinistes du vieux Bagdad, incarne la destruction de la vie culturelle dans la capitale irakienne. Ce sont des artistes irakiens en exil qui ressuscitent par leurs créations l'atmosphère d'une ville perdue.
Permalink[article]Education bancaire : l'émergence d'un espace financiarisé et privatisé d'encadrement des pauvres MOULEVRIER, Pascale - In : REVUE TIERS MONDE, janvier-mars 2016 (06/04/2016), N°225, P. 155-178
Depuis une dizaine d'années, émergent, dans le paysage économique et social français, des politiques publiques locales et des projets associatifs d'éducation ayant pour vocation de réduire l'exclusion financière. Cependant, l'éducation financière est souvent confiée à des consultants privés, comme le montre l'exemple analysé dans cet article. Cela revient à privatiser la lutte contre la pauvreté.
Permalink[article]Les aigliers de Bokonbayev - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2016 (01/04/2016), N°26, P. 72-83
Kares Le Roy a réalisé son rêve : celui d'aller à la rencontre des derniers chasseurs aigliers du Kirghizstan pour les photographier sur la terre fascinante du "pays des Turcs" qui s'étend de l'Altaï à l'ancienne Perse. Interdites pendant la période soviétique, les chasses à l'aigle ont failli disparaître et n'ont survécu que dans trois villages kirghizes grâce à l'obstination de rares habitants qui possédaient des aigles et ont pu les cacher. Situé à quelque deux cents kilomètres de la capitale, Bokonbayev est le village qui compte le plus d'aigliers. Avec discrétion et à bonne distance, l'auteur photographie les moindres mouvements des chasseurs et de leurs rapaces, dans un décor à couper le souffle.
PermalinkN°26 - printemps 2016 - L'Asie centrale (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]Avant que le temps ne se gâte - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2016 (01/04/2016), N°26, P. 60-71
William Mauxion rêvait de découvrir les rives du lac Song-Köl en plein hiver, de croiser un Kirghiz au galop avec un aigle dressé sur son poing tendu ou d'assister à une partie de buzkachi (genre de polo avec une chèvre décapitée). A peine arrivé à Och, il s'empresse de quitter la ville en taxi pour gagner les plateaux à la recherche des bergers kirghizes, qui sillonnent les crêtes avec leurs troupeaux, ou à la poursuite des guides qui accompagnent les touristes dans l'ascension du pic Lénine.
Permalink[article]Caravansérails et terres d'aventures - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2016 (01/04/2016), N°26, P. 84-93
De nos jours, le voyageur n'arrive plus dans les villes mythiques de la route de la Soie en Asie centrale à dos de chameaux d'une caravane de marchands. Mais les caravansérails distillent toujours un parfum d'aventure, derrière les mausolées aux mosaïques turquoises de Khiva, Boukhara ou Samarcande. L'auteur témoigne de rencontres chaleureuses avec des Ouzbeks qui l'invitent à boire le thé ou avec une famille tadjike qui lui offre son meilleur "plov" (plat à base de riz sauté, de légumes, de viande de mouton ou de bœuf et d'épices). A l'extrémité ouest de l'Ouzbékistan, la ville-fantôme de Moynaq avec ses carcasses de bateaux rouillés rappelle qu'elle était autrefois un port de pêche prospère. Mais la mer, ou ce qu'il en reste, est maintenant à 180 kilomètres et on mesure l'étendue du désastre écologique de la culture intensive du coton qui a entraîné la quasi-disparition de la mer d'Aral.
Permalink[article]Disney sur la route de la Soie - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2016 (01/04/2016), N°26, P. 94-99
Il était une fois la ville de Samarcande, dont le nom résonne d'une connotation mythique, avec la promesse des splendeurs passées de la route de la Soie, des mille bazars et des dômes recouverts de mosaïques turquoise. Sur la place emblématique du Régistan ne restent que les trois antiques madrassas car la vieille ville a fait place à une immense esplanade déserte offrant un parc et une avenue piétonne pavée. Tout est tiré au cordeau comme chez Mickey. La rue de Tashkent, allée principale menant à la mosquée Bibi-Khanoum, est recouverte de pavés rouges et gris, bordée de carrés de gazon vert tendre et jalonnée de façades flambant neuves de boutiques de souvenirs. Pour parfaire le tableau, un minibus électrique vert fluo promène les touristes entre le Régistan et la mosquée.
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