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[article]Dispatch from Nyala, Sudan’s Second City - In : MERIP, Spring 2024 (30/04/2024), N°310,
La bataille pour le contrôle de Nyala, deuxième plus grande ville et capitale du Soudan du Sud, a marqué un tournant dans la guerre entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF). Nyala est une ville stratégique pour les forces en présence car elle est située au carrefour des routes reliant Khartoum au nord et à l'ouest de l'Afrique, mais elle concentre aussi le commerce du bétail, du grain et des armes entre le Darfour du Sud et la République centrafricaine. Selon certaines sources, elle assure l'approvisionnement en armes des RSF par les Émirats arabes unis, en échange de la fourniture d'or et de services de sécurité par les mercenaires. Au fil des années de conflit, cette ville cosmopolite a concentré les cultures de la guerre, en étant le théâtre des batailles pour le contrôle de l'administration civile et militaire, ainsi que la vie économique de la région. https://merip.org/2024/04/dispatch-from-nyala-sudans-second-city/
[article]
Titre : Dispatch from Nyala, Sudan’s Second City Titre original : Expédition de Nyala, la deuxième ville du Soudan Type de document : document électronique Auteurs : Raduan ABDALLAH M. ALI Année de publication : 2024 Note générale : Encadrés, photographie, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Commerce ; Commerce des armements ; Économie ; Gouvernance ; Guerre civile ; Milice ; Pouvoir ; Ville
Thésaurus Géographique
Soudan ; Afrique ; Centrafrique ; Emirats arabes unisRésumé : La bataille pour le contrôle de Nyala, deuxième plus grande ville et capitale du Soudan du Sud, a marqué un tournant dans la guerre entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF). Nyala est une ville stratégique pour les forces en présence car elle est située au carrefour des routes reliant Khartoum au nord et à l'ouest de l'Afrique, mais elle concentre aussi le commerce du bétail, du grain et des armes entre le Darfour du Sud et la République centrafricaine. Selon certaines sources, elle assure l'approvisionnement en armes des RSF par les Émirats arabes unis, en échange de la fourniture d'or et de services de sécurité par les mercenaires. Au fil des années de conflit, cette ville cosmopolite a concentré les cultures de la guerre, en étant le théâtre des batailles pour le contrôle de l'administration civile et militaire, ainsi que la vie économique de la région. En ligne : https://merip.org/2024/04/dispatch-from-nyala-sudans-second-city/ Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85194
in MERIP > N°310 (Spring 2024)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 46021 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Leveraging Humanitarian Aid in Wartime Sudan - In : MERIP, Spring 2024 (30/04/2024), N°310,
Depuis la reprise du conflit en avril 2023, des millions de personnes ont fui la capitale du Soudan pour se réfugier dans les États périphériques, où elles ont été confrontées à des conditions de vie très difficiles (loyers exorbitants, marché du travail saturé, saison agricole compromise). Ces États ont été débordés par les afflux de personnes déplacées internes, qu'ils ont dû accueillir dans des mosquées surpeuplées et des écoles fermées à cause de la guerre. Dès l'explosion du conflit, l'auteur de cet article a séjourné huit mois au Soudan pour témoigner de la situation humanitaire subie par la population, ainsi que l'impact de la guerre sur l'économie "de la vie ou de la mort". Dans ce contexte, l'activité humanitaire est intriquée dans les structures politiques des deux administrations soudanaises, respectivement sous le contrôle des Forces armées soudanaises (SAF), au nord, et des Forces de soutien rapide (RSF), au Darfour et au sud. https://merip.org/2024/04/leveraging-humanitarian-aid-in-wartime-sudan/
[article]
Titre : Leveraging Humanitarian Aid in Wartime Sudan Titre original : Tirer profit de l'aide humanitaire en temps de guerre au Soudan Type de document : document électronique Auteurs : Azza ABDEL AZIZ Année de publication : 2024 Note générale : Encadrés, photographie, notes, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Aide humanitaire ; Armée ; Conditions de vie ; Déplacement de population ; Gouvernance ; Guerre civile ; Milice ; ONG du Nord ; Pouvoir
Thésaurus Géographique
SoudanRésumé : Depuis la reprise du conflit en avril 2023, des millions de personnes ont fui la capitale du Soudan pour se réfugier dans les États périphériques, où elles ont été confrontées à des conditions de vie très difficiles (loyers exorbitants, marché du travail saturé, saison agricole compromise). Ces États ont été débordés par les afflux de personnes déplacées internes, qu'ils ont dû accueillir dans des mosquées surpeuplées et des écoles fermées à cause de la guerre. Dès l'explosion du conflit, l'auteur de cet article a séjourné huit mois au Soudan pour témoigner de la situation humanitaire subie par la population, ainsi que l'impact de la guerre sur l'économie "de la vie ou de la mort". Dans ce contexte, l'activité humanitaire est intriquée dans les structures politiques des deux administrations soudanaises, respectivement sous le contrôle des Forces armées soudanaises (SAF), au nord, et des Forces de soutien rapide (RSF), au Darfour et au sud. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://merip.org/2024/04/leveraging-humanitarian-aid-in-wartime-sudan/ Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85195
in MERIP > N°310 (Spring 2024)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 46021 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Les enlèvements, une stratégie d’expansion pour les groupes extrémistes violents au Bénin - In : THE CONVERSATION, 18 avril 2024 (18/04/2024), 18/04/2024,
Depuis mi-2022, Le nord du Bénin fait face à une augmentation de la violence suite à l’infiltration de groupes extrémistes violents (GEV), dont les zones d’opération étaient jusqu’à présent limitées au Sahel. le Bénin est sans doute aujourd’hui l’État du littoral le plus touché par l’extrémisme violent au regard du nombre d’attaques enregistrées par l’Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED). La majorité des enlèvements ont lieu dans les localités situées aux frontières avec le Niger et le Burkina Faso, particulièrement vulnérables à l’incursion et à l’implantation des GEV, en raison de la porosité des frontières mais également de la présence de vastes parcs nationaux non gardés, qui constituent des zones d'économie criminelle où s’entrecroisent les dynamiques de conflit à l’œuvre dans le nord du Bénin et la zone frontalière. https://theconversation.com/les-enlevements-une-strategie-dexpansion-pour-les-groupes-extremistes-violents-au-benin-227584
[article]
Titre : Les enlèvements, une stratégie d’expansion pour les groupes extrémistes violents au Bénin Type de document : document électronique Auteurs : Abdel Aziz MOSSI Année de publication : 2024 Note générale : Cet article s’appuie sur des recherches menées par l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC) dans le cadre du projet Réponse ouest-africaine au trafic (OCWAR-T) de la CEDEAO. Carte, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Conflit ; Économie criminelle ; Extrémisme ; Frontière ; Milice ; Terrorisme ; Violence
Thésaurus Géographique
Bénin ; Burkina Faso ; NigerRésumé : Depuis mi-2022, Le nord du Bénin fait face à une augmentation de la violence suite à l’infiltration de groupes extrémistes violents (GEV), dont les zones d’opération étaient jusqu’à présent limitées au Sahel. le Bénin est sans doute aujourd’hui l’État du littoral le plus touché par l’extrémisme violent au regard du nombre d’attaques enregistrées par l’Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED). La majorité des enlèvements ont lieu dans les localités situées aux frontières avec le Niger et le Burkina Faso, particulièrement vulnérables à l’incursion et à l’implantation des GEV, en raison de la porosité des frontières mais également de la présence de vastes parcs nationaux non gardés, qui constituent des zones d'économie criminelle où s’entrecroisent les dynamiques de conflit à l’œuvre dans le nord du Bénin et la zone frontalière. En ligne : https://theconversation.com/les-enlevements-une-strategie-dexpansion-pour-les-gr [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85178
in THE CONVERSATION > 18/04/2024 (18 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 44118 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 49001 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]« Les extrêmes prolifèrent sur les difficultés des partis issus d’une société industrielle qui disparaît » - In : THE CONVERSATION, 1er avril 2024 (01/04/2024), 01/04/2024,
L’année 2024 sera marquée par un nombre inédit de scrutins dans le monde, dont les élections en juin des députés du Parlement européen. Or les dernières échéances électorales dans différents États-membres de l'Union européenne (UE) ont traduit une certaine vigueur des partis populistes qui, de gauche comme de droite, s’opposent aux élites en place (aux Pays-Bas, en Suède, en Italie) ou dans des pays hors UE, comme la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou le retour de Donald Trump aux États-Unis dans la course à la Maison Blanche. Ces élections sont à démocratie variable (illibérale, populiste, extrémiste, nationaliste, etc.) tendant parfois vers la "démocrature". Face aux populismes de tous ordres, on assiste à l'effondrement des partis classiques qui sont impuissants à assurer le traitement non violent des demandes sociales, mais aussi politiques, par un renouvellement de la représentation, plus citoyenne (participative, délibérative) ou directe (referendum notamment). Par ailleurs, les évolutions technologiques façonnent un univers numérique favorable aux dérives (complotisme et "fake news") qui alimentent cette poussée des extrêmes. https://theconversation.com/les-extremes-proliferent-sur-les-difficultes-des-partis-issus-dune-societe-industrielle-qui-disparait-221768
[article]
Titre : « Les extrêmes prolifèrent sur les difficultés des partis issus d’une société industrielle qui disparaît » Type de document : document électronique Auteurs : Michel WIEVIORKA Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Démocratie ; Désinformation ; Extrémisme ; Mouvement populaire ; Numérique ; Parti politique ; Régime politique ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
États-Unis ; Europe ; RussieRésumé : L’année 2024 sera marquée par un nombre inédit de scrutins dans le monde, dont les élections en juin des députés du Parlement européen. Or les dernières échéances électorales dans différents États-membres de l'Union européenne (UE) ont traduit une certaine vigueur des partis populistes qui, de gauche comme de droite, s’opposent aux élites en place (aux Pays-Bas, en Suède, en Italie) ou dans des pays hors UE, comme la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou le retour de Donald Trump aux États-Unis dans la course à la Maison Blanche. Ces élections sont à démocratie variable (illibérale, populiste, extrémiste, nationaliste, etc.) tendant parfois vers la "démocrature". Face aux populismes de tous ordres, on assiste à l'effondrement des partis classiques qui sont impuissants à assurer le traitement non violent des demandes sociales, mais aussi politiques, par un renouvellement de la représentation, plus citoyenne (participative, délibérative) ou directe (referendum notamment). Par ailleurs, les évolutions technologiques façonnent un univers numérique favorable aux dérives (complotisme et "fake news") qui alimentent cette poussée des extrêmes. En ligne : https://theconversation.com/les-extremes-proliferent-sur-les-difficultes-des-par [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85016
in THE CONVERSATION > 01/04/2024 (1er avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22745 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26990 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Le Tadjikistan, nouvelle base arrière de la menace djihadiste ? Un raccourci trompeur - In : THE CONVERSATION, 28 mars 2024 (28/03/2024), 28/03/2024,
Après l’attentat du Crocus Hall dans les faubourgs de Moscou le 22 mars dernier, les services de renseignements russes (FSB) se sont empressés de trouver des coupables : des migrants tadjiks. L’identité tadjike des terroristes et la revendication de l’attaque par l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapidement orienté les analystes vers le Tadjikistan. L'article revient sur l'histoire politique du pays, depuis son indépendance en 1991 et son expérience unique de deux visions opposées de la place de l’islam en politique : une société laïque portée par les anciens communistes vs un retour aux fondements de l’islam sunnite et l'établissement d’un régime islamo-démocrate, qui a conduit à la guerre civile. En 1996, après la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, la consolidation autoritaire du régime s’est traduite par une marginalisation progressive de l’opposition islamique. L’avènement en 2013 de l’État islamique (EI) en Irak et au Levant est apparu comme une alternative pour les Tadjiks fondamentalistes, dont certains se sont enrôlés dans ses rangs. La chute de l’EI en 2019 et son redéploiement en Afghanistan sous la forme de l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapproché la mouvance islamiste de l’Asie centrale, notamment du Tadjikistan. Pourtant, faire de ce pays la nouvelle tête de pont du djihadisme est un raccourci trompeur. https://theconversation.com/le-tadjikistan-nouvelle-base-arriere-de-la-menace-djihadiste-un-raccourci-trompeur-226837
[article]
Titre : Le Tadjikistan, nouvelle base arrière de la menace djihadiste ? Un raccourci trompeur Type de document : document électronique Auteurs : Olivier FERRANDO Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Islam ; Intégrisme ; Régime politique ; Terrorisme
Thésaurus Géographique
Tadjikistan ; Asie centraleRésumé : Après l’attentat du Crocus Hall dans les faubourgs de Moscou le 22 mars dernier, les services de renseignements russes (FSB) se sont empressés de trouver des coupables : des migrants tadjiks. L’identité tadjike des terroristes et la revendication de l’attaque par l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapidement orienté les analystes vers le Tadjikistan. L'article revient sur l'histoire politique du pays, depuis son indépendance en 1991 et son expérience unique de deux visions opposées de la place de l’islam en politique : une société laïque portée par les anciens communistes vs un retour aux fondements de l’islam sunnite et l'établissement d’un régime islamo-démocrate, qui a conduit à la guerre civile. En 1996, après la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, la consolidation autoritaire du régime s’est traduite par une marginalisation progressive de l’opposition islamique. L’avènement en 2013 de l’État islamique (EI) en Irak et au Levant est apparu comme une alternative pour les Tadjiks fondamentalistes, dont certains se sont enrôlés dans ses rangs. La chute de l’EI en 2019 et son redéploiement en Afghanistan sous la forme de l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapproché la mouvance islamiste de l’Asie centrale, notamment du Tadjikistan. Pourtant, faire de ce pays la nouvelle tête de pont du djihadisme est un raccourci trompeur. En ligne : https://theconversation.com/le-tadjikistan-nouvelle-base-arriere-de-la-menace-dj [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85017
in THE CONVERSATION > 28/03/2024 (28 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22856 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26870 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Haïti, la fin d’un État - In : THE CONVERSATION, 27 mars 2024 (27/03/2024), 27/03/2024,
Haïti, première république noire du monde, apparaît à nouveau dans l’actualité sous les traits d’une société en proie à la violence. Depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 dans des conditions non élucidées, les bandes armées font régner la terreur, ce qui a contraint plus de 350 000 personnes à fuir leur domicile. Et, depuis le 11 mars 2024, le pays est sans autorité légale, à la suite de la démission forcée du Premier ministre Ariel Henry, sous la pression des gangs qui ont pris le contrôle de plus de 80 % du territoire. L'article analyse la triple faillite de l’État haïtien : faillite écologique (séismes et catastrophes naturelles à répétition, impact du réchauffement climatique sur le littoral, déforestation) ; faillite économique (taux de chômage de 60 %, insuffisance alimentaire et risque de famine dus à la fragmentation du tissu foncier après le démantèlement des grandes plantations coloniales) ; faillite politique (dictature des Duvalier, récurrence des coups d'État militaires qui a conduit à l'abolition de l'armée et le contrôle du territoire par les gangs). https://theconversation.com/ha-ti-la-fin-dun-etat-226365
Permalink[article]Pourquoi y a-t-il encore des élections présidentielles en Azerbaïdjan ? - In : THE CONVERSATION, 18 mars 2024 (18/03/2024), 18/03/2024,
Après une campagne électorale qualifiée de campagne "la plus ennuyeuse de tous les temps", le scrutin s’est soldé par la cinquième victoire à l'élection présidentielle, avec 92 % des suffrages dès le premier tour, d’Ilham Aliev (au pouvoir depuis 2003, après dix années de présidence de son père Heydar Aliev). Bien que les libertés fondamentales soient régulièrement bafouées et toutes les manifestations d’opposition muselées, l'Azerbaïdjan reste un partenaire de choix pour de nombreux acteurs internationaux, en raison de ses immenses réserves de pétrole et de gaz, qui lui ont conféré une position inespérée depuis les sanctions imposées à la Russie avec l'invasion de l’Ukraine. Après un rappel historique des crises politiques qui ont émaillé l'Azerbaïdjan depuis les années 1990, l'article revient sur le simulacre de scrutin qui permet d’afficher le mirage d'une opposition à Ilham Aliev, afin de servir un récit acceptable sur la scène internationale. https://theconversation.com/pourquoi-y-a-t-il-encore-des-elections-presidentielles-en-azerba-djan-224679
Permalink[article]À Mayotte, changer le droit du sol ne fait pas forcément baisser le nombre de naissances issues de parents étrangers - In : THE CONVERSATION, 10 mars 2024 (10/03/2024), 10/03/2024,
Si la restriction du droit du sol marque une rupture dans le droit français, elle n’est pas nouvelle à Mayotte, où une réforme du droit du sol a déjà été opérée en 2018, avec l'objectif déclaré de répondre à "l’insoutenabilité de la pression migratoire". Depuis le 1er mars 2019, en application de la loi de 2018, de nombreux enfants nés à Mayotte de parents étrangers n’ont plus accès à la nationalité française. Or l’évolution du nombre de naissances à Mayotte, en fonction de l’origine de la mère sur la période 2014-2022, ne montre aucun décrochage des naissances de mères étrangères (à 90 % de nationalité comorienne). Leur motivation n'est donc pas de permettre à leurs enfants d'accéder à la nationalité française. Ces mères comoriennes continuent de venir accoucher à Mayotte pour des raisons de santé maternelle, le taux de mortalité infantile étant 12 fois supérieur aux Comores. Plutôt que de restreindre le droit du sol à Mayotte, il semble urgent d’appuyer les Comores pour trouver des solutions aux graves problèmes de santé publique auxquels est confrontée sa population. https://theconversation.com/a-mayotte-changer-le-droit-du-sol-ne-fait-pas-forcement-baisser-le-nombre-de-naissances-issues-de-parents-etrangers-224783
Permalink[article]L’Alliance des États du Sahel : un projet confédéraliste en questions - In : THE CONVERSATION, 29 février 2024 (29/02/2024), 29/02/2024,
En septembre 2023, dans un contexte régional ouest-africain chaotique, trois pays dirigés par des juntes militaires ont décidé de créer une Alliance des États du Sahel (AES), devant aboutir à la mise en place d’une confédération, afin de répondre à l’hostilité des États voisins et à l'instabilité régionale. Ainsi pourrait se dessiner une nouvelle entité territoriale regroupant à l’intérieur d’une seule frontière le Mali, le Burkina Faso et le Niger. L'article revient sur des tentatives de redécoupage territorial plus anciennes, qui montrent que la cartographie a évolué tout au long des siècles et que la représentation graphique de 2023 remet en lumière des questions de géographie politique jamais tranchées. Les membres de cette nouvelle AES parviendront-ils à assurer l’ordre et la stabilité sur les 3 millions de km2 de leur territoire unifié, notamment face à la progression des groupes terroristes armés ? https://theconversation.com/lalliance-des-etats-du-sahel-un-projet-confederaliste-en-questions-223507
Permalink[document électronique]L’Argentine de Javier Milei et les mobilisations populaires contre l’extrême droite au pouvoir WEILL, Caroline, ritimo (Réseau d'information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale) - PARIS : RESEAU D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE (RITIMO), 2024/02/21,
Depuis son élection à la présidence le 19 novembre 2023, Javier Milei a pris des mesures de choc avec aggravation subite de la situation socio-économique et répression policière brutale face aux mobilisations massives. Cet article résume la situation en revenant sur les trois décennies de crise économique du pays, les élections présidentielle et la présidence de Javier Milei. L'article s’intéresse ensuite aux résistances populaires qui persistent malgré la répression de l’État et qui ont pu ainsi empêcher le projet de loi Omnibus. Même si les attaques contre les droits sociaux continuent, le peuple résiste toujours.
Public :
https://www.ritimo.org/L-Argentine-de-Javier-Milei-et-les-mobilisations-populaires-contre-l-extreme
Permalink[article]Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan - In : THE CONVERSATION, 19 février 2024 (19/02/2024), 19/02/2024,
Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668
Permalink[article]Mayotte : ambiguïtés et non-dits d’une situation (post)coloniale - In : THE CONVERSATION, 12 février 2024 (12/02/2024), 12/02/2024,
Le 11 février 2024 à Mayotte, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a promis de supprimer le droit du sol par le biais d’une réforme constitutionnelle, faisant suite aux événements en lien avec l’immigration clandestine et l’insécurité qui minent ce département français. Cette annonce a suscité une forte réaction des associations en France métropolitaine, qui accusent le ministre de défendre un programme d'extrême-droite. Géographiquement, Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, coupé en deux du fait que Mayotte est restée française, puis est devenue département et région européenne ultra-marine. Les trois autres îles forment l’Union des Comores, un pays indépendant qui revendique Mayotte comme partie de son territoire national. L'article tente de répondre à plusieurs questions : Pourquoi Mayotte est-elle française dans un archipel qui ne l’est plus depuis la décolonisation ? Comment peut-elle compter près de 50 % de migrant·es "étranger·ères", en réalité comorien·nes à 90 % ? Que fuient ces personnes migrantes ? Comment un département français peut-il, malgré ses ressources, présenter un tableau social et sécuritaire aussi désastreux ? https://theconversation.com/mayotte-ambigu-tes-et-non-dits-dune-situation-post-coloniale-206004
Permalink[article]Sauvetage des migrants-naufragés en Méditerranée : comment la politique de l’UE doit évoluer - In : THE CONVERSATION, 8 février 2024 (08/02/2024), 08/02/2024,
Les fonds gouvernementaux, qui représentent 80 % des ressources de l'aide humanitaire internationale aux migrant·es, traduisent les priorités politiques des pays donateurs. La situation des secours à l’égard des migrant·es naufragé·es en Méditerranée illustre tristement les logiques d’une "compassion à géométrie variable", alors que la Méditerranée compte désormais le plus de décès de migrant·es (environ 29 000 personnes, dont 2 300 enfants), de 2014 à janvier 2024). Or le devoir de recherche et d’assistance aux personnes naufragées relève du droit de la mer ou du droit international humanitaire. Comme ne cesse de l'affirmer la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’inertie des gouvernements des États membres de l’Union européenne (UE) – sous couvert de lutte anti-migration – devant les drames récurrents en Méditerranée est intolérable sur les plans moral, légal et politique. Malgré la mise en place des zones SAR (Search and Rescue) dans les eaux territoriales méditerranéennes, l'UE se refuse à toute implication financière pour soutenir les ONG de sauvetage, se défausse de toute responsabilité sur les autorités libyennes et tunisiennes, et cautionne les incessants et longs déplacements des bateaux de rescapé·es jusqu'aux ports du sud de l'Europe. Ainsi se déploient en toute impunité des situations de "non-assistance à personnes en danger". https://theconversation.com/sauvetage-des-migrants-naufrages-en-mediterranee-comment-la-politique-de-lue-doit-evoluer-222453
Permalink[article]L’inquiétante progression d’Israël dans le classement des pays par nombre de journalistes emprisonnés - In : THE CONVERSATION, 28 janvier 2024 (28/01/2024), 28/01/2024,
Selon une étude récente du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Israël est désormais l’un des pays qui comptent le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, ce qui est incompatible avec une démocratie. Après un rappel du sombre classement 2023 des six premiers pays les plus répressifs (Chine, Myanmar, Biélorussie, Russie, Vietnam, Iran), le CPJ examine les accusations dont les journalistes font l’objet dans ces démocratures. En 2023, les journalistes de ces pays sont emprisonnés pour des faits qualifiés "d'atteinte aux intérêts de l’État", une notion qui recouvre des inculpations pour espionnage, terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, etc. Concernant Israël, qui ne cesse de répéter qu’il est l’unique démocratie du Moyen-Orient et le seul pays de la région qui respecte la liberté des médias, les journalistes emprisonnés sont en "détention administrative", sont tous palestiniens originaires de Cisjordanie occupée, et tous ont été arrêtés après les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. L’euphémisme "détention administrative" signifie en réalité que les journalistes ont été incarcérés pour une durée indéterminée, sans procès ni inculpation. https://theconversation.com/linquietante-progression-disrael-dans-le-classement-des-pays-par-nombre-de-journalistes-emprisonnes-221627
Permalink[article]Équateur : comment le « havre de paix » de l’Amérique du Sud est devenu l’un des pays les plus violents du monde - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En 2019, l’Équateur était considéré comme l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine. En 2023, selon une étude de la Global Initiative against Transnational Organized Crime (Initiative globale contre le crime transnational organisé), l'Équateur se classe au onzième rang des pays les plus violents du monde. Début janvier 2024, le président Daniel Noboa, élu en novembre 2023, a proclamé l’état d’urgence et annoncé la mise en place d’un couvre-feu dans l’ensemble du pays à la suite de l’évasion d’Adolfo Macias, alias Fito, chef du plus important groupe criminel d’Équateur, Los Choneros. En réaction, des affrontements violents entre les forces de police équatoriennes et les organisations criminelles ont enflammé le pays. La "narcotisation" de l’économie criminelle est due à plusieurs facteurs : la situation géographique du pays en bord d'océan et voisin de la Colombie, l'un des plus gros États producteurs de cocaïne au monde ; la dollarisation de l’économie, attrayante pour le blanchiment d’argent sale ; la capacité limitée de l’État à surveiller les différents itinéraires aériens, maritimes et terrestres d’acheminement de la drogue ; les causes structurelles, telles que le chômage, les inégalités sociales, la corruption ; la forte influence des réseaux sociaux sur une jeunesse de plus en plus séduite par la "culture du trafic de drogue" en tant que modèle de pouvoir et d’enrichissement facile. https://theconversation.com/equateur-comment-le-havre-de-paix-de-lamerique-du-sud-est-devenu-lun-des-pays-les-plus-violents-du-monde-221892
Permalink[article]Évolution du Commissaire à l’éthique et à la déontologie - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Créé en 2010 lors de l’adoption au Canada du Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale, le Commissariat à l’éthique et à la déontologie est une institution indépendante qui conseille, accompagne et encadre les député·es et le personnel politique, en s’assurant que les règles déontologiques et les principes éthiques guident leur conduite. Cet article présente le parcours de l’institution au cours des treize dernières années avec un regard sur l’évolution de ses pratiques ainsi que sur les défis auxquels elle est confrontée aujourd'hui. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8276
Permalink[article]Une nouvelle économie politique des administrations publiques : la gouvernance à distance - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Cet article s'intéresse aux principes et outils de la nouvelle gestion publique (NGP), ainsi qu'à la modernisation des organisations publiques depuis l’avènement de la NGP. On parle de gouvernance à distance lorsque des organisations (fondations, associations, organismes parapublics) sont chargées de fournir des prestations publiques pour le compte de l’État, sur la base d’un contrat de prestations et d’une enveloppe budgétaire. Ce dispositif de pilotage, qui se traduit par des indicateurs chiffrés, est intéressant dans la mesure où il accompagne le développement de nouvelles politiques, sociales notamment, contre la pauvreté ou contre le chômage. En caractérisant cette nouvelle forme de gouvernance, l'article met en exergue les enjeux managériaux et les dilemmes éthiques associés à cette gouvernance, en montrant que celle-ci s’accompagne d’une nouvelle forme d'organisation de l’économie politique entre l'État et des organismes extérieurs. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8436
Permalink[article]Le politique peut-il tolérer la vérité ? Un éclairage d’inspiration arendtienne - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Si personne ne s’étonne de sa présence dans la sphère politique, le mensonge conduit souvent au scandale public. Il est encore plus inacceptable lorsque des acteurs publics, a fortiori des responsables politiques, prétendent formuler des vérités. L'article entend développer cette hypothèse, en puisant dans l'inspiration arendtienne (c.f. les ouvrages d'Hannah Arendt sur la vérité et la politique). La première partie vise à démontrer en quoi dire la vérité et agir politiquement se révèlent deux actions incompatibles qui se concurrencent mutuellement. La seconde partie analyse d’abord la façon dont la vérité est la condition absolue du politique, puis pourquoi il existe un intérêt spécifiquement politique à l’établissement et à la sauvegarde de la vérité, enfin de quelle manière les institutions politiques peuvent satisfaire cet intérêt, sans risquer le scandale ni travestir la vérité. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8210
Permalink[article]Vérités alternatives et construction de la figure du leader providentiel dans le système politique camerounais - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Cet article s’intéresse aux ressorts de la stratégie de conservation du pouvoir politique au Cameroun. Depuis l’accession au pouvoir de Paul Biya en 1982, force est de constater que gouverner c’est confisquer le pouvoir plutôt que l’exercer. Au-delà du contrôle dont dispose le régime de Yaoundé sur les individus, la conservation du pouvoir emprunte à la ruse et à la désinformation. L'article émet l’hypothèse que la construction et la dissémination de vérités alternatives participent des routines d’un pouvoir obnubilé par les moyens de sa conservation. Ainsi, l’émergence d’une pseudo démocratie tient de l’instillation régulière de vérités arrangées qui traversent les époques pour s’appliquer aussi bien aux périodes électorales qu’à la gouvernance des crises sécuritaires. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8250
Permalink[document électronique]Nouvelle-Calédonie-Kanaky : Un processus de décolonisation en panne CDTM Montpellier (Centre de documentation tiers monde Montpellier), - PARIS : RESEAU D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE (RITIMO), 2024/01/15,
Cet article revient sur l'histoire de la décolonisation de la Nouvelle-Calédonie jusqu'aux trois référendum organisés pour demander à la population si elle désirait l'indépendance. Le dernier en date s’avéra un échec en raison de la faible participation de la population Kanak. Le 6 septembre 2023 le gouvernement réunit indépendantistes et non-indépendantistes à Paris pour un accord sur le prochain statut du territoire. Mais le projet proposé est refusé car le peuple Kanak ne veut pas renoncer à sa souveraineté.
Public :
https://www.ritimo.org/Nouvelle-Caledonie-Kanaky-Un-processus-de-decolonisation-en-panne
Permalink[document électronique]En Argentine, Javier Milei dérégule l’économie et organise la répression sociale GODIN, Romaric, - GRENOBLE : COMITE D'ABOLITION DE LA DETTE DU TIERS MONDE (CADTM) ISERE, 2024/01/04,
Le nouveau président, Javier Milei, a lancé un décret et une loi pour déréguler l’économie, et plus généralement la société argentine. Pour se faire, le président passe par l'usage de textes gigantesques touchant des domaines divers et très larges et devant être acceptés en bloc. La loi omnibus déclare "l’urgence publique en matière économique, financière, fiscale, sécuritaire, sociale, sanitaire, administrative de défense et de droit de douane" jusqu’au 31 décembre 2025 et est renouvelable. Si la loi était adoptée, Javier Milei pourrait gouverner par décrets-lois sans aucun débat parlementaire pendant l’intégralité de son mandat. Le texte durcit la répression en cas de "résistance à l’autorité" et c’est aussi l’établissement d’une forme de présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre. Avec ces textes, plus de 3 500 normes ont été modifiées ou annulées, notamment l’encadrement des loyers et la libéralisation du marché du travail. Les travailleurs, eux, seront moins protégés par la loi et vont subir directement les effets de l’accélération de l’inflation induite par la levée du contrôle des prix conjuguée à la dévaluation. Reste à savoir si cette loi passera et si les syndicats réussiront à faire entendre leur voix.
Public :
https://www.cadtm.org/En-Argentine-Javier-Milei-deregule-l-economie-et-organise-la-repression-sociale
Permalink[document électronique]Energy, Power and Transition : State of Power 2024 BUXTON, Nick, - AMSTERDAM (PAYS BAS) : TRANSNATIONAL INSTITUTE (TNI), 2024/02, 152 P.
Le système énergétique fondé sur les énergies fossiles a modelé l'ordre capitalistique et géopolitique mondial. Ce 12e rapport s'intéresse au pouvoir des multinationales de l'énergie qui maintiennent ce système énergétique néocolonial. Il met en lumière les dangers d'une transition énergétique inéquitable et tire les leçons des mouvements de résistance et des opportunités de changement radical des rapports de force. Il commence par évaluer les chances de construire une transition énergétique équitable face à la toute puissance des multinationales de l'énergie. En prenant l'exemple du financement des énergies renouvelables en Afrique, le rapport dénonce le pouvoir des multinationales qui cherchent toujours à faire plus de profit, au prétexte de développer l'économie verte, qu'on pourrait qualifier de "néocolonialisme vert". Le rapport pose la question d'une révolution énergétique sur la base d'une transformation socioécologique et d'une mutualisation de l'énergie, en s'appuyant sur les mouvements en faveur de l'abolition du capital fossile privé et la production d'énergies renouvelables publiques.
Public :
https://www.tni.org/files/2024-02/State%20of%20Power%202024_0.pdf
Permalink[article]Le Hamas revendique désormais le leadership du mouvement palestinien - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, janvier 2024 (01/01/2024), N°838, P. 18-19
Au fil des ans, le mouvement islamiste a connu deux mutations majeures. Il s'est renforcé sur le plan militaire et sa direction établie à Gaza a pris l'ascendant sur ses dirigeants installés à l'étranger. En lançant son attaque sanglante du 7 octobre 2023, l'organisation entend faire figure d'unique défenseur de son peuple et compte jouer un rôle politique central après la fin des combats.
Permalink[article]Tchad : un référendum constitutionnel à haut risque - In : THE CONVERSATION, 13 décembre 2023 (13/12/2023), 13/12/2023,
Le 17 décembre 2023, les Tchadien·nes sont appelé·es aux urnes pour se prononcer sur l’adoption d’une nouvelle Constitution. Mais les élections semblent biaisées d’avance puisque le gouvernement tchadien n’a pas respecté la recommandation du dialogue national de laisser le peuple libre de choisir la forme de l’État. Deux projets de lois auraient dû être proposés et non un seul, celui de l’État unitaire, soutenu par le pouvoir. Le gouvernement a donc fait le choix à la place du peuple avant cette consultation référendaire. Dans ce contexte, une grande partie de l’opposition appelle à voter "non". Un troisième camp appelle au boycott, estimant que le vote constitue une violation de la politique de transition entamée en 2021, après le décès du président Idriss Déby Itno. https://theconversation.com/tchad-un-referendum-constitutionnel-a-haut-risque-219551
Permalink[article]Soudan et Soudan du Sud : contexte historique des conflits actuels - In : THE CONVERSATION, 11 décembre 2023 (11/12/2023), 11/12/2023,
L'article revient sur un siècle d'histoire du Soudan, depuis la colonisation britannique jusqu'à la création du Soudan du Sud, en passant par l'indépendance du Soudan en 1956, les guerres civiles et les conflits interethniques et religieux au XXe siècle. Aujourd'hui encore, la paix est instable, après l'affrontement pour le pouvoir en avril 2023 entre le chef de l’État, le général al-Burhan, et le général Mohamed Hamdan Daglo, ancien adjoint du président qui dirige les Forces de soutien rapide. En novembre 2023, à la suite de pourparlers de paix en Arabie saoudite, les parties au conflit ont conclu une trêve, afin de protéger les populations civiles. Malgré ces accords, la violence et les bombardements aveugles continuent, en particulier au Darfour. En outre, la violence s’est propagée au-delà de l'ouest du pays. L'ONU prévient que la guerre pourrait prolonger la crise humanitaire actuelle, si les accords de novembre ne sont pas respectés. https://theconversation.com/soudan-et-soudan-du-sud-contexte-historique-des-conflits-actuels-219048
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