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Déplacement de population |
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[article]Iraq: Four Years After Islamic State Group: Families in Mosul Still Languish in Poverty - In : PERSPECTIVES, July 20, 2021 (20/07/2021), 20/07/2021,
Quatre ans après que les terroristes de l'État islamique ont été chassés de Mossoul par les forces armées irakiennes et la coalition internationale, des centaines de milliers d'Irakien·nes vivent toujours dans la pauvreté et n'ont pas retrouvé leur maison. Les effets de la crise de Covid-19, la dégradation de l'économie, les épisodes de sécheresse et la fermeture des camps de réfugié·es ont aggravé la crise humanitaire latente, laissant la ville de Mossoul en état de choc, avec ses infrastructures détruites et de faibles sources de revenus pour la population. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) et Oxfam International ont rencontré des habitant·es de Mossoul, dont ils rapportent les portraits ainsi que des témoignages sur leurs conditions de vie et leur désir de reconstruction. https://www.nrc.no/perspectives/2021/four-years-after-islamic-state-group-families-in-mosul-still-languish-in-poverty/
[article]
Titre : Iraq: Four Years After Islamic State Group: Families in Mosul Still Languish in Poverty Titre original : Irak : Quatre ans après l'État islamique : les familles de Mossoul vivent toujours dans la pauvreté Type de document : document électronique Année de publication : 2021 Note générale : Article de la Rédaction NRC. Témoignages des habitant·es de Mossoul, photographies. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Conditions de vie ; Déplacement de population ; Crise économique ; Guerre ; Pauvreté ; Reconstruction ; Terrorisme ; Ville
Thésaurus Géographique
IrakRésumé : Quatre ans après que les terroristes de l'État islamique ont été chassés de Mossoul par les forces armées irakiennes et la coalition internationale, des centaines de milliers d'Irakien·nes vivent toujours dans la pauvreté et n'ont pas retrouvé leur maison. Les effets de la crise de Covid-19, la dégradation de l'économie, les épisodes de sécheresse et la fermeture des camps de réfugié·es ont aggravé la crise humanitaire latente, laissant la ville de Mossoul en état de choc, avec ses infrastructures détruites et de faibles sources de revenus pour la population. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) et Oxfam International ont rencontré des habitant·es de Mossoul, dont ils rapportent les portraits ainsi que des témoignages sur leurs conditions de vie et leur désir de reconstruction. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.nrc.no/perspectives/2021/four-years-after-islamic-state-group-famili [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81988
in PERSPECTIVES > 20/07/2021 (July 20, 2021)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 48791 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 53200 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Femmes, terres, plantations et oppression en Sierra Leone - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 15-18
Le processus d'accaparement de terres, en cours depuis longtemps en Sierra Leone, est le résultat d'un passé colonial impérialiste violent. Les terres arables et collectives auparavant cultivées pour l'autosuffisance alimentaire des populations autochtones sont mises à la disposition des entreprises multinationales, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour satisfaire une agriculture d'exportation. Avec l'arrivée en Sierra Leone de la multinationale d'huile de palme Socfin, la production intensive est devenue une monoculture industrielle marquée par l'accaparement de terres, le patriarcat et les violences envers les femmes, dénuées de tout pouvoir et de tout droit de propriété foncière. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
[article]
Titre : Femmes, terres, plantations et oppression en Sierra Leone Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 15-18 Note générale : Une photographie, une note bibliographique. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Droits des femmes ; Huile et oléagineux ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Propriété foncière
Thésaurus Géographique
Sierra LeoneRésumé : Le processus d'accaparement de terres, en cours depuis longtemps en Sierra Leone, est le résultat d'un passé colonial impérialiste violent. Les terres arables et collectives auparavant cultivées pour l'autosuffisance alimentaire des populations autochtones sont mises à la disposition des entreprises multinationales, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour satisfaire une agriculture d'exportation. Avec l'arrivée en Sierra Leone de la multinationale d'huile de palme Socfin, la production intensive est devenue une monoculture industrielle marquée par l'accaparement de terres, le patriarcat et les violences envers les femmes, dénuées de tout pouvoir et de tout droit de propriété foncière. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82602
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°257 (juillet-août 2021) . - P. 15-18[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43934 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43936 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’intelligence artificielle : les différents chemins de la régulation - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2021 (01/07/2021), VOL. 23, N°2,
Le terme "intelligence artificielle" est peu présent dans les textes officiels. Pourtant, différentes normes laissent apparaître des notions périphériques (droit des robots, des algorithmes et des données personnelles). Le manque de consensus juridique et la faiblesse des approches multidisciplinaires ont empêché une qualification juridique de l’intelligence artificielle ou des règles éthiques susceptibles d’accompagner son développement. Néanmoins, un nouveau chemin de la construction du droit de l’intelligence artificielle est en train d’apparaître, avec deux gouvernances parallèles, l’une partant de la compréhension de la technique pour nourrir le droit, l’autre puisant au droit pour mesurer l’écart existant avec la technique. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/6554
[article]
Titre : L’intelligence artificielle : les différents chemins de la régulation Type de document : document électronique Auteurs : Stanislas RENONDIN DE HAUTECLOCQUE Année de publication : 2021 Note générale : Notes, bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
DROITS ET LIBERTÉS ; Droit ; Éthique ; Gouvernance ; Législation ; Numérique ; Technologie de l'information et de la communication (TIC)Résumé : Le terme "intelligence artificielle" est peu présent dans les textes officiels. Pourtant, différentes normes laissent apparaître des notions périphériques (droit des robots, des algorithmes et des données personnelles). Le manque de consensus juridique et la faiblesse des approches multidisciplinaires ont empêché une qualification juridique de l’intelligence artificielle ou des règles éthiques susceptibles d’accompagner son développement. Néanmoins, un nouveau chemin de la construction du droit de l’intelligence artificielle est en train d’apparaître, avec deux gouvernances parallèles, l’une partant de la compréhension de la technique pour nourrir le droit, l’autre puisant au droit pour mesurer l’écart existant avec la technique. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://journals.openedition.org/ethiquepublique/6554 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81621
in ETHIQUE PUBLIQUE > VOL. 23, N°2 (2e semestre 2021)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45097 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 48441 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Monoculture de palmier à huile dans la municipalité d'Ixcán, au Guatemala : un récit de spoliation et de tromperie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 4-10
Lorsque les entreprises multinationales d'huile de palme sont arrivées dans la municipalité d'Ixcán, État de Quiché, elles ont procédé à une spoliation systématique des peuples autochtones qui géraient ancestralement ces terres collectives. En 2001-2002, l'État guatémaltèque a octroyé des titres de propriété par le biais d'un Fonds national foncier puis il a créé une fiducie pour permettre aux entreprises d'offrir des prêts agricoles aux communautés locales. En 2008-2009, ces entreprises ont profité de la situation post conflit pour proposer aux populations d'Ixcán de mettre en gage leurs titres de propriété en échange de prêts agricoles, qu'elles n'ont pas pu rembourser. Les multinationales cachées derrière ces fiducies ont remboursé les prêts et sont devenues propriétaires des terres agricoles convoitées. Aujourd'hui, les communautés autochtones ont pris conscience de la dégradation environnementale et de la pénurie d'eau engendrées par cette monoculture de palmiers à huile et elles sont entrées en résistance. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
[article]
Titre : Monoculture de palmier à huile dans la municipalité d'Ixcán, au Guatemala : un récit de spoliation et de tromperie Type de document : document électronique Auteurs : Herbert SANDOVAL Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 4-10 Note générale : L'auteur est membre du Mouvement social interculturel des citoyens d'Ixcán (Movimiento Social Intercultural del Pueblo de Ixcán), Guatemala. Une photographie, notes bibliographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Huile et oléagineux ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Propriété foncière ; Spéculation
Thésaurus Géographique
GuatemalaRésumé : Lorsque les entreprises multinationales d'huile de palme sont arrivées dans la municipalité d'Ixcán, État de Quiché, elles ont procédé à une spoliation systématique des peuples autochtones qui géraient ancestralement ces terres collectives. En 2001-2002, l'État guatémaltèque a octroyé des titres de propriété par le biais d'un Fonds national foncier puis il a créé une fiducie pour permettre aux entreprises d'offrir des prêts agricoles aux communautés locales. En 2008-2009, ces entreprises ont profité de la situation post conflit pour proposer aux populations d'Ixcán de mettre en gage leurs titres de propriété en échange de prêts agricoles, qu'elles n'ont pas pu rembourser. Les multinationales cachées derrière ces fiducies ont remboursé les prêts et sont devenues propriétaires des terres agricoles convoitées. Aujourd'hui, les communautés autochtones ont pris conscience de la dégradation environnementale et de la pénurie d'eau engendrées par cette monoculture de palmiers à huile et elles sont entrées en résistance. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82600
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°257 (juillet-août 2021) . - P. 4-10[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43934 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43936 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La New Forests Company et ses plantations en Ouganda : des villageois expulsés, trompés et plongés dans la pauvreté - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 10-14
Au début des années 2000, le village de Kanamire, dans le district de Mubende au Centre de l'Ouganda, faisait la renommée de l'agriculture paysanne du pays. Vingt ans plus tard, ce village exemplaire n'existe plus. Les champs de bananiers, de caféiers et de maïs ont été rasés et les populations autochtones ont été brutalement expulsées par la New Forests Company (NFC), fondée en 2004 pour produire du bois "durable", dans un contexte de déforestation galopante. En 2005, la NFC a signé un accord avec l'Autorité forestière nationale ougandaise (NFA) pour mettre en exploitation 20 000 hectares de plantations dans les réserves forestières de Namwasa et Luwunga, dans le cadre de la compensation carbone. Entre 2006 et 2010, la NFA a expulsé 10 000 personnes de leurs terres dans le district de Mubende pour laisser la place à ses plantations. Comble de l'opération, en 2010, elle a été nommée "Investisseur de l'année" pour avoir planté des monocultures de pins et d'eucalyptus, tandis que les communautés locales vivent dans la misère sur des terres stériles et surpeuplées. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
[article]
Titre : La New Forests Company et ses plantations en Ouganda : des villageois expulsés, trompés et plongés dans la pauvreté Type de document : document électronique Auteurs : Witness Radio Ouganda Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 10-14 Note générale : Reportage. Une photographie, notes bibliographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Empreinte écologique ; Déforestation ; Gestion des ressources naturelles ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
OugandaRésumé : Au début des années 2000, le village de Kanamire, dans le district de Mubende au Centre de l'Ouganda, faisait la renommée de l'agriculture paysanne du pays. Vingt ans plus tard, ce village exemplaire n'existe plus. Les champs de bananiers, de caféiers et de maïs ont été rasés et les populations autochtones ont été brutalement expulsées par la New Forests Company (NFC), fondée en 2004 pour produire du bois "durable", dans un contexte de déforestation galopante. En 2005, la NFC a signé un accord avec l'Autorité forestière nationale ougandaise (NFA) pour mettre en exploitation 20 000 hectares de plantations dans les réserves forestières de Namwasa et Luwunga, dans le cadre de la compensation carbone. Entre 2006 et 2010, la NFA a expulsé 10 000 personnes de leurs terres dans le district de Mubende pour laisser la place à ses plantations. Comble de l'opération, en 2010, elle a été nommée "Investisseur de l'année" pour avoir planté des monocultures de pins et d'eucalyptus, tandis que les communautés locales vivent dans la misère sur des terres stériles et surpeuplées. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82601
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°257 (juillet-août 2021) . - P. 10-14[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43934 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43936 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La région de la Sangha en République du Congo - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 28-33
Il existe un risque sérieux que les industries extractives et le secteur de la conservation de la nature exercent un contrôle total sur les forêts tropicales, en mettant en œuvre des "solutions fondées sur la nature". Sous ce vocable sont regroupés des projets de compensation carbone à grande échelle et la création d'un plus grand nombre d'aires protégées, ainsi que la poursuite de l'exploitation forestière et des plantations industrielles d'arbres supposées durables. Or un tel contrôle territorial peut avoir des conséquences irréversibles sur les communautés autochtones qui dépendent des forêts. La région densément boisée de la Sangha, au nord de la République du Congo, offre un exemple de la façon dont des territoires peuvent se retrouver entièrement sous le contrôle des industries extractives et du secteur de la conservation, avec interdiction aux populations locales d'utiliser leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
PermalinkN°257 - juillet-août 2021 - La résistance face aux multiples tactiques d’expansion des monocultures (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]Génocide des Tutsi : un rapport nécessaire mais insuffisant - In : DROITS ET LIBERTES, juin 2021 (01/06/2021), N°194, P. 29-31
Le rapport de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda, présidée par l'historien Vincent DUCLERT a été remis au président de la République le 26 mars 2021. Bien que très volumineux ce rapport nécessaire est insatisfaisant. Il est imprécis et incomplet. Il ne traite pas en profondeur du rôle de l'Etat français dans ce génocide, lié au système de ses relations avec les pays d'Afrique.
PermalinkN°30 - juin 2021 - Gunvor en Équateur : Les mains sales du négociant en pétrole (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
PermalinkN°33 - juin 2021 - Maintenir le cap, avec vous (Bulletin de LES AMI-E-S DU GISTI) / Vanina ROCHICCIOLI
Permalink[article]L’"économie numérique" : consolider l'expansion de l'extraction et de la pollution - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 30-34
Au-delà du niveau alarmant de concentration des entreprises de l'économie numérique, les impacts socio-environnementaux de leurs activités sont patents. Ils concernent non seulement les sous-produits toxiques associés à sa production, mais aussi la pollution causée par les quantités massives d'énergie et d'eau nécessaires aux centres de données. Les quantités d’électricité supplémentaires pour faire fonctionner les bibliothèques de mégadonnées des GAFAM exercent une pression encore plus forte sur les terres forestières qui abritent les ressources hydrauliques et fossiles. L'économie numérique est loin d'être propre et ses impacts sur l'environnement, le climat et les populations autochtones sont incommensurables. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]L'énergie éolienne sur la côte nord-est du Brésil et les contradictions entre "énergie propre", injustices et racisme environnementaux FERNANDES, Beatriz - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 26-29
Au Brésil, les projets énergétiques liés à l'augmentation de la demande alimentent les inégalités, les conflits, les risques et préjudices socio-
environnementaux, dus à l'accaparement des terres des peuples autochtones par un pouvoir politique basé sur la suprématie héritée de la colonisation. Malgré les conquêtes sociales, ces héritages sont ancrés dans les pratiques des pouvoirs dominants des Blancs, au détriment des populations noires, des peuples autochtones, des peuples de l'eau, des communautés quilombolas, entre autres. Dans ce contexte, même si la source de production énergétique via l'industrie éolienne au Brésil et surtout dans la Région du Nord-Est est considérée comme écologiquement plus propre, la mise en œuvre sur le terrain des complexes éoliens est marquée par la logique productiviste et dominatrice, qui contribue à la destruction de l'environnement, entrave les droits des peuples autochtones et alimente le racisme structurel. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]Énergies renouvelables et "hydrogène vert" : une destruction renouvelée ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 21-25
Les énergies renouvelables à l'échelle industrielle se positionnent comme une solution à la consommation d'énergie toujours croissante des pays du Nord. De nombreux acteurs poussent à l'augmentation de leur capacité de production et d'utilisation de l'"hydrogène vert" dans le cadre des plans de relance post crise de Covid-19. Les industriels du secteur hydroélectrique font également pression pour activer la construction de grands barrages alimentés en hydrogène vert, en raison d'une émission nette zéro carbone. La production d'hydrogène vert est devenue une justification de plus qui permet à des groupes d'intérêt d'accélérer la construction d'infrastructures d'énergie renouvelable à grande échelle. Les impacts néfastes pour les communautés autochtones dus à l'accaparement des terres restent largement passés sous silence. C'est le cas du projet Grand Inga en République démocratique du Congo, avec la construction planifiée du méga barrage controversé Inga 3, qui menace les communautés habitant le long du fleuve Congo. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]Paradoxes verts d’un pays amazonien - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 17-20
L'industrie du balsa est fortement implantée en Équateur mais elle a fini par épuiser les plantations d’arbres pour satisfaire les exportations massives vers la Chine. La suppression de l'impôt sur les énergies renouvelables en Chine a attisé la demande en bois de balsa, qui constitue un intrant important des éoliennes. En plus des plantations d’arbres de balsa établies, la très forte demande chinoise a poussé les producteur·rices de l'Amazonie équatorienne à s’approvisionner en sources forestières, ce qui a repoussé la frontière des plantations jusqu'aux zones de végétation naturelles et jusqu'à des fermes paysannes vivant de l'agroforesterie. Cette ruée a augmenté non seulement la déforestation du balsa, mais aussi d’autres essences de bois commercialisées illégalement, ce qui menace les terres des populations amazoniennes et, par conséquent, leur autosuffisance alimentaire. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]Les “solutions fondées sur la nature” : dissimuler un immense accaparement des terres - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars-avril 2021 (01/03/2021), N°255, P. 2-8
L'apparition de nouveaux concepts écologiques, tels que les programmes de certification, la compensation des émissions de carbone, les promesses d'une chaîne de valeur "zéro déforestation nette" ou la neutralité carbone cause des dommages environnementaux irréversibles. Or partout dans le monde, la destruction des forêts et la violence de l'extraction des ressources naturelles continue à un rythme effréné. La dernière idée dangereuse porte le nom de "solutions fondées sur la nature" (SDN) ou "solutions climatiques naturelles", qui crée l'illusion que la nature est la solution aux destructions générées par les entreprises humaines. L'auteur parle plutôt de "spoliations" fondées sur la nature, contre lesquelles les populations autochtones luttent depuis des décennies (accaparement de terres pour les plantations industrielles d'arbres, aires protégées, projets de développement dit durable, crédits carbone et compensations de la biodiversité, plantations destinées aux biocarburants, etc.). https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/05/Boletin-255_FR.pdf
Permalink[article]Équateur : la certification de l’aquaculture industrielle de la crevette accentue la violation des droits et la destruction des mangroves - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 13-18
Le plan national productif du gouvernement de l’Équateur considère que la crevette cultivée en captivité constitue un produit stratégique. Dans un processus de régularisation, le gouvernement équatorien a cédé la propriété de milliers d’hectares de mangroves aux entreprises crevettières. Or l’installation de fermes de crevettes détruit massivement les forêts de mangroves et viole les droits des communautés de cueilleur·ses et de pêcheur·ses des estuaires qui sont violemment expulsées de leur territoire de vie. https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
PermalinkN°254 - janvier-février 2021 - Face aux menaces et aux intrusions dans les forêts, les communautés protègent et revendiquent leurs espaces de vie (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]La lutte du peuple autochtone Kinggo pour défendre ses forêts coutumières en Papouasie SAMPERANTE, Franky - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 18-21
L'Indonésie est le premier exportateur mondial d'huile de palme, la Papouasie constituant la "nouvelle frontière" pour cette production, dont les forêts sont devenues un objectif pour les investissements. Dans les années 1990, la forêt coutumière de la communauté de cette zone a été transformée en concession forestière et cédée à la société PT Bade Makmur Orissa, une filiale du géant coréen d'huile de palme, le groupe Korindo. En 1993, profitant de ses relations étroites avec le gouvernement indonésien, Korindo a obtenu un permis d'exploitation forestière couvrant plus de terres en Papouasie que tout autre conglomérat. L'entreprise a rasé les forêts coutumières des peuples autochtones sans leur consentement, leur faisant subir des préjudices irréversibles. https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
Permalink[article]Des parcs nationaux imposés en Thaïlande : la lutte du peuple autochtone Karen pour ses forêts et sa survie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 5-7
En 1981, la création du parc national de Kaeng Krachan a causé l'expropriation du peuple karen de la région de Bang Kloi, en Thaïlande. En janvier 2021, après vingt années de lutte pour leur droit de vivre sur leurs territoires d'origine, les populations autochtones karen sont revenues sur leurs terres ancestrales. La pandémie de Covid-19, qui a aggravé la situation de quasi-famine de ces populations dans leur région d'accueil forcé, a montré que le retour sur leurs terres était la seule solution pour leur survie. Toutefois, la situation dans les forêts de Kaeng Krachan est tendue car les autorités du parc national accusent les communautés autochtones de défricher des parcelles de forêts, voire de détruire la forêt. Or, pour le peuple karen, revenir sur ses terres n'est pas seulement une question de survie, c'est aussi une tentative pour restaurer sa vie culturelle, son identité et sa dignité. https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
Permalink[article]Pourquoi refuser la privatisation des terres coutumières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, janvier-février 2021 (02/01/2021), N°254, P. 32-35
La majorité des terres dans le monde sont encore gérées par des communautés autochtones selon le droit coutumier. La notion de propriété foncière privée, dominante dans les sociétés occidentales et prônée par la Banque mondiale et le FMI auprès des gouvernements des pays en développement (PED), vise à faciliter la vente/location à des fins commerciales et l'utilisation à des fins productivistes. Or la privatisation des terres n'offre aux communautés autochtones aucune sécurité ni stabilité mais représente un moyen de poursuivre la colonisation et l'exploitation de leurs terres et forêts, au profit d'intérêts privés et d'entreprises multinationales. Le document publié par l'Oakland Institute démonte six mythes utilisés par les gouvernements, les banques et les institutions multilatérales pour justifier la privatisation des terres : la privatisation des terres est nécessaire pour attirer les investissements privés ; les titres de propriété privée améliorent l'accès au crédit et aux prêts ; la privatisation des terres stimule le développement ; les marchés fonciers rendent l'accès à la terre plus équitable ; les systèmes coutumiers ne garantissent pas la sécurité foncière ; les réformes foncières sont axées sur les intérêts des agriculteur·rices. https://www.wrm.org.uy//fr/files/2021/03/Boletin-254_FR.pdf
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