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[article]Khartoum’s Women Street Vendor Cooperatives and the Politics of Care - In : MERIP, Spring 2024 (30/04/2024), N°310,
La guerre au Soudan a touché les vendeurs de rue en général, et les femmes vendeuses de rue dans la capitale Khartoum en particulier, dont les conditions de vie dépendent de leur capacité à être dans la rue tous les jours. Quand la guerre a atteint la ville, les femmes ont été exposées à la violence et à l'exploitation par les Forces de soutien rapide (RSF) et les Forces armées soudanaises (SAF). Les hommes des RSF ont forcé les femmes à travailler pour eux (cuisine, lessive et autres services peu avouables). Malgré ces difficultés, les femmes se sont organisées en coopératives dès les années 1980 et ont continué leur engagement pour la communauté sous forme d'une politique de soin, qui s'est révélée essentielle à la survie des personnes touchées par la guerre. Lorsque de nombreuses femmes membres de ces coopératives ont dû quitter Khartoum pendant les différents temps de la guerre dans les années 1980, 1990 et 2000, elles ont cherché les moyens d'aider les communautés restées dans la capitale. En l'absence de réponse humanitaire internationale rapide, ces femmes ont collecté des fonds pour soutenir l'évacuation de femmes en danger et pour fournir une aide d'urgence alimentaire, humanitaire, vestimentaire et de soin. https://merip.org/2024/04/khartoums-women-street-vendor-cooperatives-and-the-politics-of-care/
[article]
Titre : Khartoum’s Women Street Vendor Cooperatives and the Politics of Care Titre original : Coopératives de vendeuses de rue à Khartoum et politique de soin Type de document : document électronique Auteurs : Nada ALI Année de publication : 2024 Note générale : Encadrés, photographie, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Aide humanitaire ; Aide alimentaire ; Commerce ; Conditions de vie ; Coopérative ; Femme ; Guerre ; Milieu urbain ; Solidarité
Thésaurus Géographique
SoudanRésumé : La guerre au Soudan a touché les vendeurs de rue en général, et les femmes vendeuses de rue dans la capitale Khartoum en particulier, dont les conditions de vie dépendent de leur capacité à être dans la rue tous les jours. Quand la guerre a atteint la ville, les femmes ont été exposées à la violence et à l'exploitation par les Forces de soutien rapide (RSF) et les Forces armées soudanaises (SAF). Les hommes des RSF ont forcé les femmes à travailler pour eux (cuisine, lessive et autres services peu avouables). Malgré ces difficultés, les femmes se sont organisées en coopératives dès les années 1980 et ont continué leur engagement pour la communauté sous forme d'une politique de soin, qui s'est révélée essentielle à la survie des personnes touchées par la guerre. Lorsque de nombreuses femmes membres de ces coopératives ont dû quitter Khartoum pendant les différents temps de la guerre dans les années 1980, 1990 et 2000, elles ont cherché les moyens d'aider les communautés restées dans la capitale. En l'absence de réponse humanitaire internationale rapide, ces femmes ont collecté des fonds pour soutenir l'évacuation de femmes en danger et pour fournir une aide d'urgence alimentaire, humanitaire, vestimentaire et de soin. En ligne : https://merip.org/2024/04/khartoums-women-street-vendor-cooperatives-and-the-pol [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85192
in MERIP > N°310 (Spring 2024)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 46021 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Land, Livestock and Darfur’s ‘Culture Wars’ - In : MERIP, Spring 2024 (30/04/2024), N°310,
El-Geneina, capitale du Darfour-Occidental, est le centre politique du territoire de Dar Masalit, patrie du peuple masalit, qui vit à la frontière du Tchad et du Soudan. Dar Masalit est aussi une destination pour les nomades pastoraux de l'ouest et du nord du Soudan. Les sécheresses des années 1980 ont poussé un plus grand nombre d'éleveurs pastoraux vers le Dar Masalit, en raison de la désertification des pâturages due au changement climatique. Ce nouvel afflux de population nomade a aggravé les tensions sociales et les conflits avec la population masalit sédentaire, dès les années 1990. La crise environnementale a forcé des groupes d'éleveurs à abandonner le pastoralisme au Darfour et à s'installer sur les terres fertiles de El-Geneina, accentuant encore la pression territoriale et sociale entre les populations locales historiques et les nouveaux arrivants de plus en plus nombreux. Par ailleurs, la crise financière subie par le pays a renforcé les politiques agricoles d'exportation de bétail vers l'Arabie saoudite (principalement de moutons), dont la demande est en forte augmentation, ce qui accentue la pression sur les terres et les pâturages au Darfour et exacerbe les tensions communautaires. https://merip.org/2024/04/land-livestock-and-darfurs-culture-wars-310/
[article]
Titre : Land, Livestock and Darfur’s ‘Culture Wars’ Titre original : Terre, élevage et "guerres de la culture" au Darfour Type de document : document électronique Auteurs : Edward THOMAS Année de publication : 2024 Note générale : Encadrés, photographie, notes, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture paysanne ; Conflit ; Élevage ; Exportation ; Gestion de terroir ; Migration intérieure ; Pastoralisme ; Politique agricole
Thésaurus Géographique
Soudan ; Arabie saouditeRésumé : El-Geneina, capitale du Darfour-Occidental, est le centre politique du territoire de Dar Masalit, patrie du peuple masalit, qui vit à la frontière du Tchad et du Soudan. Dar Masalit est aussi une destination pour les nomades pastoraux de l'ouest et du nord du Soudan. Les sécheresses des années 1980 ont poussé un plus grand nombre d'éleveurs pastoraux vers le Dar Masalit, en raison de la désertification des pâturages due au changement climatique. Ce nouvel afflux de population nomade a aggravé les tensions sociales et les conflits avec la population masalit sédentaire, dès les années 1990. La crise environnementale a forcé des groupes d'éleveurs à abandonner le pastoralisme au Darfour et à s'installer sur les terres fertiles de El-Geneina, accentuant encore la pression territoriale et sociale entre les populations locales historiques et les nouveaux arrivants de plus en plus nombreux. Par ailleurs, la crise financière subie par le pays a renforcé les politiques agricoles d'exportation de bétail vers l'Arabie saoudite (principalement de moutons), dont la demande est en forte augmentation, ce qui accentue la pression sur les terres et les pâturages au Darfour et exacerbe les tensions communautaires. En ligne : https://merip.org/2024/04/land-livestock-and-darfurs-culture-wars-310/ Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85193
in MERIP > N°310 (Spring 2024)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 46021 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Entre services rendus par la nature et préservation de la biodiversité, des injonctions contradictoires COUVET, Denis - In : THE CONVERSATION, 23 avril 2024 (23/04/2024), 23/04/2024,
Dans un contexte mondial où les enjeux agricoles semblent opposer préservation de la biodiversité et réalités économiques, intégrer les logiques économiques dans les politiques de transition agroécologique conduit à des injonctions contradictoires : il s'agit, soit de protéger la biodiversité afin d’améliorer la conservation des sols ou l’épuration des eaux, soit d'utiliser des intrants chimiques pour conserver, voire augmenter, les rendements agricoles. Pour expliquer ce phénomène, l'article explore la notion de "contribution de la nature aux humains", qui distingue trois types de relations humaines à la biodiversité : contributions matérielles, immatérielles et régulatrices. Or l’arbitrage le plus répandu entre ces contributions se fait généralement en faveur des premières car il est économiquement plus intéressant à court terme d’utiliser la biodiversité que de la préserver. Des évaluations plus longues et portant sur de plus larges échelles soulignent pourtant la pertinence économique à protéger la nature associée aux contributions régulatrices et immatérielles, qui profitent plus durablement à l’ensemble des êtres vivants. https://theconversation.com/entre-services-rendus-par-la-nature-et-preservation-de-la-biodiversite-des-injonctions-contradictoires-224198
[article]
Titre : Entre services rendus par la nature et préservation de la biodiversité, des injonctions contradictoires Type de document : document électronique Auteurs : Hélène SOUBELET ; Denis COUVET Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agroécologie ; Biodiversité ; Développement durable ; Économie ; Conservation des sols ; Gestion des ressources naturelles ; Production agricole ; Transition écologiqueRésumé : Dans un contexte mondial où les enjeux agricoles semblent opposer préservation de la biodiversité et réalités économiques, intégrer les logiques économiques dans les politiques de transition agroécologique conduit à des injonctions contradictoires : il s'agit, soit de protéger la biodiversité afin d’améliorer la conservation des sols ou l’épuration des eaux, soit d'utiliser des intrants chimiques pour conserver, voire augmenter, les rendements agricoles. Pour expliquer ce phénomène, l'article explore la notion de "contribution de la nature aux humains", qui distingue trois types de relations humaines à la biodiversité : contributions matérielles, immatérielles et régulatrices. Or l’arbitrage le plus répandu entre ces contributions se fait généralement en faveur des premières car il est économiquement plus intéressant à court terme d’utiliser la biodiversité que de la préserver. Des évaluations plus longues et portant sur de plus larges échelles soulignent pourtant la pertinence économique à protéger la nature associée aux contributions régulatrices et immatérielles, qui profitent plus durablement à l’ensemble des êtres vivants. En ligne : https://theconversation.com/entre-services-rendus-par-la-nature-et-preservation- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85174
in THE CONVERSATION > 23/04/2024 (23 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 25899 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 49084 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Le glyphosate réduit la biodiversité du sol et diminue la proportion d’espèces natives El JAOUHARI, Meryem - In : THE CONVERSATION, 8 avril 2024 (08/04/2024), 08/04/2024,
Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde, pour tuer les "mauvaises herbes" et protéger les cultures. Le récent renouvellement de son autorisation par l’Union européenne a relancé les controverses. On parle beaucoup des effets du glyphosate sur la santé mais une étude récente menée en Martinique a permis de montrer ses effets dévastateurs sur la biodiversité (diminution de 21 % en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées au glyphosate). Étudier l’effet du glyphosate sur le terrain demeure compliqué car, souvent, les pratiques agricoles et les paramètres environnementaux interfèrent mais son impact sur les écosystèmes et la biodiversité est incontestable, notamment en raison de son mode d'épandage par pulvérisation qui a des conséquences néfastes sur la flore et la faune environnantes. https://theconversation.com/le-glyphosate-reduit-la-biodiversite-du-sol-et-diminue-la-proportion-despeces-natives-226580
[article]
Titre : Le glyphosate réduit la biodiversité du sol et diminue la proportion d’espèces natives Type de document : document électronique Auteurs : Mathieu COULIS ; Meryem El JAOUHARI Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture d'exportation ; Banane ; Biodiversité ; Écosystème ; Pesticide ; Production agricole ; Santé
Thésaurus Géographique
MartiniqueRésumé : Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde, pour tuer les "mauvaises herbes" et protéger les cultures. Le récent renouvellement de son autorisation par l’Union européenne a relancé les controverses. On parle beaucoup des effets du glyphosate sur la santé mais une étude récente menée en Martinique a permis de montrer ses effets dévastateurs sur la biodiversité (diminution de 21 % en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées au glyphosate). Étudier l’effet du glyphosate sur le terrain demeure compliqué car, souvent, les pratiques agricoles et les paramètres environnementaux interfèrent mais son impact sur les écosystèmes et la biodiversité est incontestable, notamment en raison de son mode d'épandage par pulvérisation qui a des conséquences néfastes sur la flore et la faune environnantes. En ligne : https://theconversation.com/le-glyphosate-reduit-la-biodiversite-du-sol-et-dimin [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85175
in THE CONVERSATION > 08/04/2024 (8 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 25939 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 48984 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Biodiversité et climat, pourquoi mobiliser le concept crucial de changement transformateur - In : THE CONVERSATION, 4 avril 2024 (04/04/2024), 04/04/2024,
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique pour la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), aussi surnommée GIEC de la biodiversité, appellent à un changement transformateur pour réussir la transition écologique. L’IPBES le définit comme une "réorganisation fondamentale et systémique des facteurs économiques, sociaux, technologiques, y compris les paradigmes, les objectifs et les valeurs" de nos sociétés. Il s'agit d’une remise en question complète de notre mode de vie, qui mobilise toutes les disciplines scientifiques et reconfigure l’environnement socioécologique. Le changement transformateur doit contribuer à réduire les impacts des activités humaines qui menacent la survie de la planète, en "déconstruisant" les systèmes de surexploitation des ressources naturelles et en revenant à des niveaux de pression soutenables pour l'environnement. https://theconversation.com/biodiversite-et-climat-pourquoi-mobiliser-le-concept-crucial-de-changement-transformateur-225130
[article]
Titre : Biodiversité et climat, pourquoi mobiliser le concept crucial de changement transformateur Type de document : document électronique Auteurs : Dirk S. SCHMELLER Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques, photographies. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Biodiversité ; Changement climatique ; Consommation responsable ; Écologie ; Gestion des ressources naturelles ; Gouvernance ; Protection de l'environnement ; Transition écologiqueRésumé : Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique pour la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), aussi surnommée GIEC de la biodiversité, appellent à un changement transformateur pour réussir la transition écologique. L’IPBES le définit comme une "réorganisation fondamentale et systémique des facteurs économiques, sociaux, technologiques, y compris les paradigmes, les objectifs et les valeurs" de nos sociétés. Il s'agit d’une remise en question complète de notre mode de vie, qui mobilise toutes les disciplines scientifiques et reconfigure l’environnement socioécologique. Le changement transformateur doit contribuer à réduire les impacts des activités humaines qui menacent la survie de la planète, en "déconstruisant" les systèmes de surexploitation des ressources naturelles et en revenant à des niveaux de pression soutenables pour l'environnement. En ligne : https://theconversation.com/biodiversite-et-climat-pourquoi-mobiliser-le-concept [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85051
in THE CONVERSATION > 04/04/2024 (4 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 29291 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 48769 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Au Mexique, comment une épidémie du caféier a accéléré la déforestation ÖKTEM, Berk - In : THE CONVERSATION, 21 mars 2024 (21/03/2024), 21/03/2024,
Au Mexique, comme dans les régions tropicales, l’extension des zones agricoles pour la caféiculture et la cacaoculture est la première cause de déforestation, ce qui a un impact sur le réchauffement climatique et représente une érosion irrémédiable de la biodiversité. La crise de la rouille du caféier au Mexique est une illustration de la vulnérabilité des systèmes agroforestiers et des conséquences environnementales des politiques agricoles. Dans une étude récente, les auteurs se sont penchés sur les conséquences de cette maladie causée par un champignon microscopique (Hemileia vastatrix) sur la déforestation au Mexique, qui a augmenté de 32 % par an entre 2012 et 2018, en particulier dans les zones où était pratiquée l’agroforesterie. Par ailleurs, la déforestation accrue est aussi la conséquence de la stratégie d'expansion sponsorisée par le gouvernement, qui repose sur le remplacement des caféiers traditionnels par des hybrides robustes à la rouille. https://theconversation.com/au-mexique-comment-une-epidemie-du-cafeier-a-accelere-la-deforestation-221374
Permalink[article]Le financement des initiatives féminines de transition agroécologique au Sénégal BA GNING, Sadio - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2024-1 (18/03/2024), N°254, P. 55-88
A partir d'une étude empirique basée sur une recherche qualitative auprès de cent femmes de groupements féminins au Sénégal, ce travail examine le rôle du financement dans la durée du maraîchage biologique et de la riziculture. Les résultats montrent que l'appui technique et financier des ONG ne suffit pas et que les agricultrices doivent chercher d'autres sources financières.
Permalink[article]Financer quelle agriculture pour quelle transition ? - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2024-1 (18/03/2024), N°254, P. 117-146
En 2012, le gouvernement brésilien a inauguré le plan ABC, dont le fer de lance est le programme ABC. Ce dernier vise à octroyer des fonds aux agriculteurs pour les encourager à adopter des pratiques "décarbonées". Cette étude montre que la création de cet instrument ne constitue pas une rupture avec les pratiques antérieures mais renforce la dualité de l'agriculture brésilienne (agrobusiness/agriculture familiale). Le plan et le programme ABC ont donné lieu à un "changement par superposition" dans le cadre de la politique agricole brésilienne.
Permalink[article]Financer les transformations agricoles et alimentaires GOITA, Mamadou ; MEES, Marc ; NARH GUIELLA, Gifty - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2024-1 (18/03/2024), N°254, 176 P.
Il existe encore peu de travaux de recherche et de publications sur le financement des transitions agricoles et alimentaires dans les pays du Sud qui résultent d'observations de terrain. Les articles de ce dossier présentent un éclairage sur le sujet en fonction des localisations géographiques et des pratiques financières. Trois contributions traitent de questions globales ou d'autres contextes que l'Afrique, une quatrième renvoie à une expérience africaine. In fine, même si les perspectives en matière de financement des transitions agricoles et alimentaires dans les Suds apparaissent plutôt sombres, de nouvelles pistes existent pour sortir d'une triple impasse : impasse de financement par le marché, impasse de la finance publique, impasse du financement vert.
Permalink[article]Inclusion financière numérique et productivité agricole - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2024-1 (18/03/2024), N°254, P. 88-116
Cet article interroge les effets de l'inclusion numérique financière sur la productivité agricole d'un panel de 18 pays de l'Afrique subsaharienne choisi pour la période 2015-2020. Les résultats obtenus par des méthodes économétriques montrent que l'utilisation des services bancaires par internet contribue significativement à la croissance de cette productivité. Ce constat suggère de stimuler la transformation agricole dans ces pays en promouvant les services financiers numériques en fonction des besoins des agriculteurs.
Permalink[article]La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande - In : THE CONVERSATION, 12 février 2024 (12/02/2024), 12/02/2024,
La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres-kenyanes-aux-plateformes-de-hollande-223210
Permalink[article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Les contradictions de la conservation : le territoire du peuple Ka’apor dans l’Amazonie brésilienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 43-47
Les Ka’apor sont un peuple autochtone qui vit dans l’Alto Turiacu, au nord-est de Maranhão, au Brésil. Il s’agit du territoire autochtone le plus grand de l’Amazonie orientale et de la portion de forêt préservée la plus importante de la région. C’est justement dans ces localités de choix que les sociétés de conservation étrangères, des ONG du Nord, se sont installées pour proposer des projets REDD. Or ces projets engendrent des conflits de territoire et suscitent le rejet d’une partie de la communauté locale qui s’organise pour leur résister. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 22-27
La déforestation du territoire amazonien bolivien et les incendies augmentent significativement depuis plusieurs années, à cause de l’expansion des plantations de soja ou d’huile de palme, de l’industrie minière et de la construction de grands barrages, qui accaparent les espaces vitaux des communautés autochtones et paysannes. Fin 2018, les populations se sont organisées au sein d’une coordination, la CONTIOCAP, afin de défendre leurs territoires et le droit à une vie digne, dans un contexte toujours plus hostile en raison des politiques extractivistes promues par le gouvernement bolivien et des travaux d’infrastructures nécessaires pour transformer et déplacer les marchandises produites et les matériaux de construction. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 14-21
Dans la région de Vale do Acará, dans l'État du Pará au Brésil, les communautés autochtones de Tembé, Turiwara, Quilombola et paysannes luttent pour récupérer une partie de leurs terres ancestrales. Si, dans le passé, les colonisateurs ont envahi leurs terres avec des plantations de canne à sucre et de tabac, ce sont aujourd'hui des monocultures de palmiers à huile et d'extraction de minerais qui ont conquis les territoires et sont responsables de la déforestation, avec l'autorisation du gouvernement brésilien. En 2021, les communautés de Tembé et de Quilombola ont engagé la lutte pour reprendre leurs terres, en créant le Mouvement de résistance IRQ (Indigène, Riverain et Quilombola). Mais ces communautés sont confrontées à la violence de divers groupes armés, y compris la police d'État, les gardes de sécurité et les milices privées, qui les accusent d'entraver le développement économique de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Ce que la crise agricole révèle des contradictions entre objectifs socio-écologiques et compétitivité - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
En 1960, l'économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les contraintes de la mondialisation subies par les économies nationales sous forme d'un triangle d'incompatibilité. En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États démocratiques. La crise agricole actuelle en Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de "l’Anthropo-capitalocène". Dans ce "trilemme", on ne peut tenir ensemble la transition écologique, la satisfaction des besoins sociaux et le capitalisme mondialisé. Il signifie aussi que séparer coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions sociales du modèle productiviste ont non seulement des coûts écologiques mais aussi des coûts sociaux systémiques. Pour résoudre ce "trilemme", il convient de détricoter les règles du capitalisme mondialisé, de mettre à mal la gestion néolibérale et l'impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur les politiques agricoles et socio-économiques. https://theconversation.com/ce-que-la-crise-agricole-revele-des-contradictions-entre-objectifs-socio-ecologiques-et-competitivite-222293
Permalink[article]En Guinée, les vertus du « riz de boue » qui pousse dans les mangroves - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En Guinée, près d’un quart de la production de riz provient des plaines de mangroves, en zone côtière. Écosystèmes les plus productifs de la planète, les mangroves sont constituées de palétuviers, servant de bois de chauffe et de construction. L’association entre culture rizicole et production de poissons, ou rizipisciculture, est récente dans la mangrove guinéenne. C’est néanmoins un exemple intéressant d’association "à double bénéfice", le riz profitant des rejets organiques des poissons (engrais naturel) quand les poissons, vivant dans un écosystème de rizières relativement fermé, sont à l’abri des principaux prédateurs. Enfin, la saliculture, qui se fait en Guinée par évaporation solaire ou chauffage à bois des eaux salées, ou saliriziculture, en alternance avec les périodes de culture du riz, est de plus en plus pratiquée. Toutefois, la mise en œuvre de projets de développement est rendue complexe par la structure hydrogéologique de ces zones de balancement des marées et par la question de la maintenance des infrastructures. https://theconversation.com/en-guinee-les-vertus-du-riz-de-boue-qui-pousse-dans-les-mangroves-221126
Permalink[article]Les politiques climatiques : entre techno-optimisme et déni de réalité PILLOT, Julien ; NACCACHE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
À l'issue de la COP28, une majorité de scientifiques juge déjà inatteignable l'engagement de limitation entre +1,5 °C et +2 °C du réchauffement climatique. L'incapacité de la communauté internationale à imposer une régulation contraignante sur l’extraction des combustibles fossiles illustre l'échec de la gouvernance mondiale. Malgré l'incitation des États à financer le développement des infrastructures industrielles nécessaires à la production d’énergies renouvelables ainsi que des projets de captation et de stockage du carbone, d'aucun·es doutent du réalisme de ce "scénario techno-optimiste". La possibilité d’une transition énergétique rapide reste à démontrer, la consommation mondiale d'énergie primaire ne cessant d'augmenter, de même que l'utilisation massive de métaux et de terres rares pour la fabrication de véhicules automobiles, dont l’extraction pose de graves problèmes sociaux et écologiques dans les pays du Sud. https://theconversation.com/les-politiques-climatiques-entre-techno-optimisme-et-deni-de-realite-221234
PermalinkN°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
Permalink[article]Peut-on « restaurer » la nature ? THOREAU, François - In : THE CONVERSATION, 18 janvier 2024 (18/01/2024), 18/01/2024,
L’Europe en fait-elle assez pour protéger l’environnement ? Au-delà de la protection de la nature, ne faudrait-il pas s’engager proactivement à la "restaurer" ? Le constat de départ est la perte considérable de biodiversité et l'incapacité à endiguer la déplétion des écosystèmes terrestres et marins. Ce constat de l’Agence européenne de l’environnement désigne les facteurs responsables de cette situation : l’emprise toujours croissante du bâti et des modèles agricoles intensifs, mais surtout une inefficacité du cadre réglementaire. Ce diagnostic a conduit la Commission européenne à faire de la restauration de la nature un enjeu politique majeur de son Pacte vert, en renforçant le caractère contraignant des mesures. En juillet 2023, les débats au sein de la commission Agriculture de l'Union européenne ont porté sur le périmètre de ce règlement (dont les terres agricoles ont finalement été exclues) ainsi que sur le niveau de contrainte exercé sur les États membres. https://theconversation.com/peut-on-restaurer-la-nature-220297
Permalink[article]Nos villes doivent être plus perméables : comment le biochar peut être une solution durable face aux inondations KANE, Abdoulaye - In : THE CONVERSATION, 8 janvier 2024 (08/01/2024), 08/01/2024,
En Europe, le changement climatique est identifié comme l'une des causes de l’augmentation de la fréquence et l’intensité des précipitations. En raison d’une urbanisation croissante, l’utilisation de matériaux imperméables dans les constructions routières aggrave les ravages de ces phénomènes météorologiques. En milieu urbain, le modèle conventionnel de collecte intégrale des eaux pluviales via un système de canalisations, évacuant des eaux de pluie seules ou mélangées aux eaux usées, a atteint ses limites. Une nouvelle approche vise à se rapprocher du cycle naturel de l’eau en réduisant l’imperméabilisation des surfaces urbaines tout en favorisant l’infiltration des eaux de pluie dès leur chute. En plus de maîtriser la pollution à sa source, cette gestion contribue au rechargement des nappes phréatiques tout en favorisant le verdissement urbain. Appelée "gestion à la source des eaux pluviales" cette approche intéresse de plus en plus les pays européens. Pour rendre les sols urbains perméables tout en accroissant la végétalisation des villes, le biochar (matériau poreux et riche en carbone, issu de résidus organiques) apparaît comme un allier de choix. https://theconversation.com/nos-villes-doivent-etre-plus-permeables-comment-le-biochar-peut-etre-une-solution-durable-face-aux-inondations-220115
Permalink[texte imprimé]Agriculture biologique : déconstruire la fabrication du doute Commerce Équitable France, TISSIER, José - NOGENT SUR MARNE : COMMERCE EQUITABLE FRANCE, 2024/01, 10 P.
L’agriculture biologique contribue à réduire la dépendance des producteur·rices aux intrants, ce qui en fait une cible privilégiée pour les lobbys de l’agroalimentaire ou de l’agrochimie. Un élément clef de leur stratégie de désinformation vis-à-vis du grand public consiste à produire du doute. Cette fabrique du doute vise d'abord à définir l’agriculture biologique comme une agriculture "qui n’utilise pas de pesticides" pour ensuite dénoncer le fait que cette "promesse" n’est pas tenue. Or ce postulat est faux ! En France, 33 substances chimiques naturelles sont autorisées en agriculture biologique. Et, pour utiliser encore moins de pesticides, l’agriculture biologique met en place des pratiques culturales utilisant les possibilités de protection des cultures offertes par les écosystèmes, ce qui n'arrange pas les affaires des fournisseurs d’intrants industriels (engrais ou pesticides de synthèse, semences "certifiées" de type OGM).
https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/v5-240118-note-debats-idees-n2.pdf
Permalink[article]Green face, old tricks - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
Alors que les nouvelles technologies vertes se déploient de façon exponentielle, leurs impacts apparaissent en miroir. Certes, une nouvelle économie prend forme mais on ignore encore si elle permettra de chasser définitivement les énergies fossiles ou si elle aboutira à une expansion énergétique. Là où il y a un marché, il y a aussi des profits et, dans les perspectives capitalistes, le changement climatique ne fait aucune différence. En fait, les signes actuels suggèrent que le nouveau visage de l'économie verte reproduit les péchés de l'ancienne : domination de l'économie mondiale par les multinationales du Nord global, mépris des communautés locales du Sud, mise en place de modèles extractivistes et accaparement des terres des peuples autochtones, augmentation éhontée des profits au dépens de millions de gens plongés dans la pauvreté à cause des pics de factures énergétiques. https://newint.org/story/energy/2024/02/15/green-face-old-tricks
Permalink[article]How renewables corporations are exploiting the Global South - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
La station d'énergie solaire (aka Noor I) de Ouarzazate au Maroc a été reliée au réseau national en 2016. Deux tranches supplémentaires, Noor II et Noor III, ont été respectivement ajoutées en 2018 et 2019. Or cette entreprise dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas rempli ses engagements d'amélioration des conditions de vie des communautés locales. Les éleveurs vivant du pastoralisme sur ces terres ancestrales ont été payés une misère pour l'installation de ces stations et n'ont pas été informés des impacts environnementaux sur la raréfaction des ressources en eau. Parallèlement, la dette du Maroc s'est alourdie de 9 milliards de dollars pour ce projet, sous forme de prêts de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et de la Banque africaine de développement, ce qui signifie plus de dette publique pour un pays déjà surendetté. Ce tropisme des terres désertiques du Sahara contribue à justifier le néocolonialisme vert, qui n'est que la prolongation des relations coloniales de pillage des ressources des pays du Sud, au prétexte de produire des énergies renouvelables destinées à l'Europe. https://newint.org/story/climate/2024/01/02/how-renewables-corporations-are-exploiting-global-south
Permalink[article]Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation - In : THE CONVERSATION, 27 décembre 2023 (27/12/2023), 27/12/2023,
En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-menace-par-un-projet-dexploitation-215934
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