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[article]La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande - In : THE CONVERSATION, 12 février 2024 (12/02/2024), 12/02/2024,
La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres-kenyanes-aux-plateformes-de-hollande-223210
[article]
Titre : La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande Type de document : document électronique Auteurs : Bernard CALAS Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture d'exportation ; Changement climatique ; Conditions de travail ; Emploi ; Empreinte écologique ; Filière ; Flore ; Mondialisation ; Salaire
Thésaurus Géographique
Kenya ; Europe ; Pays BasRésumé : La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? En ligne : https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84723
in THE CONVERSATION > 12/02/2024 (12 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43433 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45061 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Ce que la crise agricole révèle des contradictions entre objectifs socio-écologiques et compétitivité - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
En 1960, l'économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les contraintes de la mondialisation subies par les économies nationales sous forme d'un triangle d'incompatibilité. En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États démocratiques. La crise agricole actuelle en Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de "l’Anthropo-capitalocène". Dans ce "trilemme", on ne peut tenir ensemble la transition écologique, la satisfaction des besoins sociaux et le capitalisme mondialisé. Il signifie aussi que séparer coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions sociales du modèle productiviste ont non seulement des coûts écologiques mais aussi des coûts sociaux systémiques. Pour résoudre ce "trilemme", il convient de détricoter les règles du capitalisme mondialisé, de mettre à mal la gestion néolibérale et l'impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur les politiques agricoles et socio-économiques. https://theconversation.com/ce-que-la-crise-agricole-revele-des-contradictions-entre-objectifs-socio-ecologiques-et-competitivite-222293
[article]
Titre : Ce que la crise agricole révèle des contradictions entre objectifs socio-écologiques et compétitivité Type de document : document électronique Auteurs : Claire LEJEUNE Année de publication : 2024 Note générale : Schémas, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Altermondialisme ; Capitalisme ; Commerce international ; Écologie ; Mondialisation ; Néolibéralisme ; Politique agricole ; Politique économique ; Politique socialeRésumé : En 1960, l'économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les contraintes de la mondialisation subies par les économies nationales sous forme d'un triangle d'incompatibilité. En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États démocratiques. La crise agricole actuelle en Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de "l’Anthropo-capitalocène". Dans ce "trilemme", on ne peut tenir ensemble la transition écologique, la satisfaction des besoins sociaux et le capitalisme mondialisé. Il signifie aussi que séparer coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions sociales du modèle productiviste ont non seulement des coûts écologiques mais aussi des coûts sociaux systémiques. Pour résoudre ce "trilemme", il convient de détricoter les règles du capitalisme mondialisé, de mettre à mal la gestion néolibérale et l'impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur les politiques agricoles et socio-économiques. En ligne : https://theconversation.com/ce-que-la-crise-agricole-revele-des-contradictions-e [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84657
in THE CONVERSATION > 31/01/2024 (31 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41430 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 41785 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]En Guinée, les vertus du « riz de boue » qui pousse dans les mangroves - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En Guinée, près d’un quart de la production de riz provient des plaines de mangroves, en zone côtière. Écosystèmes les plus productifs de la planète, les mangroves sont constituées de palétuviers, servant de bois de chauffe et de construction. L’association entre culture rizicole et production de poissons, ou rizipisciculture, est récente dans la mangrove guinéenne. C’est néanmoins un exemple intéressant d’association "à double bénéfice", le riz profitant des rejets organiques des poissons (engrais naturel) quand les poissons, vivant dans un écosystème de rizières relativement fermé, sont à l’abri des principaux prédateurs. Enfin, la saliculture, qui se fait en Guinée par évaporation solaire ou chauffage à bois des eaux salées, ou saliriziculture, en alternance avec les périodes de culture du riz, est de plus en plus pratiquée. Toutefois, la mise en œuvre de projets de développement est rendue complexe par la structure hydrogéologique de ces zones de balancement des marées et par la question de la maintenance des infrastructures. https://theconversation.com/en-guinee-les-vertus-du-riz-de-boue-qui-pousse-dans-les-mangroves-221126
[article]
Titre : En Guinée, les vertus du « riz de boue » qui pousse dans les mangroves Type de document : document électronique Auteurs : Timothée OURBAK Année de publication : 2024 Note générale : Carte de la Guinée, photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture paysanne ; Infrastructure ; Littoral ; Mangrove ; Poisson ; Projet de développement ; Ressource halieutique ; Riz ; Sel
Thésaurus Géographique
GuinéeRésumé : En Guinée, près d’un quart de la production de riz provient des plaines de mangroves, en zone côtière. Écosystèmes les plus productifs de la planète, les mangroves sont constituées de palétuviers, servant de bois de chauffe et de construction. L’association entre culture rizicole et production de poissons, ou rizipisciculture, est récente dans la mangrove guinéenne. C’est néanmoins un exemple intéressant d’association "à double bénéfice", le riz profitant des rejets organiques des poissons (engrais naturel) quand les poissons, vivant dans un écosystème de rizières relativement fermé, sont à l’abri des principaux prédateurs. Enfin, la saliculture, qui se fait en Guinée par évaporation solaire ou chauffage à bois des eaux salées, ou saliriziculture, en alternance avec les périodes de culture du riz, est de plus en plus pratiquée. Toutefois, la mise en œuvre de projets de développement est rendue complexe par la structure hydrogéologique de ces zones de balancement des marées et par la question de la maintenance des infrastructures. En ligne : https://theconversation.com/en-guinee-les-vertus-du-riz-de-boue-qui-pousse-dans- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84630
in THE CONVERSATION > 24/01/2024 (24 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22241 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible 38726 W document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Peut-on « restaurer » la nature ? THOREAU, François - In : THE CONVERSATION, 18 janvier 2024 (18/01/2024), 18/01/2024,
L’Europe en fait-elle assez pour protéger l’environnement ? Au-delà de la protection de la nature, ne faudrait-il pas s’engager proactivement à la "restaurer" ? Le constat de départ est la perte considérable de biodiversité et l'incapacité à endiguer la déplétion des écosystèmes terrestres et marins. Ce constat de l’Agence européenne de l’environnement désigne les facteurs responsables de cette situation : l’emprise toujours croissante du bâti et des modèles agricoles intensifs, mais surtout une inefficacité du cadre réglementaire. Ce diagnostic a conduit la Commission européenne à faire de la restauration de la nature un enjeu politique majeur de son Pacte vert, en renforçant le caractère contraignant des mesures. En juillet 2023, les débats au sein de la commission Agriculture de l'Union européenne ont porté sur le périmètre de ce règlement (dont les terres agricoles ont finalement été exclues) ainsi que sur le niveau de contrainte exercé sur les États membres. https://theconversation.com/peut-on-restaurer-la-nature-220297
[article]
Titre : Peut-on « restaurer » la nature ? Type de document : document électronique Auteurs : Nassima ABDELGHAFOUR ; François THOREAU Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture intensive ; Biodiversité ; Écosystème ; Législation ; Production agricole ; Protection de l'environnement ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
EuropeRésumé : L’Europe en fait-elle assez pour protéger l’environnement ? Au-delà de la protection de la nature, ne faudrait-il pas s’engager proactivement à la "restaurer" ? Le constat de départ est la perte considérable de biodiversité et l'incapacité à endiguer la déplétion des écosystèmes terrestres et marins. Ce constat de l’Agence européenne de l’environnement désigne les facteurs responsables de cette situation : l’emprise toujours croissante du bâti et des modèles agricoles intensifs, mais surtout une inefficacité du cadre réglementaire. Ce diagnostic a conduit la Commission européenne à faire de la restauration de la nature un enjeu politique majeur de son Pacte vert, en renforçant le caractère contraignant des mesures. En juillet 2023, les débats au sein de la commission Agriculture de l'Union européenne ont porté sur le périmètre de ce règlement (dont les terres agricoles ont finalement été exclues) ainsi que sur le niveau de contrainte exercé sur les États membres. En ligne : https://theconversation.com/peut-on-restaurer-la-nature-220297 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84598
in THE CONVERSATION > 18/01/2024 (18 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 37296 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 11933 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation - In : THE CONVERSATION, 27 décembre 2023 (27/12/2023), 27/12/2023,
En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-menace-par-un-projet-dexploitation-215934
[article]
Titre : Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation Type de document : document électronique Auteurs : Laura JANNOT Année de publication : 2023 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Biodiversité ; Biomasse ; Bois ; Extractivisme ; Développement durable ; Forêt ; Industrie extractive ; Tourisme
Thésaurus Géographique
Guyane ; FranceRésumé : En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. En ligne : https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-me [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84522
in THE CONVERSATION > 27/12/2023 (27 décembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 35405 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 37110 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Le marché du carbone bleu, miracle ou mirage ? SOUMARE, Safietou - In : IRD LE MAG', 22 décembre 2023 (22/12/2023), 22/12/2023,
Depuis plusieurs décennies, les écosystèmes des littoraux tropicaux sont sous pression : ils ont connu d’importantes pertes de superficie en raison du développement des activités humaines, notamment de l'aquaculture intensive, de la pollution et de l’urbanisation. Paradoxalement, dans le contexte du changement climatique, la grande capacité de certains milieux côtiers, tels que les mangroves, marais salés et herbiers marins, à stocker du carbone intéresse les programmes de conservation. Mais cette ruée mercantile vers l'atout naturel des écosystèmes côtiers, appelés "carbone bleu", pourrait se révéler contreproductive car ces projets organisés dans le cadre de REDD+ aboutissent souvent à l’accaparement des espaces reboisés par les investisseurs, au détriment des communautés locales qui en vivent. https://lemag.ird.fr/fr/le-marche-du-carbone-bleu-miracle-ou-mirage
Permalink[article]Pour sauver nos systèmes alimentaires, restaurer nos sols en séquestrant le carbone - In : THE CONVERSATION, 20 décembre 2023 (20/12/2023), 20/12/2023,
On estime aujourd'hui que 35 % des terres mondiales sont utilisées à des fins agricoles, dont un cinquième est considéré comme dégradé, en raison de pratiques inadaptées. Après un rappel historique de l'utilisation agricole de la terre depuis la sédentarisation des humains il y a 12 000 ans, l'article aborde les questions de la surexploitation des terres liée à l'explosion démographique, du changement climatique comme facteur aggravant et de la conservation des sols et des services écosystémiques. Pour répondre à ces dégradations, de nombreux projets existent, tels que l’Initiative "4 pour 1000 : des sols pour la sécurité alimentaire et le climat" visant à apporter des solutions concrètes au défi posé par le changement climatique et la sécurité alimentaire, ou le projet DSCATT (Dynamique de la séquestration du carbone dans les sols des systèmes agricoles tropicaux et tempérés), qui étudie l’impact de différents agrosystèmes (agroforesterie, agriculture de conservation, systèmes agrosylvopastoraux) pour un développement durable des systèmes agricoles. https://theconversation.com/pour-sauver-nos-systemes-alimentaires-restaurer-nos-sols-en-sequestrant-le-carbone-212820
Permalink[article]Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la terre - In : THE CONVERSATION, 7 décembre 2023 (07/12/2023), 07/12/2023,
L’agriculture intensive porte une lourde responsabilité dans le dépassement de six des neuf limites planétaires (indicateurs de perturbation au-delà desquels l’habitabilité de la planète est compromise). La limite planétaire relative à l’azote est difficile à appréhender car son dépassement résulte en grande partie de l’industrialisation de la production agricole. L’azote étant reminéralisé dans le sol et prélevé par les racines des plantes, la fermeture du cycle de l’azote doit se faire localement, pour éviter toute perte risquant d'entraîner un appauvrissement du sol. Après chaque récolte qui génère une perte d'azote, il est donc nécessaire de le restituer par la fertilisation, qui s'est intensifiée au siècle dernier avec l'utilisation massive d'engrais chimiques dans l'agriculture industrielle, de sorte qu'à l'échelle mondiale la quantité d’azote introduite par les engrais dans la biosphère dépasse celle apportée par l’ensemble des processus naturels de fixation biologique. Cet excès d’azote dans les sols contamine les eaux souterraines, les eaux des rivières et des fleuves, conduisant à l’eutrophisation des zones marines côtières (marées vertes, efflorescences toxiques, anoxie des fonds) et menaçant la santé humaine. https://theconversation.com/comment-lagriculture-industrielle-bouleverse-le-cycle-de-lazote-et-compromet-lhabitabilite-de-la-terre-219276
Permalink[article]Les émissions de CO₂ d’origine fossile ont atteint un nouveau record en 2023 - In : THE CONVERSATION, 5 décembre 2023 (05/12/2023), 05/12/2023,
Selon le 18e rapport annuel du Global Carbon Project sur l’état du budget carbone mondial, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO₂) d’origine fossile ont augmenté de 1,1 % en 2023. La végétation et les océans continuent d’absorber environ la moitié de toutes les émissions de CO₂ mais le reste s’accumule dans l’atmosphère et provoque un réchauffement croissant de la planète. Au niveau actuel des émissions de CO₂, le budget carbone restant pour avoir une probabilité de 50 % de limiter le réchauffement à 1,5 °C sera dépassé dans sept ans. Seul point positif : les émissions nettes dues au changement d’affectation des terres montrent une baisse légère (mais relativement incertaine) au cours des deux dernières décennies, en raison de la diminution de la déforestation et d'une augmentation de la reforestation. https://theconversation.com/les-emissions-de-co-dorigine-fossile-ont-atteint-un-nouveau-record-en-2023-219133
Permalink[article]Chili : La résistance au modèle forestier dans le Wallmapu, territoire mapuche REYES HUENCHUMAN, Pablo - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 27-30
Les communautés mapuches au Chili résistent depuis des décennies aux effets dévastateurs du modèle forestier basé sur les monocultures à grande échelle. Cet article relate un entretien avec Pablo Reyes Huenchumán, porte-parole de la communauté de Paillakawe, qui explique comment les communautés mapuches organisent la résistance depuis vingt ans et quels sont leurs principaux défis dans la lutte pour récupérer leurs territoires et défendre leur culture traditionnelle. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Expansion des plantations d'arbres pour les marchés du carbone : de nouvelles preuves de fraudes à la compensation - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 13-16
L'article dénonce la tendance croissante de l'expansion des plantations industrielles d'arbres dans les pays du Sud, au prétexte que les arbres "compenseront" la pollution émise par les pays du Nord. Cela va des grandes plantations en monoculture soutenues par le secteur de la pâte à papier à des plantations aux noms séduisants porteurs d'économie "verte" soutenues par des fonds d'investissement via la signature de contrats abusifs avec les communautés autochtones. Qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs, les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés locales dans les pays du Sud. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]« Plantons des micro-forêts urbaines » : nouveau récit d’action publique et coproduction citoyenne d’une solution fondée sur la nature à Paris - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, décembre 2023 (01/12/2023), VOL.14, N°3,
Cet article se base sur une étude de cas d'un projet citoyen de micro-forêts à Paris. Il y est question de leur gouvernance qui doit être collaborative entre citoyens et acteurs techniques. Plus précisément, il met le doigt sur l’émergence d’un nouveau modèle de gouvernance, celui d’une coproduction, en identifiant les succès et les défis de la matérialisation du projet de plantation sur plusieurs sites pilotes. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23444
Permalink[article]Les stratégies paysannes entre riz et soja, productions et perceptions. L’exemple de Cachoeira do Sul/RS, Brésil - In : CONFINS, 2023/4 (01/12/2023), N°61,
Depuis le début du XXe siècle, la riziculture s’est accrue en surface et en poids économique dans le sud du Brésil, là où les terres et l’économie sont favorables. Cachoeira do Sul, district de la dépression centrale de l’État du Rio Grande do Sul, est la capitale nationale du riz, qui a pourtant des difficultés à maintenir son niveau de production face au soja. Pour comprendre les enjeux de cette relation entre la céréale et la légumineuse, l'article se découpe en deux parties : la première traite des enjeux spatiaux et tient compte des effets de localisation, d’accès à l’eau et des structures foncières pour expliquer les répartitions culturales et les choix techniques ; la seconde traite des enjeux identitaires qui interrogent la vocation historique rizicole de la région confrontée à des mutations agricoles et économiques majeures. https://journals.openedition.org/confins/55614
Permalink[article]Piéger le carbone dans le sol : ce que peut l’agriculture SHUMBA, Armwell ; LENG, Vira - In : THE CONVERSATION, 2 novembre 2023 (02/11/2023), 02/11/2023,
2400 milliards de tonnes de carbone se trouvent dans les deux premiers mètres de profondeur sous la terre, soit trois fois plus que dans l’atmosphère. À l’heure du dérèglement climatique et de la nécessité absolue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ces stocks de carbone souterrain peuvent jouer un rôle substantiel, en restaurant des terres dégradées grâce à la protection des écosystèmes naturellement riches en carbone (permafrost, forêts, zones humides, mangroves) et grâce à des pratiques agricoles vertueuses (agroforesterie, couverts végétaux et paillis, amendements organiques, non-labour et réduction du travail du sol, diversification des cultures). Toutes ces pratiques contribuent à réduire l’érosion du sol, à ralentir la décomposition des matières organiques par une moindre oxygénation du sol et donc à piéger le carbone dans le sol. https://theconversation.com/pieger-le-carbone-dans-le-sol-ce-que-peut-lagriculture-216768
Permalink[article]Le Groupe de Recherche sur l’Écoformation (GREF) et sa collection comme moyen de pollinisation écoformative - In : EDUCATION RELATIVE A L'ENVIRONNEMENT - REGARDS, RECHERCHES, REFLEXIONS, 1er semestre 2023 (01/11/2023), VOL. 18-1,
L'article propose un survol des productions du Groupe de recherche en écoformation (GREF) depuis trente ans. La première partie présente la collection de quatre ouvrages, abordant les quatre environnements (aérien, aquatique, terrestre et igné), qui se sont imposés comme méthodes pour "apprendre à vivre", dans le prolongement des cultures premières. La seconde partie explore les derniers ouvrages de la collection Écologie et formation, fondée au début des années 2000. Ils concernent des innovations écoformatrices en formation scolaire initiale, formation professionnelle, formation agricole et formation continue des retraité·es. La dernière partie confronte les mouvements transdisciplinaires et éco-citoyens, militant pour une redéfinition des rapports à l'environnement local et global. https://journals.openedition.org/ere/9890
Permalink[article]Sommet des Trois Bassins : que peut-on attendre d’une « OPEP des forêts » ? - In : THE CONVERSATION, 25 octobre 2023 (25/10/2023), 25/10/2023,
En octobre 2023 à Brazzaville (République du Congo), les pays des trois principaux bassins de forêts primaires de la planète (forêt Amazonienne, bassin du Congo, forêt de Bornéo et du Mékong) ont tenu une réunion surnommée "OPEP des forêts". Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le président brésilien Lula, et bon nombre d’élu·es, scientifiques et représentant·es des peuples autochtones des trois continents ont fait le déplacement, dans l'objectif affiché de créer une "Alliance mondiale des Trois Bassins". Ces bassins forestiers regroupent l’essentiel des forêts tropicales du monde, soit 80 % des poumons verts et trois quarts de la biodiversité mondiale, mais sont aussi les plus grands sites de déforestation. Cette alliance semble pertinente pour les pays concernés afin d'éviter une concurrence pour l’obtention des financements du Nord et d'empêcher les effets de fuite, mais aussi pour monétiser les mesures de protection des forêts. https://theconversation.com/sommet-des-trois-bassins-que-peut-on-attendre-dune-opep-des-forets-216396
Permalink[article]Réconcilier engrais minéraux et agroécologie, une piste pour nourrir les populations d’Afrique de l’Ouest BALDE, Alpha Bocar - In : THE CONVERSATION, 22 octobre 2023 (22/10/2023), 22/10/2023,
Pour les agriculteur·rices d'Afrique de l'Ouest, l’adaptation au changement climatique n’est pas une perspective lointaine, mais une urgence réelle. S'ajoute la nécessité d'augmenter la production agricole pour garantir la sécurité alimentaire à une population croissante. C'est pourquoi, certaines pratiques agroécologiques ancestrales sont remises au goût du jour : par exemple associer le niébé (légumineuse) au mil (céréale de grande consommation). Le niébé fixe l’azote de l’air dans ses tissus végétaux grâce à une symbiose avec les bactéries du sol et le conserve dans ses racines. L’azote étant le principal nutriment pour la croissance des plantes, celui présent dans le sol reste ainsi disponible pour le mil. Cette complémentarité permet également d’obtenir une productivité plus élevée pour les deux plantes. Par ailleurs, selon des études récentes, l’introduction maîtrisée d'engrais minéraux azotés en agroécologie augmente la productivité globale du mil et du niébé. https://theconversation.com/reconcilier-engrais-mineraux-et-agroecologie-une-piste-pour-nourrir-les-populations-dafrique-de-louest-214183
Permalink[article]Les Batwa et le Parc National de Kahuzi-Biega en RDC : La nouvelle loi sur les Peuples Autochtones aidera-t-elle les Batwa à récupérer leurs terres ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267,
Avec la politique néocoloniale des bailleurs de fonds internationaux et des ONG de conservation (notamment la Wildlife Conservation Society), la création du Parc national de Kahuzi-Biega, sur la rive occidentale du lac Kivu à la frontière rwandaise, a entraîné le déplacement forcé du peuple autochtone Batwa impliquant des violations de ses droits collectifs et individuels. Or la République démocratique du Congo (RdC) dispose du réseau d’aires protégées le plus vaste du continent africain, couvrant près de 12 % du territoire national, où les peuples autochtones vivent en interdépendance avec ces forêts depuis des siècles. En 2022, la RdC a adopté une nouvelle loi sur la protection des droits des peuples autochtones. Cette loi aidera-t-elle les Batwa dans leur lutte pour récupérer leurs terres ? https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Échange d’expériences de lutte contre les plantations industrielles d’arbres entre les communautés du Brésil et du Mozambique - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267,
Les échanges entre activistes placent au cœur du débat les voix de celleux qui luttent pour la défense de leurs territoires. En septembre 2023, des membres de plusieurs communautés du Brésil et du Mozambique ont mis en commun leurs expériences, leurs combats et leurs témoignages, afin de renforcer la solidarité internationale dans la lutte contre les plantations industrielles d’arbres. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Elevage industriel : et après ? - In : SILENCE, octobre 2023 (01/10/2023), N°525, P. 5-15
Ces articles abordent trois stratégies de lutte contre l'élevage industriel :
- Le choix réformiste d'amélioration qui, pour rester audible des industriels, ne propose que l'arrêt des pratiques douloureuses sur les animaux.
- L'option d'une sortie de l'élevage industriel, que soutient la Confédération paysanne, avec le développement d'un élevage paysan.
- L'abolition de l'élevage qui s'inscrit dans une perspective antispéciste, en lien avec un mode de vie végan.
Permalink[article]Les plantations de palmiers à huile recourant à l'agriculture contractuelle et un amendement à la loi sur les forêts menacent les forêts du Nord-Est de l'Inde - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267, P. 5-10
Les luttes liées à la terre dans les États du Nord-Est de l’Inde pourraient se durcir avec l’expansion des plantations de palmiers à huile sur les terres des petit·es agriculteur·rices et des populations autochtones, menaçant leur souveraineté alimentaire et la pratique ancestrale du Jhum (culture itinérante). De plus, un nouvel amendement à la loi sur les forêts va faciliter cette expansion et renforcer encore les menaces qui pèsent sur les forêts et les peuples autochtones de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
PermalinkN°267 - octobre 2023 - Résistance et solidarité contre l'assaut des multinationales sur les territoires (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]Uruguay : l’impact des plantations industrielles d’arbres sur la crise hydrique ACHKAR, Marcel - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267, P. 18-21
De mai à juillet 2023, l’Uruguay a fait face à une crise hydrique sans précédent. Près de la moitié de la population du pays s’est vue privée d’accès à l’eau potable. Au-delà de la sécheresse prolongée qui a traversé le pays, la crise est due au manque de planification et à la mauvaise gestion des terres. Si aujourd’hui l’approvisionnement en eau potable a été rétabli, la crise hydrique qui traverse le pays n'est pas résolue pour autant. Plus de 7 % du territoire uruguayen est recouvert de plantations d’arbres en monoculture, exploitées par une poignée d'entreprises qui continuent leur expansion massive, principalement dans les bassins versants et les prairies, dont les conséquences sont dévastatrices pour l'approvisionnement en eau de tout le pays. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Quand le boom du cacao au Liberia pousse à la déforestation - In : THE CONVERSATION, 5 septembre 2023 (05/09/2023), 05/09/2023,
L'accord signé en 2018 entre le Liberia et le Burkina Faso, visant à faciliter la migration massive des Burkinabés vers le Liberia pour développer l’agriculture, a accéléré le boom du cacao, commencé en 2016. Si le Liberia suit la trajectoire historiquement observée depuis quatre siècles, cette explosion de la cacaoculture, impliquant la création de plantations par défrichement de forêt, pourrait devenir inarrêtable et conduire à une déforestation systématique encore peu reconnue aujourd’hui dans l’Est du pays, à proximité de la frontière avec la Côte d’Ivoire. https://theconversation.com/quand-le-boom-du-cacao-au-liberia-pousse-a-la-deforestation-212576
Permalink[article]Climat et biodiversité, les deux jambes de la transition écologique CIVEL, Edouard - In : THE CONVERSATION, 3 septembre 2023 (03/09/2023), 03/09/2023,
Malgré les alertes répétées de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent peu connus du grand public et leurs liens avec le changement climatique sous-estimés. En effet, pour enrayer le réchauffement de la planète, il ne suffit pas d’abaisser les émissions de gaz à effet de serre, il faut stabiliser leur stock dans l’atmosphère, i.e. atteindre la neutralité carbone. Selon les chiffres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), 70 % des rejets de gaz à effet de serre proviennent des énergies fossiles. Pour les 30 % restants, les émissions proviennent du "carbone vivant", principalement des émissions agricoles et de la déforestation tropicale. Le chemin vers la neutralité carbone et la transition écologique passe par une transformation radicale de l’usage des ressources vivantes assurant le reflux des émissions agricoles et une meilleure protection des puits de carbone que sont les forêts et les océans. https://theconversation.com/climat-et-biodiversite-les-deux-jambes-de-la-transition-ecologique-211961
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