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[article]Après le « greenwashing », le « greenhushing » ? - In : THE CONVERSATION, 8 février 2024 (08/02/2024), 08/02/2024,
Depuis la crise de Covid-19, les multinationales sont réticentes sur leurs engagements climatiques. Ce nouveau phénomène appelé "greenhushing" (écosilence en français) s'inscrit en rupture avec les années de "greenwashing" (écoblanchiment). Les promesses vertes d'atteindre une neutralité carbone à un horizon lointain se sont heurtées à des réglementations plus strictes dans quelques pays, tels que la France, l'Union européenne et les États-Unis. Conséquence directe de ce nouvel environnement légal, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à cesser de communiquer sur leurs engagements climatiques. Outre le fait de se conformer à la réglementation, elles évitent ainsi de s’exposer au jugement de l’opinion publique, mais aussi de leurs clients, des investisseurs et des médias, tout en se protégeant d’éventuelles poursuites judiciaires. https://theconversation.com/apres-le-greenwashing-le-greenhushing-223016
[article]
Titre : Après le « greenwashing », le « greenhushing » ? Type de document : document électronique Auteurs : Mathis NAVARD Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Climat ; Communication ; Empreinte écologique ; Entreprise ; Législation ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
France ; Europe ; Etats UnisRésumé : Depuis la crise de Covid-19, les multinationales sont réticentes sur leurs engagements climatiques. Ce nouveau phénomène appelé "greenhushing" (écosilence en français) s'inscrit en rupture avec les années de "greenwashing" (écoblanchiment). Les promesses vertes d'atteindre une neutralité carbone à un horizon lointain se sont heurtées à des réglementations plus strictes dans quelques pays, tels que la France, l'Union européenne et les États-Unis. Conséquence directe de ce nouvel environnement légal, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à cesser de communiquer sur leurs engagements climatiques. Outre le fait de se conformer à la réglementation, elles évitent ainsi de s’exposer au jugement de l’opinion publique, mais aussi de leurs clients, des investisseurs et des médias, tout en se protégeant d’éventuelles poursuites judiciaires. En ligne : https://theconversation.com/apres-le-greenwashing-le-greenhushing-223016 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84710
in THE CONVERSATION > 08/02/2024 (8 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 42731 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45062 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique NORMAND, Emilie ; BOSSE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique-220605
[article]
Titre : Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique Type de document : document électronique Auteurs : Julien GOURDON ; Emilie NORMAND ; Philippe BOSSE Année de publication : 2024 Note générale : Graphiques, tableaux, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Charbon ; Cobalt ; Cuivre ; Extractivisme ; Industrie extractive ; Fer ; Or ; Multinationale ; Pillage des ressources ; Politique économique ; Relation Nord-Sud ; Relation Est-Sud ; Terres rares
Thésaurus Géographique
Afrique ; Amérique du nord ; Chine ; Europe ; Inde ; RussieRésumé : Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. En ligne : https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84658
in THE CONVERSATION > 31/01/2024 (31 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41431 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 41799 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’économie africaine entre endettement excessif et investissements insuffisants MORANDO, Matthieu - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En 2023, le ralentissement de la croissance économique de l’Afrique est imputable à plusieurs facteurs : l'essoufflement de l’activité économique mondiale, avec un ralentissement de la demande des pays à croissance élevée comme la Chine ; la réduction des marges de manœuvre budgétaires des États, qui pèse sur les dépenses publiques ; la menace de fragmentation géopolitique du continent accrue par le conflit en Ukraine. Par ailleurs, malgré un recul observé en 2023 dans la moitié des pays africains, l’inflation reste très élevée, dépassant le seuil des 20 %. Le taux d’endettement public de nombreux pays africains est toujours préoccupant, à plus de 60 %. L’accroissement régulier de l’endettement dans la région est structurel, en lien notamment avec une mobilisation insuffisante des ressources intérieures dans la plupart des pays, qui ne permet pas de couvrir des dépenses publiques. Si quelques pays africains étaient devenus attractifs pour les investisseurs étrangers et avaient pu émettre des eurobonds au cours de la période 2008-2019, ceux-ci n’ont plus accès aux marchés internationaux depuis le printemps 2022 et la tendance générale à la baisse du financement des bailleurs pèse sur les investissements de développement. https://theconversation.com/leconomie-africaine-entre-endettement-excessif-et-investissements-insuffisants-221354
[article]
Titre : L’économie africaine entre endettement excessif et investissements insuffisants Type de document : document électronique Auteurs : Françoise RIVIERE ; Matthieu MORANDO Année de publication : 2024 Note générale : Graphiques, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Bailleur de fonds ; Croissance économique ; Dette ; Financement du développement ; Géopolitique ; Investissement ; Inflation ; Relation Nord-Sud ; Relation Est-Sud
Thésaurus Géographique
AfriqueRésumé : En 2023, le ralentissement de la croissance économique de l’Afrique est imputable à plusieurs facteurs : l'essoufflement de l’activité économique mondiale, avec un ralentissement de la demande des pays à croissance élevée comme la Chine ; la réduction des marges de manœuvre budgétaires des États, qui pèse sur les dépenses publiques ; la menace de fragmentation géopolitique du continent accrue par le conflit en Ukraine. Par ailleurs, malgré un recul observé en 2023 dans la moitié des pays africains, l’inflation reste très élevée, dépassant le seuil des 20 %. Le taux d’endettement public de nombreux pays africains est toujours préoccupant, à plus de 60 %. L’accroissement régulier de l’endettement dans la région est structurel, en lien notamment avec une mobilisation insuffisante des ressources intérieures dans la plupart des pays, qui ne permet pas de couvrir des dépenses publiques. Si quelques pays africains étaient devenus attractifs pour les investisseurs étrangers et avaient pu émettre des eurobonds au cours de la période 2008-2019, ceux-ci n’ont plus accès aux marchés internationaux depuis le printemps 2022 et la tendance générale à la baisse du financement des bailleurs pèse sur les investissements de développement. En ligne : https://theconversation.com/leconomie-africaine-entre-endettement-excessif-et-in [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84686
in THE CONVERSATION > 24/01/2024 (24 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 42265 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44892 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
[n° ou bulletin]
Titre : N°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir Type de document : texte imprimé Auteurs : Ariane BAHRI ; Romeo REGENASS Année de publication : 2024 Importance : 43 P. Note générale : Dossier comprenant :
* Comment les entreprises suisses profitent du sale business des saphirs, p. 4
* Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh, p. 22
* Négoce de pétrole russe, Dubaï sort le grand jeu pour supplanter la Suisse, p. 24
* Le Costa Rica interdit le chlorothalonil de Syngenta, p. 39
* Public Eye sensibilise dans les écoles, p. 40.
Illustrations, photographies.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Commerce international ; Industrie extractive ; Industrie de pointe ; Industrie textile ; Pesticide ; Pétrole ; Pillage des ressources
Thésaurus Géographique
Bangladesh ; Costa Rica ; Emirats Arabes Unis ; Madagascar ; Russie ; SuisseRésumé : Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse naturelle, le plus souvent exportée clandestinement. Au Bangladesh, Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du pays mais celles-ci n’ont pas réagi. Depuis la mise en place de l’embargo occidental sur le pétrole russe, Dubaï, qui n’applique aucune sanction contre Moscou, est devenu le nouvel eldorado des négociants avec la Russie. Au Costa Rica, le gouvernement interdit l’un des pesticides les plus utilisés dans l’agriculture, le chlorothalonil, vendu par le groupe suisse Syngenta. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.p [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29339 [n° ou bulletin]Contient
- [article]La malédiction du saphir - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 6-21
Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Dans cette île ravagée par les sécheresses et les famines, où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, il n’y a guère d’autres opportunités pour de nombreux·ses Malgaches que de trouver LA pierre qui leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie et de nourrir leur famille pendant quelque temps. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse, le plus souvent exportée clandestinement et vendue à des multinationales étrangères. Julie Zaugg livre son enquête de terrain. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf- [article]Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 22-23
Au lieu de garantir enfin un salaire vital aux plus de 4 millions de travailleur·ses du textile, le gouvernement bangladais impose un salaire de misère comme minimum légal. Les enseignes internationales de la mode, qui ont refusé de soutenir les syndicats dans leurs luttes salariales, portent également une part de responsabilité. Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du Bangladesh mais celles-ci n’ont pas réagi et le salaire minimum récemment officialisé maintient les travailleur·ses du textile dans une grande pauvreté. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdfExemplaires (4)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38259 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 38966 CR53 PUB EYE 45 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible 37070 140 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 31979 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La malédiction du saphir - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 6-21
Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Dans cette île ravagée par les sécheresses et les famines, où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, il n’y a guère d’autres opportunités pour de nombreux·ses Malgaches que de trouver LA pierre qui leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie et de nourrir leur famille pendant quelque temps. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse, le plus souvent exportée clandestinement et vendue à des multinationales étrangères. Julie Zaugg livre son enquête de terrain. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
[article]
Titre : La malédiction du saphir Type de document : texte imprimé Auteurs : Julie ZAUGG Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 6-21 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Artisanat ; Extractivisme ; État ; Gouvernance ; Pauvreté ; Multinationale ; Pillage des ressources ; Ressource naturelle
Thésaurus Géographique
Madagascar ; SuisseRésumé : Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Dans cette île ravagée par les sécheresses et les famines, où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, il n’y a guère d’autres opportunités pour de nombreux·ses Malgaches que de trouver LA pierre qui leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie et de nourrir leur famille pendant quelque temps. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse, le plus souvent exportée clandestinement et vendue à des multinationales étrangères. Julie Zaugg livre son enquête de terrain. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.p [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84621
in PUBLIC EYE - LE MAGAZINE > N°45 (janvier 2024) . - P. 6-21[article]Exemplaires (4)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38259 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 38966 CR53 PUB EYE 45 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible 37070 140 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 31979 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 22-23
Au lieu de garantir enfin un salaire vital aux plus de 4 millions de travailleur·ses du textile, le gouvernement bangladais impose un salaire de misère comme minimum légal. Les enseignes internationales de la mode, qui ont refusé de soutenir les syndicats dans leurs luttes salariales, portent également une part de responsabilité. Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du Bangladesh mais celles-ci n’ont pas réagi et le salaire minimum récemment officialisé maintient les travailleur·ses du textile dans une grande pauvreté. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
Permalink[article]Comment électrifier l’Afrique à bas coûts et bas carbone ? - In : THE CONVERSATION, 17 janvier 2024 (17/01/2024), 17/01/2024,
600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, soit 43 % de la population. Pour atteindre cet objectif de développement durable à l'horizon 2030, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut les mini-réseaux isolés pour électrifier à bas coût des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Si la majorité des mini-réseaux installés au cours des dernières décennies s’appuyaient sur des groupes électrogènes consommateurs de diesel, de plus en plus de mini-réseaux intègrent aujourd’hui des panneaux photovoltaïques et des batteries pour réduire leur empreinte écologique et minimiser leurs coûts. Il s'agit de mini-réseaux hybrides solaire/diesel, qui apparaissent comme une solution prometteuse pour accélérer l’électrification rurale tout en conciliant un coût raisonnable de l’énergie et de faibles émissions de gaz à effet de serre. https://theconversation.com/comment-electrifier-lafrique-a-bas-couts-et-bas-carbone-218158
Permalink[article]Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation - In : THE CONVERSATION, 27 décembre 2023 (27/12/2023), 27/12/2023,
En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-menace-par-un-projet-dexploitation-215934
Permalink[article]Le marché du carbone bleu, miracle ou mirage ? SOUMARE, Safietou - In : IRD LE MAG', 22 décembre 2023 (22/12/2023), 22/12/2023,
Depuis plusieurs décennies, les écosystèmes des littoraux tropicaux sont sous pression : ils ont connu d’importantes pertes de superficie en raison du développement des activités humaines, notamment de l'aquaculture intensive, de la pollution et de l’urbanisation. Paradoxalement, dans le contexte du changement climatique, la grande capacité de certains milieux côtiers, tels que les mangroves, marais salés et herbiers marins, à stocker du carbone intéresse les programmes de conservation. Mais cette ruée mercantile vers l'atout naturel des écosystèmes côtiers, appelés "carbone bleu", pourrait se révéler contreproductive car ces projets organisés dans le cadre de REDD+ aboutissent souvent à l’accaparement des espaces reboisés par les investisseurs, au détriment des communautés locales qui en vivent. https://lemag.ird.fr/fr/le-marche-du-carbone-bleu-miracle-ou-mirage
Permalink[article]Des COP à la RSE, la face obscure des indicateurs environnementaux en entreprise - In : THE CONVERSATION, 11 décembre 2023 (11/12/2023), 11/12/2023,
La mise en place de démarches pour lutter contre le changement climatique passe par des systèmes et des indicateurs dédiés, dont il convient de connaître les limites pour mieux les dépasser. Or, pour la plupart des organisations publiques et entreprises privées, la gestion des indicateurs environnementaux est un sujet brûlant, afin de répondre aux nouvelles obligations réglementaires liées au Green Deal européen et aux déclinaisons des COP successives, qui impose de se coordonner entre parties-prenantes en interne et en externe. Or, si ces systèmes, outils et indicateurs de RSE incitent à mettre en œuvre des démarches plus responsables, ils peuvent poser de nouveaux problèmes ou détourner l’attention d’aspects moins visibles mais tout aussi importants, comme la mesure de l'empreinte carbone, dont la classification en trois scopes a l’avantage de la simplicité, mais aussi l’inconvénient de compartimenter les problèmes – et donc de diluer les responsabilités des acteurs, voire de les reporter sur d'autres. https://theconversation.com/des-cop-a-la-rse-la-face-obscure-des-indicateurs-environnementaux-en-entreprise-215722
Permalink[article]Le dilemme Milei et l’avenir incertain de l’Argentine - In : THE CONVERSATION, 9 décembre 2023 (09/12/2023), 09/12/2023,
Le 10 décembre 2023, Javier Milei est devenu président de l’Argentine. Cet économiste rendu célèbre par ses émissions de télévision s'affiche comme libertarien de droite qui s’identifie avec les idées anarchocapitalistes et "minarchistes" (idéologie qui appelle à réduire le rôle de l’État au minimum) et qui flirte avec la droite nationaliste, en minimisant le nombre de personnes disparues pendant la dictature militaire ou en suggérant l’annulation de la loi sur l’avortement. Face au désespoir provoqué par les politiciens traditionnels, ces promesses ont séduit un électorat lassé par le déclin économique du pays et désireux d'un changement radical. L’instabilité économique génère la pauvreté, qui entraîne une augmentation de la criminalité et de l’insécurité, l’autre fléau du pays. Or les perspectives économiques de l’Argentine restent sombres : économie stagnante, inflation élevée, dépendance à l’égard des exportations de matières premières (soja, blé, maïs et viande), déficit de la balance des paiements, problèmes d’importation, taux de change variables du dollar américain, départ des entreprises internationales, dette extérieure colossale. Et Javier Milei a promis : d’abandonner le peso pour le dollar ; de privatiser la plupart des entreprises publiques ; de réduire drastiquement les dépenses publiques ; de fermer de nombreux ministères et la Banque centrale ; de réduire significativement la charge fiscale ; et d’autoriser le libre accès aux armes à feu ainsi que la vente d’organes. Ces promesses de campagne sont-elles réalisables ? https://theconversation.com/le-dilemme-milei-et-lavenir-incertain-de-largentine-219556
Permalink[article]Recyclage textile : l’étroite voie de la réindustrialisation ZIMNOVITCH, Henri - In : THE CONVERSATION, 4 décembre 2023 (04/12/2023), 04/12/2023,
Les images de décharges de friperie au Ghana posent la question de l'exportation des vêtements usagés des pays riches vers l'Afrique. Certains pays africains ont d’ailleurs interdit leur importation. Bien que l'exportation de la friperie reste essentielle à l’économie circulaire du textile en Afrique, la "main invisible du marché" est loin de garantir une régulation satisfaisante de ce flux. Une voie pour faire baisser les quantités de textile exportées passe par la relocalisation du recyclage textile dans les pays occidentaux. L’industrie de la récupération textile a su développer de nouveaux débouchés pour la réutilisation des textiles usagés dans l'industrie, notamment comme matériau pour l’isolation, sans oublier les entreprises sociales et solidaires qui prônent la seconde main. Maud Hardy, directrice de l'éco-organisme français Refashion plaide pour une réglementation des exportations textiles vers l'Afrique, la réindustrialisation du recyclage dans les pays occidentaux et plus de sobriété des consommateur·rices français·es dans leurs achats. https://theconversation.com/recyclage-textile-letroite-voie-de-la-reindustrialisation-218870
Permalink[article]Vivre et résister à Longo Maï - In : SILENCE, décembre 2023 (01/12/2023), N°527, P. 4-17
Longo Maï est né dans le village de Limans, dans les Alpes de Haute Provence où, il y a cinquante ans, se sont installé.es des jeunes révolutionnaires européen-nes pour poursuivre des combats politiques de solidarité internationale. Depuis, Longo Maï est devenu un réseau international de onze coopératives autogérées, dont cinq en France. Ce sont des expérimentations libertaires et anticapitalistes où se réalisent des activités agricoles, culturelles et politiques, refusant salariat et propriété privée marchande. Des luttes y sont menées, qu'elles soient locales ou internationales.
Permalink[article]Recyclage : les entreprises sociales et solidaires face à un marché de plus en plus concurrentiel - In : THE CONVERSATION, 16 novembre 2023 (16/11/2023), 16/11/2023,
Dans les années 1990, en France, naissaient les entreprises de l’Économie sociale et solidaire (ESS), spécialisées dans le recyclage. Dans les années 2000, la France a élargi son modèle de collecte-revalorisation-réemploi solidaire avec ses premières ressourceries. Depuis, ces organisations de l’ESS collectent, réemploient et valorisent les déchets qui proviennent soit des dépôts des particuliers soit des déchetteries. Or ce contexte a incité des sociétés commerciales, hors du champ de l’ESS, à se saisir de ce marché généré par l’essor du "business écologique" ou économie verte, telles les plates-formes d’achat-vente de vêtements d'occasion en ligne. Ces stratégies contribuent à l’appauvrissement des acteurs de l’ESS présents sur ce marché, ce qui a conduit à la fermeture de nombreuses ressourceries. https://theconversation.com/recyclage-les-entreprises-sociales-et-solidaires-face-a-un-marche-de-plus-en-plus-concurrentiel-217205
Permalink[document électronique]Pour une exploitation minière juste et durable en RDC ZACHARIE, Arnaud, - BRUXELLES (BELGIQUE) : CENTRE NATIONAL DE COOPERATION AU DEVELOPPEMENT (CNCD 11.11.11), 2023/11/07,
La transition énergétique et la digitalisation de l’économie sont particulièrement gourmandes en minerais et en métaux. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la demande en cobalt sera multipliée par vingt d'ici à 2040. La République démocratique du Congo (RDC) possède la plus grande réserve mondiale de cobalt, dans l’ex-province du Katanga, à Kolwezi, Likasi et Lubumbashi. L’exploitation minière industrielle permet de créer plusieurs dizaines de milliers d’emplois formels, qui ne représentent qu’environ 0,1 % de la population active congolaise. En revanche, les personnes qui vivent de l’exploitation artisanale se comptent par millions en RDC. Mais ces exploitants artisanaux n'ont pas de contrats de travail et ne bénéficient d'aucune protection sociale, de sorte que les conditions de travail, de salaire et de sécurité des creuseurs artisanaux sont indécentes.
Public :
https://www.cncd.be/Pour-une-exploitation-miniere
Permalink[document électronique]Du sang sur le « Green Deal » ? Comment l’UE, sous prétexte d’action climatique, s’est mise au service des multinationales des mines et de l’armement Observatoire des multinationales, - MONTREUIL : OBSERVATOIRE DES MULTINATIONALES, 2023/11/07, 39 P.
La future loi européenne sur les matières premières critiques (CRMA) vise à sécuriser l’approvisionnement de l’Europe en minéraux critiques pour la transition écologique, en apportant des soutiens financiers et en mettant en place des réglementations favorables. Cependant, l’industrie de l’armement et de l’aéronautique ont profité du débat sur le CRMA alors que leurs objectifs n'ont rien à voir avec ceux de l'Union européenne (UE) sur le climat. Ces industriels ont exercé un lobbying agressif pour s’assurer que les métaux qui les intéressent bénéficient du même soutien public et des mêmes dérégulations environnementales que ceux qui sont réellement utiles à la transition climatique. Il sera même possible d’ajouter de nouveaux minerais à la liste sans examen public. De plus, il n'existe aucune disposition permettant de discriminer entre les différentes utilisations des minerais dits "critiques" ni de donner la priorité aux utilisations "vertes" des métaux par rapport à celle de secteurs problématiques.
Public :
https://multinationales.org/IMG/pdf/crm_french_v2.pdf
Permalink[article]Effet-territoire et internationalisation des PME marocaines du secteur de la pêche : une analyse en termes de “milieu internationalisant” - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 101-124
L’objectif de cet article consiste à approcher l’internationalisation des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur de la pêche au Maroc à travers la mobilisation du concept de "milieu internationalisant", qui renvoie à l’ensemble des ressources et des compétences spécifiques à un territoire donné. Cette recherche se situe dans un contexte où les territoires sont de plus en plus engagés dans le processus d’insertion de leur tissu productif dans la sphère de la mondialisation. Une enquête menée auprès d’un échantillon de PME marocaines actives dans l’industrie de transformation et de valorisation des produits de la mer a permis de dresser un bilan assez mitigé du niveau de construction et de la qualité du milieu internationalisant au Maroc. Les ressources, et surtout les compétences des territoires, sont loin d’être prometteuses pour les PME sondées. Celles-ci ne peuvent donc compter que sur leurs propres ressources, y compris les réseaux de leurs propriétaires-dirigeants, pour explorer et s’affirmer sur les marchés étrangers. (Résumé d’éditeur).
Permalink[article]Évaluation économique des services écosystémiques de l’aire marine protégée de Niamone-Kalounayes (Sénégal) - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 83-100
Cet article traite de l'évaluation économique des services écosystémiques de l'aire marine protégée de Niamone-Kalounayes au Sénégal. Les résultats montrent que la valeur des services de régulation du climat est plus importante, suivie par le service de production de biomasse halieutique, la protection des écosystèmes et le support de recherche. Les eaux génèrent la valeur économique la plus importante suivies par les mangroves, les tannes et les vasières. Ces résultats pourraient être utilisés pour soutenir les négociations avec les décideurs politiques et plaider en faveur de la protection des écosystèmes aquatiques. (D'après le résumé d’éditeur).
Permalink[article]La fabrication du chiffre randomisé : Les expérimentations aléatoires en pratique - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 151-168
Cet article se penche sur la manière dont la méthode des expérimentations aléatoires, ou randomisation, popularisée par l’économiste française Esther Duflo, est pratiquée sur le terrain. Il étudie ce qui se joue dans le passage de la théorie à la pratique, en attachant une importance particulière à la place et au rôle du terrain. La relative mise à distance de ce dernier de la part des chercheurs, associée à une marginalisation des méthodes qualitatives, entraîne des effets heuristiques importants qu’il convient de mettre au jour. L’article montre ainsi que dans les faits, on ne sait pas toujours avec précision de quoi l’on mesure réellement l’impact. (Résumé d’éditeur).
Permalink[article]A systematic review of coral reef, mangrove, and seagrass ecosystem services in Pacific Small Island Developing States - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 125-149
"Mettant en évidence les multiples contributions des écosystèmes au bien-être humain, l'évaluation des services écosystémiques (SE) est reconnue comme un outil pertinent pour soutenir la protection et la gestion durable de la nature. Après examen de la littérature sur les SE de coraux, mangroves et herbiers dans les petits États insulaires en développement du Pacifique, pays hautement vulnérables aux changements océaniques, nos résultats mettent en évidence des lacunes géographiques et méthodologiques, et soulignent la nécessité d'utiliser des indicateurs non monétaires dans les évaluations de SE, et de prendre davantage en compte la littérature grise dans l'analyse des SE." (Résumé d'éditeur).
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