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[article]Comment électrifier l’Afrique à bas coûts et bas carbone ? - In : THE CONVERSATION, 17 janvier 2024 (17/01/2024), 17/01/2024,
600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, soit 43 % de la population. Pour atteindre cet objectif de développement durable à l'horizon 2030, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut les mini-réseaux isolés pour électrifier à bas coût des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Si la majorité des mini-réseaux installés au cours des dernières décennies s’appuyaient sur des groupes électrogènes consommateurs de diesel, de plus en plus de mini-réseaux intègrent aujourd’hui des panneaux photovoltaïques et des batteries pour réduire leur empreinte écologique et minimiser leurs coûts. Il s'agit de mini-réseaux hybrides solaire/diesel, qui apparaissent comme une solution prometteuse pour accélérer l’électrification rurale tout en conciliant un coût raisonnable de l’énergie et de faibles émissions de gaz à effet de serre. https://theconversation.com/comment-electrifier-lafrique-a-bas-couts-et-bas-carbone-218158
[article]
Titre : Comment électrifier l’Afrique à bas coûts et bas carbone ? Type de document : document électronique Auteurs : Théo CHAMARANDE Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Aide au développement ; Coût ; Développement durable ; Empreinte écologique ; Énergie solaire ; Énergie fossile ; Réseau ; Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
Thésaurus Géographique
Afrique ; Afrique subsaharienneRésumé : 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, soit 43 % de la population. Pour atteindre cet objectif de développement durable à l'horizon 2030, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut les mini-réseaux isolés pour électrifier à bas coût des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Si la majorité des mini-réseaux installés au cours des dernières décennies s’appuyaient sur des groupes électrogènes consommateurs de diesel, de plus en plus de mini-réseaux intègrent aujourd’hui des panneaux photovoltaïques et des batteries pour réduire leur empreinte écologique et minimiser leurs coûts. Il s'agit de mini-réseaux hybrides solaire/diesel, qui apparaissent comme une solution prometteuse pour accélérer l’électrification rurale tout en conciliant un coût raisonnable de l’énergie et de faibles émissions de gaz à effet de serre. En ligne : https://theconversation.com/comment-electrifier-lafrique-a-bas-couts-et-bas-carb [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84585
in THE CONVERSATION > 17/01/2024 (17 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 36292 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 37174 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [document électronique]Energy, Power and Transition : State of Power 2024 BUXTON, Nick, - AMSTERDAM (PAYS BAS) : TRANSNATIONAL INSTITUTE (TNI), 2024/02, 152 P.
Le système énergétique fondé sur les énergies fossiles a modelé l'ordre capitalistique et géopolitique mondial. Ce 12e rapport s'intéresse au pouvoir des multinationales de l'énergie qui maintiennent ce système énergétique néocolonial. Il met en lumière les dangers d'une transition énergétique inéquitable et tire les leçons des mouvements de résistance et des opportunités de changement radical des rapports de force. Il commence par évaluer les chances de construire une transition énergétique équitable face à la toute puissance des multinationales de l'énergie. En prenant l'exemple du financement des énergies renouvelables en Afrique, le rapport dénonce le pouvoir des multinationales qui cherchent toujours à faire plus de profit, au prétexte de développer l'économie verte, qu'on pourrait qualifier de "néocolonialisme vert". Le rapport pose la question d'une révolution énergétique sur la base d'une transformation socioécologique et d'une mutualisation de l'énergie, en s'appuyant sur les mouvements en faveur de l'abolition du capital fossile privé et la production d'énergies renouvelables publiques.
Public :
https://www.tni.org/files/2024-02/State%20of%20Power%202024_0.pdf
Titre : Energy, Power and Transition : State of Power 2024 Titre original : Énergie, pouvoir et transition : État des rapports de force 2024 Type de document : document électronique Auteurs : Nick BUXTON, Coordinateur Editeur : AMSTERDAM [PAYS BAS] : TRANSNATIONAL INSTITUTE (TNI) Année de publication : 2024/02 Importance : 152 P. Présentation : ill. ; fig. Format : fichier pdf Note générale : Rapport réunissant plusieurs contributions et entretiens ; encadrés, tableaux, notes avec liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Énergie ; Économie verte ; Multinationale ; Néocolonialisme ; Pouvoir ; Relation Nord-Sud ; Secteur privé ; Secteur public ; Transition énergétiqueRésumé : Le système énergétique fondé sur les énergies fossiles a modelé l'ordre capitalistique et géopolitique mondial. Ce 12e rapport s'intéresse au pouvoir des multinationales de l'énergie qui maintiennent ce système énergétique néocolonial. Il met en lumière les dangers d'une transition énergétique inéquitable et tire les leçons des mouvements de résistance et des opportunités de changement radical des rapports de force. Il commence par évaluer les chances de construire une transition énergétique équitable face à la toute puissance des multinationales de l'énergie. En prenant l'exemple du financement des énergies renouvelables en Afrique, le rapport dénonce le pouvoir des multinationales qui cherchent toujours à faire plus de profit, au prétexte de développer l'économie verte, qu'on pourrait qualifier de "néocolonialisme vert". Le rapport pose la question d'une révolution énergétique sur la base d'une transformation socioécologique et d'une mutualisation de l'énergie, en s'appuyant sur les mouvements en faveur de l'abolition du capital fossile privé et la production d'énergies renouvelables publiques. Type de contenu : rapport, rapport d'activités En ligne : https://www.tni.org/files/2024-02/State%20of%20Power%202024_0.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84780 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45448 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Green face, old tricks - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
Alors que les nouvelles technologies vertes se déploient de façon exponentielle, leurs impacts apparaissent en miroir. Certes, une nouvelle économie prend forme mais on ignore encore si elle permettra de chasser définitivement les énergies fossiles ou si elle aboutira à une expansion énergétique. Là où il y a un marché, il y a aussi des profits et, dans les perspectives capitalistes, le changement climatique ne fait aucune différence. En fait, les signes actuels suggèrent que le nouveau visage de l'économie verte reproduit les péchés de l'ancienne : domination de l'économie mondiale par les multinationales du Nord global, mépris des communautés locales du Sud, mise en place de modèles extractivistes et accaparement des terres des peuples autochtones, augmentation éhontée des profits au dépens de millions de gens plongés dans la pauvreté à cause des pics de factures énergétiques. https://newint.org/story/energy/2024/02/15/green-face-old-tricks
[article]
Titre : Green face, old tricks Titre original : Visages verts et vieilles ruses Type de document : document électronique Auteurs : Nick DOWSON Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Accaparement de terres ; Capitalisme ; Droit des peuples ; Économie verte ; Énergie ; Extractivisme ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Relation Nord-SudRésumé : Alors que les nouvelles technologies vertes se déploient de façon exponentielle, leurs impacts apparaissent en miroir. Certes, une nouvelle économie prend forme mais on ignore encore si elle permettra de chasser définitivement les énergies fossiles ou si elle aboutira à une expansion énergétique. Là où il y a un marché, il y a aussi des profits et, dans les perspectives capitalistes, le changement climatique ne fait aucune différence. En fait, les signes actuels suggèrent que le nouveau visage de l'économie verte reproduit les péchés de l'ancienne : domination de l'économie mondiale par les multinationales du Nord global, mépris des communautés locales du Sud, mise en place de modèles extractivistes et accaparement des terres des peuples autochtones, augmentation éhontée des profits au dépens de millions de gens plongés dans la pauvreté à cause des pics de factures énergétiques. En ligne : https://newint.org/story/energy/2024/02/15/green-face-old-tricks Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84753
in NEW INTERNATIONALIST > N°547 (January-February 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 44186 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 47424 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]How renewables corporations are exploiting the Global South - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
La station d'énergie solaire (aka Noor I) de Ouarzazate au Maroc a été reliée au réseau national en 2016. Deux tranches supplémentaires, Noor II et Noor III, ont été respectivement ajoutées en 2018 et 2019. Or cette entreprise dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas rempli ses engagements d'amélioration des conditions de vie des communautés locales. Les éleveurs vivant du pastoralisme sur ces terres ancestrales ont été payés une misère pour l'installation de ces stations et n'ont pas été informés des impacts environnementaux sur la raréfaction des ressources en eau. Parallèlement, la dette du Maroc s'est alourdie de 9 milliards de dollars pour ce projet, sous forme de prêts de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et de la Banque africaine de développement, ce qui signifie plus de dette publique pour un pays déjà surendetté. Ce tropisme des terres désertiques du Sahara contribue à justifier le néocolonialisme vert, qui n'est que la prolongation des relations coloniales de pillage des ressources des pays du Sud, au prétexte de produire des énergies renouvelables destinées à l'Europe. https://newint.org/story/climate/2024/01/02/how-renewables-corporations-are-exploiting-global-south
[article]
Titre : How renewables corporations are exploiting the Global South Titre original : Comment les entreprises d'énergie renouvelable exploitent le Sud global Type de document : document électronique Auteurs : Hamza HAMOUCHENE Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Accaparement de terres ; Économie verte ; Énergie renouvelable ; Droit des peuples ; Multinationale ; Néocolonialisme ; Peuple autochtone ; Pillage des ressources ; Relation Nord-Sud
Thésaurus Géographique
Arabie saoudite ; Europe ; Maroc ; SaharaRésumé : La station d'énergie solaire (aka Noor I) de Ouarzazate au Maroc a été reliée au réseau national en 2016. Deux tranches supplémentaires, Noor II et Noor III, ont été respectivement ajoutées en 2018 et 2019. Or cette entreprise dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas rempli ses engagements d'amélioration des conditions de vie des communautés locales. Les éleveurs vivant du pastoralisme sur ces terres ancestrales ont été payés une misère pour l'installation de ces stations et n'ont pas été informés des impacts environnementaux sur la raréfaction des ressources en eau. Parallèlement, la dette du Maroc s'est alourdie de 9 milliards de dollars pour ce projet, sous forme de prêts de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et de la Banque africaine de développement, ce qui signifie plus de dette publique pour un pays déjà surendetté. Ce tropisme des terres désertiques du Sahara contribue à justifier le néocolonialisme vert, qui n'est que la prolongation des relations coloniales de pillage des ressources des pays du Sud, au prétexte de produire des énergies renouvelables destinées à l'Europe. En ligne : https://newint.org/story/climate/2024/01/02/how-renewables-corporations-are-expl [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84754
in NEW INTERNATIONALIST > N°547 (January-February 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 44186 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 47424 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation - In : THE CONVERSATION, 27 décembre 2023 (27/12/2023), 27/12/2023,
En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-menace-par-un-projet-dexploitation-215934
[article]
Titre : Guyane française : un site à la biodiversité unique menacé par un projet d’exploitation Type de document : document électronique Auteurs : Laura JANNOT Année de publication : 2023 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Biodiversité ; Biomasse ; Bois ; Extractivisme ; Développement durable ; Forêt ; Industrie extractive ; Tourisme
Thésaurus Géographique
Guyane ; FranceRésumé : En Guyane française, le lac de Petit Saut, créé par la mise en eau d’un barrage en 1994, constitue un foyer de biodiversité où s'est développé un écotourisme dédié à l’observation de la faune, qui lui vaut le surnom de petit Pantanal (en référence à l'écorégion de prairies et savanes inondées au Mato Grosso do Sul, Brésil). Mais cet espace de forêt inondée riche en bois mort aiguise les appétits industriels d'une entreprise française qui a pour projet de couper et de collecter les bois immergés du lac, afin d'extraire 5 millions de tonnes de bois sur vingt-cinq ans, pour répondre à deux enjeux : récupérer en bois d’œuvre les bois précieux immergés et alimenter la future centrale biomasse de Petit-Saut. Ce projet pharaonique, qui couvrira la quasi-totalité du lac en saison sèche, questionne non seulement sur ses impacts environnementaux mais aussi sur sa compatibilité avec des activités touristiques durables. En ligne : https://theconversation.com/guyane-francaise-un-site-a-la-biodiversite-unique-me [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84522
in THE CONVERSATION > 27/12/2023 (27 décembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 35405 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 37110 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Le marché du carbone bleu, miracle ou mirage ? SOUMARE, Safietou - In : IRD LE MAG', 22 décembre 2023 (22/12/2023), 22/12/2023,
Depuis plusieurs décennies, les écosystèmes des littoraux tropicaux sont sous pression : ils ont connu d’importantes pertes de superficie en raison du développement des activités humaines, notamment de l'aquaculture intensive, de la pollution et de l’urbanisation. Paradoxalement, dans le contexte du changement climatique, la grande capacité de certains milieux côtiers, tels que les mangroves, marais salés et herbiers marins, à stocker du carbone intéresse les programmes de conservation. Mais cette ruée mercantile vers l'atout naturel des écosystèmes côtiers, appelés "carbone bleu", pourrait se révéler contreproductive car ces projets organisés dans le cadre de REDD+ aboutissent souvent à l’accaparement des espaces reboisés par les investisseurs, au détriment des communautés locales qui en vivent. https://lemag.ird.fr/fr/le-marche-du-carbone-bleu-miracle-ou-mirage
Permalink[article]Des COP à la RSE, la face obscure des indicateurs environnementaux en entreprise - In : THE CONVERSATION, 11 décembre 2023 (11/12/2023), 11/12/2023,
La mise en place de démarches pour lutter contre le changement climatique passe par des systèmes et des indicateurs dédiés, dont il convient de connaître les limites pour mieux les dépasser. Or, pour la plupart des organisations publiques et entreprises privées, la gestion des indicateurs environnementaux est un sujet brûlant, afin de répondre aux nouvelles obligations réglementaires liées au Green Deal européen et aux déclinaisons des COP successives, qui impose de se coordonner entre parties-prenantes en interne et en externe. Or, si ces systèmes, outils et indicateurs de RSE incitent à mettre en œuvre des démarches plus responsables, ils peuvent poser de nouveaux problèmes ou détourner l’attention d’aspects moins visibles mais tout aussi importants, comme la mesure de l'empreinte carbone, dont la classification en trois scopes a l’avantage de la simplicité, mais aussi l’inconvénient de compartimenter les problèmes – et donc de diluer les responsabilités des acteurs, voire de les reporter sur d'autres. https://theconversation.com/des-cop-a-la-rse-la-face-obscure-des-indicateurs-environnementaux-en-entreprise-215722
Permalink[article]Le dilemme Milei et l’avenir incertain de l’Argentine - In : THE CONVERSATION, 9 décembre 2023 (09/12/2023), 09/12/2023,
Le 10 décembre 2023, Javier Milei est devenu président de l’Argentine. Cet économiste rendu célèbre par ses émissions de télévision s'affiche comme libertarien de droite qui s’identifie avec les idées anarchocapitalistes et "minarchistes" (idéologie qui appelle à réduire le rôle de l’État au minimum) et qui flirte avec la droite nationaliste, en minimisant le nombre de personnes disparues pendant la dictature militaire ou en suggérant l’annulation de la loi sur l’avortement. Face au désespoir provoqué par les politiciens traditionnels, ces promesses ont séduit un électorat lassé par le déclin économique du pays et désireux d'un changement radical. L’instabilité économique génère la pauvreté, qui entraîne une augmentation de la criminalité et de l’insécurité, l’autre fléau du pays. Or les perspectives économiques de l’Argentine restent sombres : économie stagnante, inflation élevée, dépendance à l’égard des exportations de matières premières (soja, blé, maïs et viande), déficit de la balance des paiements, problèmes d’importation, taux de change variables du dollar américain, départ des entreprises internationales, dette extérieure colossale. Et Javier Milei a promis : d’abandonner le peso pour le dollar ; de privatiser la plupart des entreprises publiques ; de réduire drastiquement les dépenses publiques ; de fermer de nombreux ministères et la Banque centrale ; de réduire significativement la charge fiscale ; et d’autoriser le libre accès aux armes à feu ainsi que la vente d’organes. Ces promesses de campagne sont-elles réalisables ? https://theconversation.com/le-dilemme-milei-et-lavenir-incertain-de-largentine-219556
Permalink[article]Will the World Bank make good on the loss and damage fund? - In : DISASTERS, December 8, 2023 (08/12/2023), 08/12/2023,
La COP28 de Dubaï s'est ouverte sur la décision historique d'adopter un plan de mise en œuvre du fonds pour les pertes et dommages, géré par la Banque mondiale pour les quatre prochaines années. La gouvernance de ce fonds était une pierre d'achoppement entre pays développés et pays en développement et le choix de la Banque mondiale un sujet critique. Des questions se posent néanmoins : quelles conditions la Banque mondiale doit-elle remplir ? Comment s'assurer que la Banque mondiale reste dans l'esprit de la COP28 ? Comment garantir que la gestion de ce fonds par la Banque mondiale soit un succès ? La Banque a été invitée à considérer cette gestion comme un "fonds financier intérimaire" et à remplir une dizaine de conditions pour apaiser les tensions au sein de la COP28, afin de garantir le contrôle des opérations dans le strict cadre du plan climat. https://odi.org/en/insights/will-the-world-bank-make-good-on-the-loss-and-damage-fund/
Permalink[article]Scaling up just energy transitions through country sector platforms GILMOUR, Archie ; JACOBS, Michael - In : DISASTERS, December 5, 2023 (05/12/2023), 05/12/2023,
Alors que les discussions à la COP28 de Dubaï se perdent dans des considérations entre élimination ou diminution des énergies fossiles, un certain nombre de pays du Sud ont déjà lancé des projets ambitieux de transition énergétique, dont les plus significatifs sous le label Just Energy Transition Partnerships (partenariats équitables de transition énergétique) ou JET-P. Ces accords consistent en un engagement d'un gouvernement national à accélérer la transition du charbon vers les énergies renouvelables, en contrepartie d'un investissement financier de contributeurs internationaux. Actuellement quatre pays ont signé des accords JET-P : l'Afrique du Sud, l'Indonésie, le Vietnam et le Sénégal. https://odi.org/en/insights/scaling-up-just-energy-transitions-through-country-sector-platforms/
Permalink[article]Recyclage textile : l’étroite voie de la réindustrialisation ZIMNOVITCH, Henri - In : THE CONVERSATION, 4 décembre 2023 (04/12/2023), 04/12/2023,
Les images de décharges de friperie au Ghana posent la question de l'exportation des vêtements usagés des pays riches vers l'Afrique. Certains pays africains ont d’ailleurs interdit leur importation. Bien que l'exportation de la friperie reste essentielle à l’économie circulaire du textile en Afrique, la "main invisible du marché" est loin de garantir une régulation satisfaisante de ce flux. Une voie pour faire baisser les quantités de textile exportées passe par la relocalisation du recyclage textile dans les pays occidentaux. L’industrie de la récupération textile a su développer de nouveaux débouchés pour la réutilisation des textiles usagés dans l'industrie, notamment comme matériau pour l’isolation, sans oublier les entreprises sociales et solidaires qui prônent la seconde main. Maud Hardy, directrice de l'éco-organisme français Refashion plaide pour une réglementation des exportations textiles vers l'Afrique, la réindustrialisation du recyclage dans les pays occidentaux et plus de sobriété des consommateur·rices français·es dans leurs achats. https://theconversation.com/recyclage-textile-letroite-voie-de-la-reindustrialisation-218870
Permalink[article]Analyse de l’écart salarial entre hommes et femmes au Sénégal : différence d’aptitudes productives ou discrimination ? KANE, Abou - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 149-170
L’objectif de cet article est d’examiner les sources de disparités salariales entre les hommes et les femmes au Sénégal. Les femmes sont victimes de discrimination durant leurs premières années d’activité, mais au fur et à mesure qu’elles gagnent de l’expérience elles sont mieux rémunérées. Les résultats de ce travail justifient la nécessité d’intensifier les politiques d’équité et d’égalité de genre en agissant sur les aptitudes productives des femmes.
PermalinkN°268 - décembre 2023 - L’arnaque verte : oppression, conflits et résistance (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]Avant, pendant et après la victoire pour la défense de la vie au Panama - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 31-35
L’année 2023 s’est terminée avec une victoire du mouvement populaire pour la défense de la vie et de l'environnement au Panama, qui a eu une répercussion mondiale. L'article met en lumière ce processus de résistance réussi au Panama, où les populations se sont mobilisées contre une filiale de la société minière canadienne First Quantum Minerals. Après plus de vingt-cinq ans de lutte contre l'exploitation minière du cuivre et ses menaces pour les communautés locales, les opérations minières ont été annulées. Prenant en considération les exigences socio-environnementales et de souveraineté formulées par les manifestant·es, la Cour suprême de justice du Panama a déclaré inconstitutionnelle la licence accordée à l'entreprise multinationale, ordonnant ainsi la fermeture de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert d'Amérique centrale. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Cameroun : Les femmes sont décidées à récupérer leurs terres occupées par la société palmicole Socapalm/Socfin - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 24-26
L’association de femmes Afrise a lancé une pétition internationale pour arrêter la replantation de palmiers à huile par la multinationale Socapalm/Socfin près de leurs habitations et des tombes de leurs ancêtres. Les femmes dénoncent des décennies de souffrances, d'abus, de vols, de misère, de frustrations et de violations de leurs corps, de leurs droits et de leur dignité. Dans une pétition lancée le 25 novembre 2023, Journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes, elles exigent qu’on leur restitue leur territoire pour mener une vie digne. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Expansion des plantations d'arbres pour les marchés du carbone : de nouvelles preuves de fraudes à la compensation - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 13-16
L'article dénonce la tendance croissante de l'expansion des plantations industrielles d'arbres dans les pays du Sud, au prétexte que les arbres "compenseront" la pollution émise par les pays du Nord. Cela va des grandes plantations en monoculture soutenues par le secteur de la pâte à papier à des plantations aux noms séduisants porteurs d'économie "verte" soutenues par des fonds d'investissement via la signature de contrats abusifs avec les communautés autochtones. Qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs, les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés locales dans les pays du Sud. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Impacts économiques d’un modèle épidémiologique : le cas guadeloupéen de COVID19 dans un modèle EGC-MS-SMA DECALUWE, Bernard - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 99-130
Cet article étudie les impacts économiques d'une crise sanitaire sur une petite économie insulaire. Si celle-ci dépend de l'extérieur les effets sont forcément très négatifs entraînant une chute du PIB, une hausse du chômage et de la pauvreté monétaire des ménages.
Permalink[article]Nouvelle publication : Systèmes de certification de la « durabilité » : 30 années de tromperies et de violences - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 21-23
La compilation d’articles du Bulletin du WRM sur trente ans vise à souligner le rôle néfaste joué par les entreprises et les organisations impliquées dans les systèmes de certification. Après trois décennies, force est de constater que la seule "durabilité" assurée par ces systèmes est celle de l’activité lucrative des grandes entreprises et des organismes de certification. Cet article présente une vue d'ensemble de la logique perverse de ces systèmes de certification qui ont attribué des labels de "durabilité" et de "responsabilité" à des entreprises issues d'industries destructrices (pâte à papier, huile de palme) et à des projets de compensation carbone. Ces labels ignorent souvent les violations du droit des peuples et des droits humains commises par les entreprises et légitiment leur présence sur les territoires des communautés autochtones par des contrats de valeur internationale, sans aucun suivi sur le terrain. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
PermalinkN°204 - 2023/4 - Politiques et institutions dans la résilience des petites économies insulaires face aux chocs (Bulletin de MONDES EN DEVELOPPEMENT) / Hubert GERARDIN
Permalink[article]Politiques et institutions dans la résilience des petites économies insulaires face aux chocs - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 7-15
Cet article présente le numéro en s'attardant sur les enjeux théoriques et conceptuels de la résilience.
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