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[article]Système D, marginalisation et émancipation dans le cinéma nigérian : arts de "faire avec" une accumulation d'intermédiaires - In : POLITIQUE AFRICAINE, janvier 2019 (01/01/2019), N°153, P. 29-58
Cet article analyse les stratégies déployées par un jeune précaire au Nigeria pour produire un premier film : "King of Shitta" (2012), aspirant à un cinéma alternatif reconnu à l'international. Ce jeune cinéaste a utilisé son capital social et les ressources locales pour palier son manque de capital financier, sans parvenir à imposer son œuvre au plan international.
[article]
Titre : Système D, marginalisation et émancipation dans le cinéma nigérian : arts de "faire avec" une accumulation d'intermédiaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Anouk BATARD Année de publication : 2019 Article en page(s) : P. 29-58 Note générale : Notes. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Cinéma ; Jeunesse ; Production ; Économie alternative ; Financement
Thésaurus Géographique
NigeriaRésumé : Cet article analyse les stratégies déployées par un jeune précaire au Nigeria pour produire un premier film : "King of Shitta" (2012), aspirant à un cinéma alternatif reconnu à l'international. Ce jeune cinéaste a utilisé son capital social et les ressources locales pour palier son manque de capital financier, sans parvenir à imposer son œuvre au plan international. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=77097
in POLITIQUE AFRICAINE > N°153 (janvier 2019) . - P. 29-58[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 7184 CM POL AFR 153 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible BIOF06767 BIOF R PAF autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible [texte imprimé]Toc toc toc AYMÉ, Isabelle, - NIMES : LIRABELLE, 2019, 22 planches
Récit ludique : le texte répétitif "toc toc toc qui frappe à ma porte" incite l'enfant par un indice visuel, un cri d’animal, à deviner qui cherche un abri. C'est un éveil au langage.
Titre : Toc toc toc Titre original : Knock knock knock Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle AYMÉ ; Bruna BARROS, Illustrateur Editeur : NIMES : LIRABELLE Année de publication : 2019 Importance : 22 planches Format : 28x38 cm à l'italienne ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35878-217-3 Note générale : Kamishibaï qui s'adresse aux plus petits de 0 à 3 ans. Le kamishibaï est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images qui défilent dans un butaï (théâtre en bois). Chaque planche met en scène un épisode du récit, le recto pour l’illustration, le verso pour le texte. Les planches sont introduites dans la glissière latérale positionnée au dos du butaï dans l’ordre de leur numérotation. Langues : Français (fre) Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Faune ; ConteRésumé : Récit ludique : le texte répétitif "toc toc toc qui frappe à ma porte" incite l'enfant par un indice visuel, un cri d’animal, à deviner qui cherche un abri. C'est un éveil au langage. Type de contenu : littérature jeunesse Public cible : Maternelle (3-4-5 ans) Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83429 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 27933 CR53 KAMI 10 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible [outil pédagogique] : jeu Totem RANCOURT, Carole, PARADIS, Tessa - CANADA : EQUIPE TOTEM, 2019, Jeu de cartes (à partir de 3 joueur·ses)
L'objectif du jeu est de définir pour chaque joueur·se un totem à son image. Le totem est constitué d'une carte Animal qui est associé à une force et d'une carte Qualité. Les deux cartes sont choisies par les autres joueur·ses. Les totems de chacun·e se construisent tour à tour.
Public : Cycle 3 (8-10 ans);Collège (11-14 ans);6ème/5ème;4ème/3ème;Lycée (15-17 ans)
Titre : Totem : Le jeu qui fait du bien Type de document : outil pédagogique Auteurs : Carole RANCOURT ; Tessa PARADIS Editeur : EQUIPE TOTEM Année de publication : 2019 Importance : Jeu de cartes (à partir de 3 joueur·ses) Présentation : 80 cartes Animal, 80 cartes Qualité, cartes Instructions Accompagnement : Règles du jeu ISBN/ISSN/EAN : 013964949360 Note générale : À partir de 8 ans. Durée moyenne d'une partie : 30 minutes. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Interculturalité ; Culture ; Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) ; Éducation populaireRésumé : L'objectif du jeu est de définir pour chaque joueur·se un totem à son image. Le totem est constitué d'une carte Animal qui est associé à une force et d'une carte Qualité. Les deux cartes sont choisies par les autres joueur·ses. Les totems de chacun·e se construisent tour à tour. Public cible : Cycle 3 (8-10 ans);Collège (11-14 ans);6ème/5ème;4ème/3ème;Lycée (15-17 ans) Type d'outil : jeu Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=79639 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 26928 CULT-JEU-TOT autres textes imprimés 29 - CICODES (Quimper) Disponible [texte imprimé]Les Vitalabri GRUMBERG, Jean-Claude, BADEL, Ronan - PARIS : ACTES SUD JEUNESSE, 2019, 96 P.
Les Vitalabri n'ont pas de pays. Ils sont chez eux partout et nulle part. Surtout nulle part ! Parce que ceux qui sont nés quelque part, retranchés derrière leurs frontières infranchissables les rejettent. Alors les Vitalabri, sans abri et sans papiers, avec comme seul bien leur violon, continuent leur route.
Titre : Les Vitalabri Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude GRUMBERG ; Ronan BADEL, Illustrateur Editeur : PARIS : ACTES SUD JEUNESSE Année de publication : 2019 Importance : 96 P. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-330-12873-9 Note générale : Histoire graphique, fable à l'humour piquant. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Discrimination ; Exil ; Exclusion ; Racisme ; Identité culturelleRésumé : Les Vitalabri n'ont pas de pays. Ils sont chez eux partout et nulle part. Surtout nulle part ! Parce que ceux qui sont nés quelque part, retranchés derrière leurs frontières infranchissables les rejettent. Alors les Vitalabri, sans abri et sans papiers, avec comme seul bien leur violon, continuent leur route. Type de contenu : littérature jeunesse Public cible : Collège (11-14 ans);6ème/5ème;4ème/3ème;Lycée (15-17 ans);Enseignant / animateur;Adulte Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82859 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 55395 CR53 J ROM 59 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible 55396 CR53 J ROM 59 autres textes imprimés 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) Disponible [vidéo]Wardi GRORUD, Mats - BOURG LES VALENCE : LES CONTES MODERNES, 2019, 1 DVD, 77 mn.
Du haut de ses onze ans, Wardi questionne les trois générations de réfugié·es palestinien·nes qui l'ont précédée dans l'une des plus grandes tours du camp de Bourj El Barajneh, à la périphérie de Beyrouth (Liban). Les fondations de cette tour ont été creusées par le père de son arrière-grand-père, chassé de son village natal au lendemain de la création de l’État d'Israël, le 14 mai 1948. Soixante ans plus tard, il reste de moins en moins de survivant·es de ce drame, la "Nakba", c'est-à-dire la "grande catastrophe" en arabe. Le réalisateur norvégien Mats Grorud a séjourné un an dans ce camp. Les rencontres qu'il y a faites lui ont inspiré ce film. C'est l'histoire de Wardi, jeune Palestinienne de onze ans, née dans le camp, et de son arrière-grand-père Sidi qui lui confie la clé précieusement conservée de son ancienne maison de Galilée. Wardi comprend qu'il y a peu d'espoir que lui et elle-même puissent y retourner un jour. L'association de marionnettes représentant les personnages au présent et de dessins évoquant les souvenirs du passé permet de saisir à la fois l'histoire et le vécu actuel des réfugié·es palestinien·nes.
Public : Cycle 3 (8-10 ans);Collège (11-14 ans);6ème/5ème;4ème/3ème;Lycée (15-17 ans);Enseignant / animateur;Adulte
Titre : Wardi Type de document : vidéo Auteurs : Mats GRORUD, Metteur en scène, réalisateur ; Mats GRORUD, Scénariste ; Foliascope, Auteur de l'animation Editeur : BOURG LES VALENCE : LES CONTES MODERNES Année de publication : 2019 Autre Editeur : LUSSAS : TËNK Importance : 1 DVD, 77 mn. Note générale : Film d'animation : marionnettes et dessins, suppléments : entretien avec Mats GRORUD, réalisateur et scénariste ; entretien avec Pierre-Luc GRANJON, assistant réalisateur de l'animation en volume. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Cinéma ; Politique ; Réfugié·e ; Camp de réfugié·es ; Enfant ; Palestinien Palestinienne
Thésaurus Géographique
Palestine ; IsraëlRésumé : Du haut de ses onze ans, Wardi questionne les trois générations de réfugié·es palestinien·nes qui l'ont précédée dans l'une des plus grandes tours du camp de Bourj El Barajneh, à la périphérie de Beyrouth (Liban). Les fondations de cette tour ont été creusées par le père de son arrière-grand-père, chassé de son village natal au lendemain de la création de l’État d'Israël, le 14 mai 1948. Soixante ans plus tard, il reste de moins en moins de survivant·es de ce drame, la "Nakba", c'est-à-dire la "grande catastrophe" en arabe. Le réalisateur norvégien Mats Grorud a séjourné un an dans ce camp. Les rencontres qu'il y a faites lui ont inspiré ce film. C'est l'histoire de Wardi, jeune Palestinienne de onze ans, née dans le camp, et de son arrière-grand-père Sidi qui lui confie la clé précieusement conservée de son ancienne maison de Galilée. Wardi comprend qu'il y a peu d'espoir que lui et elle-même puissent y retourner un jour. L'association de marionnettes représentant les personnages au présent et de dessins évoquant les souvenirs du passé permet de saisir à la fois l'histoire et le vécu actuel des réfugié·es palestinien·nes. Type de contenu : film d'animation Public cible : Cycle 3 (8-10 ans);Collège (11-14 ans);6ème/5ème;4ème/3ème;Lycée (15-17 ans);Enseignant / animateur;Adulte Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76755 Exemplaires (4)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 3148 CM V 355 dvd 34 - CDTM (Montpellier) Disponible PSS0489 POLGRO dvd 73 - PAYS DE SAVOIE SOLIDAIRES (Chambery) Disponible 6624 RTM D174 dvd 83 - RTM (Draguignan) Disponible LACDVD186 LACDVD autres textes imprimés 95 - LA CASE (Villiers Le Bel) Disponible S.N. - octobre-décembre 2018 - Droits de l'homme : retour vers le futur (Bulletin de LE COURRIER DE L'UNESCO)
PermalinkN°36 - automne 2018 - L'Amérique du Sud (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]Les chivas des routes andines - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 130-137
"Elles sont où alors, ces fameuses chivas ?" demande l'auteur à un Colombien rencontré dès son arrivée à Bogota. Ces camions-bus peints sont de véritables monuments nationaux en Colombie et sont menacés de disparaître, peu à peu transformés en attractions touristiques et remplacés par des moyens de transport plus modernes. Mais Anthony Bourasseau les a finalement trouvées ces fameuses chivas perdues au milieu des montagnes andines, au creux des bourgades escarpées de Manizales, Villamaria ou Andes, où ces camions bariolés sont devenus patrimoine culturel et où les habitants leur vouent un culte légendaire.
Permalink[article]Au cœur de la jungle - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 118-129
Peureuse, pas très sportive mais aventureuse, l'auteure s'est enfoncée dans la jungle amazonienne, au nord de la Bolivie, sans préparation particulière et en choisissant les villages les plus isolés, pour dessiner les habitants et leur habitat au cœur de la forêt amazonienne. Elle revient de son expédition avec des portraits d'une grande humanité et des souvenirs de rencontres avec les villageois de San Luis Chico, étonnés de voir une femme s'aventurer seule dans la jungle.
Permalink[article]Au cœur du territoire des terrifiants réducteurs de têtes OMIDVAR, Abdullah - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 76-91
En 1954, deux frères iraniens préparent un périple de dix ans à la rencontre des peuples premiers. Après avoir vécu auprès des aborigènes d'Australie et des Inuits d'Alaska, ils décident d'organiser une expédition au cœur de l'Amazonie. En mars 1959, ils séjournent dans les tribus Tucano et Yagua, avant de se diriger en canoë vers le territoire des Jivaros, connus pour réduire les têtes de leurs ennemis. Après des jours de navigation pénible sur le fleuve Amazone infesté de piranhas puis sur les rivières Marañon et Makumo, à la frontière entre le Pérou et l'Equateur, la perspective de rencontrer les Jivaros terrifie les aventuriers, qui atteignent leur sanctuaire marqué par deux flèches plantées en croix sur la rive. A l'issue d'un temps d'observation mutuelle interminable mais nécessaire, pour éviter à l'expédition un destin funeste, les auteurs commencent par offrir des cadeaux à leurs hôtes et montrer leur matériel photographique. Peu à peu, ils gagnent la confiance du chaman de la tribu qui consent à expliquer le rite des têtes réduites, les tsantzas, sans dévoiler la composition de la mixture brunâtre dans laquelle les têtes évidées sont plongées pendant trois jours.
Permalink[article]La domination touristique : Points de vue du Sud - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2018 (01/10/2018), VOL. 25-2018/3, 168 P.
"Fait social total", le marché touristique international s'apparente aussi à un rapport de domination. Il met en présence - asymétrique - opérateurs, visiteurs et visités. Les premiers se concurrencent ou s'associent, les deuxièmes s'imitent ou se distinguent, les derniers se précipitent ou se retirent. Si la croissance continue du secteur repose sur sa massification et sa diversification, le droit à la mobilité récréative reste un privilège dont la démocratisation réelle déborderait les capacités d'absorption écologique du globe.
Permalink[article]Immense DERDOS, Claude - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 48-55
A bord de la goélette Vaihéré, les auteurs accompagnent les voyageurs au bout de leurs rêves d'aventure, s'enfonçant dans les méandres des canaux de la Terre de Feu, au cœur de la Patagonie et au milieu de l'immensité des éléments. Les îles patagones sont très accidentées et recouvertes d'une végétation rase à cause des vents incessants. Quelques arbustes poussent à l'horizontale, épousant la roche. Ces paysages uniques et beaucoup plus lumineux qu'on ne l'imagine fascinent les voyageurs en quête de terres inconnues. Mais l'objectif absolu reste le cap Horn qui marque la frontière entre deux titans, l'océan Pacifique et l'Atlantique.
Permalink[article]Mers du Sud - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 56-63
En quarante-cinq ans de vie, le porte-hélicoptères Jeanne-d'Arc de la Marine nationale, affectueusement appelée la Jeanne par les marins, a parcouru toutes les mers du monde. L'auteur a embarqué pour la dernière campagne vers le cap Horn, Ushuaia et les chenaux de Patagonie. Une fois passés les Quarantièmes rugissants au large de la côte Est argentine, la zone maritime devient déserte et les marins de la Jeanne ont l'impression d'être seuls à descendre si loin vers les terres australes. L'approche du cap Horn est laborieuse, dans un horizon bouché par la brume, et la navigation est ralentie par un vent qui forcit et une mer qui se creuse de plusieurs mètres. Le commandant fait ensuite route vers le canal de Beagle, qui sépare le Chili de l'Argentine, pour atteindre la mythique Ushuaia, ville encaissée au pied des montagnes enneigées, aux maisons en bois peintes de couleurs vives.
Permalink[article]Le paradis morcelé DRUON, Emilie - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 92-105
Durant vingt ans, les auteurs sont retournés régulièrement au milieu de la jungle guyanaise pour redécouvrir sans cesse la forêt amazonienne, ses habitants, sa faune et sa flore. Les dessins d'Etienne Druon racontent l'urgence de montrer la beauté mais aussi la fragilité de ce paradis morcelé par les activités humaines. Dans la moiteur du climat et de la terre boueuse, l'homme est face à la nature et à la destruction de l'environnement par sa propre main : orpaillage, déforestation, armes à feu. Dans ce chaos, les visages des Amérindiens émergent, incarnant la face cachée d'une Amazonie en guerre contre la course au profit et en quête d'une autre humanité.
Permalink[article]Paysages d'éternité - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 22-33
Gildas Chasseboeuf est un véritable aventurier breton, qui a commencé à naviguer à l'âge de 6 ans et dont les voyages parlent d'océan et de bateaux. Après une traversée en cargo d'Anvers à Rio de Janeiro, son objectif est la Terre de Feu en Patagonie et ses "paysages d'éternité". A Ushuaia, il traîne sur les pontons dans l'espoir d'embarquer vers le cap Horn, comme tous les navigateurs qui l'ont précédé dans l'aventure, au milieu des montagnes confrontées à la furie de l'océan, avec une merveilleuse sensation de fragilité. "Quand on a navigué sur la côte nord de la Bretagne, il paraît qu'on peut naviguer sur toutes les mers du monde"...
Permalink[article]La production de la "ville latino-américaine" - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2018/3 (01/10/2018), N°110, P. 17-38
Cet article propose une analyse historique de la catégorie "ville latino-américaine" en tant que construction culturelle. Le texte retrace les principaux itinéraires conceptuels et idéologiques de cette catégorie et suggère que cette conception de la ville peut ouvrir des pistes fructueuses pour les études culturelles latino-américaines.
Permalink[article]La survivante de l'Himalaya CHASSAGNE, Léa - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 30-45
Du haut de ses 8125 mètres d'altitude, le Nanga Parbat dans l'Himalaya fait rêver Elisabeth Revol et Tomasz Mackiewicz, qui réussissent le pari fou d'en faire l'ascension à l'hiver 2017, en "style alpin" sans assistance. Ensemble ils atteignent le sommet mais, au moment de célébrer leur victoire, Tomasz devient presque aveugle et perd ses forces. Est-ce dû à l'épuisement ? Est-ce le dernier stade du mal des montagnes ? La haute altitude mine les organismes et se joue de la vie, même des plus aguerris. Devant cette précarité absolue, Elisabeth prend le bras de Tomasz et le guide vers la descente. Mais très vite il ne peut plus avancer. Ses pieds, ses mains et son nez sont gelés. Rester auprès d'un compagnon que plus rien ne semble pouvoir sauver, les secours étant impuissants, c'est prendre le risque de l'accompagner dans la mort. Le laisser, c'est la certitude de vivre avec la culpabilité. Après une dernière nuit de lutte dans l'attente vaine des secours, Elisabeth doit abandonner Tomasz et rentrer seule.
Permalink[article]Terre de Feu & fin du monde - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 64-75
En plein hiver, Gisèle Lesplingard a embarqué sur la Croix Saint-Paul, vieux voilier habitué des expéditions maritimes, pour se rendre en Terre de Feu et naviguer dans le mythique canal de Beagle et le long de la cordillère de Darwin. La voyageuse a suivi les pas des explorateurs jusqu'à Ushuaia et a même franchi le cap Horn. En cette saison, la région est battue par des dépressions qui se déplacent d'ouest en est, accompagnées de violentes rafales de vent qui laissent parfois échapper quelques rayons de soleil, histoire de dire que ce n'est pas encore la fin du monde.
Permalink[article]Terres fantômes patagones - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 16-21
Les photographies en noir et blanc de Catherine Gaulmier traduisent l'immensité des paysages, la force des éléments et les ombres fantomatiques des glaciers de Patagonie. Depuis la mort tragique de son frère, l'auteure cherche des réponses existentielles et se sent enfin revivre au bout du bout de la Terre, inhabité, sauvage mais relié au monde comme un cordon ombilical. Les terres déchirées des îles patagones, le glacier Perito Moreno et le détroit de Magellan offrent l'écrin d'une solitude salvatrice, propice à la renaissance.
Permalink[article]A travers la cordillère de Darwin - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 34-47
En 2011, six hommes du Groupe militaire de haute montagne de Chamonix (GMHM) ont réalisé la première traversée -et la seule à ce jour- de la cordillère de Darwin, chaîne de montagnes de 150 kilomètres de long, située à l'extrémité sud de la cordillère des Andes. La région, souvent décrite comme la plus inhospitalière du monde, n'est toujours pas cartographiée avec précision. Malgré une préparation minutieuse de l'expédition pendant un an, le lieutenant Didier Jourdain et ses coéquipiers ont affronté avec angoisse la neige, les glaciers, les séracs et les vents violents. Partis du fjord Martinez au bord du canal de Cockburn, à l'ouest de la cordillère de Darwin, ils ont parcouru 250 kilomètres (en comptant les repérages et les dénivelés) jusqu'à la Bahia Yendegaya, au bord du canal de Beagle.
Permalink[article]L'usine à rêves DUBRAY, Anne-Hélène - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 122-131
Ils sont ouvriers, syndicalistes ou anciens détenus. Le réalisateur Stéphane Brizé les a choisis pour jouer dans son film "En guerre", l'histoire d'une révolte de salariés contre la fermeture de leur usine, parce qu'il souhaitait de vrais ouvriers dans leur propre rôle. Pour Mélanie, soudeuse au chômage, tout commence par le malentendu d'une offre de Pôle Emploi. Lorsque la jeune femme se présente à l'entretien d'embauche, elle se retrouve dans une salle du cinéma indépendant Les Montreurs d'images et doit répondre à des questions devant une caméra. Tous les acteurs en herbe ont suivi le même parcours et se sont rendus au casting, de peur d'être radiés des listes du chômage. Aucun n'a lu le scénario mais tous se laissent porter par cette épopée collective.
Permalink[article]Les voix de la forêt - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 106-117
En février 2018, la reporter et anthropologue Lila Akal s'est enfoncée dans la jungle primaire de Colombie, pour partir à la rencontre des populations amazoniennes et recueillir leurs témoignages. Son voyage commence à Puerto Nariño, village situé au cœur du resguardo Ticoya bénéficiant depuis 2012 de la certification "tourisme durable", ce qui a entraîné un afflux de visiteurs mettant en péril l'écosystème local. Pourtant, le resguardo est protégé par l'Igapo Project (en langue tupi, un igapo désigne une partie de la forêt qui reste marécageuse après le retrait des eaux de crue), initié pour faire entendre les voix des populations amazoniennes et sensibiliser l'opinion publique aux menaces qui pèsent sur cette région à la biodiversité foisonnante, en articulant problématiques environnementales et droits de l'homme.
Permalink[article]Le centre du monde - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 96-105
Il n'est pas besoin de connaître la signification des sculptures et bas-reliefs pour être touché par la féérie des temples d'Angkor. Toutefois, l'auteur a tenu à en savoir le plus possible avant d'oser pénétrer ces ruines jadis "le centre du monde". Après plusieurs années d'étude des textes historiques, il se rend enfin dans la forêt de Kampong Thom, à la découverte des premiers temples construits un demi-millénaire avant les temples centraux d'Angkor. Après s'être imprégné de la géographie et de la symbolique sacrée hindouistes, après avoir pris d'innombrables clichés des sculptures aux infinis détails, il se dirige vers Siem Reap, ville-champignon qui accueille chaque année deux millions de touristes. Quelle n'est pas sa déception en découvrant le temple d'Angkor en piteux état, aux tours effondrées, où grouillent des touristes bruyants et ravageurs ?
PermalinkN°35 - été 2018 - Folles métropoles (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]Folles métropoles - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 24-29
Hélène Chochois n'a jamais visité les villes qu'elle dessine. Mais l'imaginaire et la représentation mentale qu'elle se fait des métropoles ainsi que quelques livres imagés lui suffisent pour dessiner des cartes colorées, complexes, voire fantasmagoriques des villes les plus célèbres au monde, telles que Venise, Le Caire, Tombouctou ou Valparaiso. Il n'est pas question de représenter la ville comme un plan-guide touristique mais de produire un carnet de voyage en 3D, qui recrée l'ambiance, les couleurs et la richesse des cultures des habitants.
Permalink[article]Misère du football africain - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, juillet 2018 (01/07/2018), N°772, P. 4-5
Lors de la coupe du monde de football en 2018, seuls deux États représentaient l'Afrique subsaharienne. Les pays riches accaparent les joueurs exceptionnels et les clubs locaux végètent.
Permalink[article]New York en roue libre - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 112-121
A New York, l'auteur n'a même pas pris le mythique métro. Glissant ses carnets à dessin dans son sac à dos et enfourchant sa bicyclette, Hugo Barros Costa a quadrillé à son rythme les quartiers de Brooklyn, du Bronx, du Queens et de Manhattan, pour ne pas perdre une miette de bâtiment ou d'infrastructure à dessiner. Fasciné par les volumineuses structures métalliques du métro ou des routes suspendues, il se sent enveloppé par l'atmosphère et le mobilier urbains : panneaux, feux de signalisation, néons publicitaires, câbles, escaliers, piliers lui fournissent l'adrénaline visuelle nécessaire à ses dessins.
Permalink[article]Pousser les portes - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 122-131
A La Havane, où les trottoirs sont une extension des habitations, Michel Durigneux a regardé par les fenêtres restées ouvertes, a poussé les portes et a pénétré dans les arrière-cours, avec l'aimable autorisation des habitants, pour prendre des photos insolites des chambres, des cuisines, des salles d'eau décrépies mais pleines de vie et de couleurs. Ces clichés donnent l'impression étrange de partager l'intimité des Cubains et d'être projeté dans leur quotidien.
Permalink[article]Schizo Tokyo - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 88-95
Les villes japonaises cachent leur complexité derrière une apparente simplicité des architectures et une quiétude policée des habitants. Tokyo ne fait pas exception et plonge le voyageur dans la perplexité. La capitale abrite toute la culture japonaise : mélange de modernité avant-gardiste et de traditions ancestrales, de politesse excessive et d'impudence surprenante. Marcher dans Tokyo c'est traverser une mosaïque de quartiers avec chacun une architecture, une ambiance, un mode de vie. Au détour des nombreux parcs et jardins, le voyageur découvre des petites maisons aux airs de campagne, des rues fleuries et silencieuses, coincées sous des autoroutes aériennes et quadrillées par une multitude de voies ferrées. Il faut accepter de ne rien comprendre et de se laisser surprendre par les contrastes qu'offre la ville à chaque coin de rue.
Permalink[article]Source d'énergie - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 54-63
L'enthousiasme qui émane des photographies de Pascal Mannaerts rivalise avec l'énergie de Hongkong, ville démesurée, inspirante et inépuisable où tous les univers se bousculent : immeubles de quarante étages aux couleurs saturées, temples minuscules cachés au fond des ruelles, marchés bourdonnants de jour comme de nuit, échoppes de "street food" installées dans des parkings souterrains. Chaque espace est optimisé et chaque Hongkongais y trouve sa place, de l'homme d'affaires en costume cravate au senior participant à une séance de taï chi dans un jardin public.
Permalink[article]Tsahal sur les écrans : "Les héros sont fatigués" - In : MAGHREB-MACHREK, 3e-4e trimestres 2018 (01/07/2018), N°237-238, P. 147-167
Étude de l'évolution de la représentation cinématographique de Tsahal, l'armée israélienne.
Permalink[article]Le village DAVINROY, Michel - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 78-87
Quelle étrange ville-État que Singapour, îlot de quarante kilomètres sur vingt niché au bout de la Malaisie ? Tout a commencé en janvier 2017 pour les auteurs qui pensent découvrir une destination exotique comme tant d'autres. Un an plus tard, ils se sont installés à Singa Pura (la ville du lion) et se sont fondus dans les trois principales communautés (Malais, Chinois et Indiens tamouls) qui font de leur mieux pour vivre ensemble et faire prospérer cette ville-État qui s'est enrichie avec le contrôle du commerce maritime dans le détroit de Malacca. La première impression dégagée par Singapour est puissante : exotisme asiatique des vieilles pierres côtoyant les bâtiments high-tech ultralumineux et les imposants gratte-ciel. Puis le voyageur est assailli de sentiments mitigés où se mêlent la sensation d'étouffer sous les interdictions (Singapour est la championne du monde des panneaux d'interdiction : interdiction de mâcher du chewing-gum, de manger dans le métro, etc.) et le plaisir d'un art de vivre cosmopolite.
PermalinkS.N. - juillet-septembre 2018 - Intelligence artificielle : promesses et menaces (Bulletin de LE COURRIER DE L'UNESCO) / Jasmina SOPOVA
Permalink[article]Voies d'émancipation des femmes musulmanes européennes - In : ALTERNATIVES SUD, 2e trimestre 2018 (18/06/2018), VOL. 25-2018/2, P. 143-156
La réhabilitation culturelle et intellectuelle des femmes musulmanes européennes passe aujourd'hui par la lutte contre les discriminations à l'école et au travail et par la création "d'espaces bienveillants". Cette démarche implique la connaissance de l'histoire des féminismes islamiques et la compréhension des concepts fondamentaux de la sociologie.
Permalink[article]Rencontre avec Chmamanda Ngoziadichie ESSIYE, Fanny - In : FEMMES ICI ET AILLEURS, mai-juin 2018 (01/05/2018), N°25, P. 43-49
Le dernier ouvrage de la romancière et écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, "Chère Ijeawele : un manifeste pour une éducation féministe" est un remarquable guide pratique pour une éducation égalitaire des enfants. Rencontre avec cette femme engagée lors de sa venue à Paris en janvier 2018.
Permalink[article]Autour du tchoum des Nenets - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 136-143
A l'hiver 2017, l'auteur a vécu au sein d'une communauté nomade de Nenets, au Yamal, péninsule située à l'extrémité nord-est de la Sibérie. Accueilli par Youri et sa femme Léna, Jacques Ducoin accompagne ses hôtes dans leur vie quotidienne au cœur de la toundra : il sait monter le tchoum (tente en peaux de renne), rassembler les rennes, préparer le thé au beurre, aller chercher du bois et de l'eau sans se perdre au milieu de l'immensité glacée. Par moins 50°C, toute activité extérieure est épuisante et le corps se refroidit rapidement. Malgré la grande promiscuité, le tchoum, où l'on satisfait tous les besoins naturels, devient alors le seul réconfort.
Permalink[article]Aventure polaire au royaume de l'ours - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 10-19
"L'Islande, ça a déjà l'air d'être le bout du monde, c'est loin et froid. Le Svalbard c'est encore plus loin et plus froid. En fait, c'est même la terre habitée la plus au Nord. Au-dessus y a rien. En tous cas, rien où des gens aient eu l'idée de s'installer", ainsi commence la bande dessinée. Aurélie Mangin voulait du dépaysement, l'archipel du Svalbard l'a servie : ours polaires et morses, journées interminables sans nuit, cabanes sur la banquise, froid glacial malgré la combinaison de cosmonaute, plutôt mourir ! Sur un ton humoristique et décalé, l'auteure relate son voyage dans le Svalbard, dont la réputation de bagne n'a pas changé depuis le XVIIIe siècle.
Permalink[article]Culture et loisirs dans l’agriculture familiale : pratiques de jeunes ruraux sud-brésiliens - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2018/2 (01/04/2018), N°182, P. 69-86
Le rôle des pratiques culturelles et de loisirs dans les dynamiques de migration des jeunes ruraux est négligé. Or il compte, autant pour ceux qui partent à cause des carences et de la permanence d’une certaine culture rurale, que pour ceux qui choisissent de rester ou de revenir. Ceux-là sont parfois motivés par un renouvellement des pratiques qui renforcent leur engagement local. Dans les territoires étudiés, les pratiques culturelles participent aux recompositions en influençant les modes d’habiter. L’analyse des pratiques de ces jeunes permet de comprendre comment chacun se représente et se donne les moyens de se réaliser en tant qu’habitant d’un espace rural. Les individus rencontrés mettent en œuvre un développement qui prend en compte la dimension culturelle de l’être au monde proposé par l’agriculture familiale dans les Suds.
Permalink[article]Défaire l'horizon LAURENS, Margot - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 20-27
La quête de paysages nordiques a conduit les auteurs à prendre la route en autostop depuis Arles, au sud de la France, jusqu'à la mer de Barents, au nord de la Norvège : un voyage de 4000 km, pendant 9 mois, à la suite d'un pari avec des amis. Leur objectif était d'aller aussi loin que possible, en prenant le temps de la découverte et des rencontres, en ressentant la distance et la longueur de la terre, pour voir les paysages se transformer et les jours rallonger à l'infini. Les rennes marchant le long des routes comme des troupeaux de vaches deviennent familiers et la recherche des baleines dans l'océan glacial arctique n'a rien d'exotique tant elle attire les touristes. Pour trouver un peu de tranquillité et de nature intacte, il faut planter sa tente dans la rocaille aride exposée au vent du Nord au bord de l'océan.
Permalink[article]La géographie de la glace - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 36-43
Le carnet de voyage de Benjamin Ruffieux et Mélina Repond, navigateurs en route vers le Svalbard, rappelle la fragile condition de l'homme face à la force de la nature : embruns glacés fouettant le visage, voilier chahuté en tous sens, craquements hostiles de la glace sous la coque du bateau et, le plus inquiétant, traces de l'ours sur la banquise qui interdisent tout relâchement. Mais l'infinie beauté de l'océan arctique surpasse tout : la courbure de la Terre se voit, tel un couvercle posé sur le monde, les étoiles sont tellement proches qu'on croit les attraper. L'océan devient l'espace et l'homme prend conscience de sa toute petite place dans cette immensité.
Permalink[article]Loin au nord de sa zone de confort BOCEL, Joëlle - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 28-35
Les auteurs se sont lancés dans un voyage familial à bicyclette, avec leurs deux enfants dans la remorque, en direction des îles Lofoten en Norvège. "Quoi ? Vous emmenez vos jeunes enfants là-bas ? Il y a bien des enfants en Norvège qui jouent au ballon comme en France !". Après un essai entre Bordeaux et Hendaye, la décision est prise de traverser la Norvège du sud au nord, réminiscence d'un voyage en amoureux aux Lofoten. Sur les routes, la petite famille rencontre des cyclotouristes, des camping-caristes et des automobilistes épatés par leur aventure. Des liens se nouent, les invitations se succèdent et les kilomètres s'enchaînent. Au final, les kilos d'appréhension avant le départ, les kilos de bagages dans les sacoches et les kilos de pédalier dans les jambes pèsent moins lourd que les souvenirs inaltérables de ce périple de 900 km, des rencontres improvisées et de la complicité familiale retrouvée.
Permalink[article]Sortir - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 102-111
Au-dessus du 68e parallèle nord, les hivers sont longs, glaciaux mais inoubliables. En janvier 2016, l'auteur a embarqué sur le Manguier pour rejoindre le Kalaallit Nunaat, la terre des Inuits, au sud du Groenland. Sur l'océan Atlantique se dressent d'innombrables icebergs, monstres fantômatiques et majestueux craints par les navigateurs. A peine accosté dans le petit port d'Akunnaaq, Théo Giacometti fait ses premiers pas sur la banquise en direction des quelques petites maisons constituant le village. Des poissons sèchent sur des clayettes, les canots à moteur ondulent parmi les blocs de glace, tout est désert, blanc et silencieux. Le paysage n'est que neige et glace. "La différence entre les gens du Sud et les Inuits" dit-on au Groenland, "c'est que les gens du Sud pensent que la glace est de l'eau gelée, alors que les Inuits savent bien que l'eau n'est que de la glace fondue".
PermalinkDossier 2018 - mars 2018 - Histoires sans paroles (Bulletin de TAKAM TIKOU)
Permalink[article]A la recherche de la Pachamama - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, mars 2018 (01/03/2018), N°768, P. 14-15
A l'automne 2017, des enquêteurs du Monde Diplomatique sont partis en Équateur à la recherche de la Pachamama, divinité amérindienne identifiée à la terre-mère. Beaucoup d'intellectuels occidentaux en font un symbole écologique. Les peuples indigènes de l’Équateur sont moins soucieux de l'environnement. Ils voient dans l'extraction minière en Amazonie un facteur de progrès économique. Le mouvement de la Pachamama évolue vers le spiritualisme et vers un retour aux pratiques ancestrales.
PermalinkS.N. - janvier-mars 2018 - Éducation : en quête d'une utopie nécessaire (Bulletin de LE COURRIER DE L'UNESCO)
Permalink[outil pédagogique] : jeu 64 jeux d'écoute, de confiance et de coopération DERU, Pascal, - GAP : LE SOUFFLE D'OR, 2018, 312 P.
Ouvrage d'animation qui présente des jeux pour adultes permettant de créer une atmosphère de confiance, une écoute réciproque, ou de dynamiser un groupe. Il repose sur l'idée que chacun peut retrouver en soi un enfant intérieur et que le plaisir partagé est facteur de cohésion. L'ouvrage s'appuie sur des jeux existants légèrement modifiés, certains demandent un matériel mais la plupart n'en exigent pas. Le livre distingue les jeux d'intégration, les jeux d'écoute, les jeux coopératifs, précise le nombre de participants souhaitable, le temps nécessaire, l'espace intérieur ou extérieur exigé, et commente la conduite du groupe.
Public : Enseignant / animateur
Permalink[texte imprimé]L'action culturelle au service de la maîtrise du français Ministère de la Culture, Délégation générale à la langue française et aux langues de France, - PARIS : MINISTERE DE LA CULTURE, 2018/04, 53 P.
Chacun sait que la bonne maîtrise de la langue française est devenue un véritable enjeu de société et de cohésion sociale. Le postulat de la démarche d'appel à projets initié par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France est que la culture a un rôle à jouer dans la réduction des inégalités face à la maîtrise de la langue française. Les différents projets présentés croisent action artistique, action culturelle et maitrise du français.
Permalink[texte imprimé]L'Afrique ancienne : De l'Acacus au Zimbabwe FAUVELLE, François-Xavier, AGUT, Damien ; BAHUCHET, Serge - PARIS : BELIN, 2018, 680 P.
La parution récente de ce livre sur l'Afrique ancienne prouve que ce continent a une histoire et qu'elle peut être écrite même en remontant loin dans le temps. Ses limites chronologiques vont de la protohistoire au début de la pénétration européenne, c'est-à-dire de 20000 ans avant notre ère à la fin du XVIIe siècle. Il n'y a ni chapitres sur la préhistoire - l'Afrique berceau du l'humanité -, ni description du partage colonial. Le récit s'organise d'abord par aires géographiques de civilisations, puis par thèmes permettant de saisir la diversité culturelle caractéristique de ce continent ainsi que les grands courants de circulation qui l'ont traversé pendant des siècles. La dernière partie, de nature épistémologique, répond aux interrogations sur les sources et les problèmes que pose l'écriture de l'histoire de ce monde africain si singulier.
Permalink[texte imprimé]L'Arabe du futur, 4. Une jeunesse au Moyen-Orient (1987-1992) SATTOUF, Riad, - PARIS : ALLARY, 2018, 280 P.
Dans ce quatrième tome, Riad Sattouf raconte son début d'adolescence passée entre la Bretagne et la Syrie. Il témoigne des difficultés d'appartenir à une double culture et de ses premiers émois d'adolescent. Cette période est également rythmée par la radicalisation de son père qui travaille en Arabie saoudite, tandis que l'adolescent et le reste de la famille séjournent en France.
Permalink[texte imprimé]Bivumu : Gestations entre guerres et avenir MPUATI LUEMBA, Mue, - PARIS : PAN-AFRICAINE REVUE DE L'INNOVATION (PAARI), 2018/03, 156 P.
En langue congolaise, "Bivumu" signifie gestation, ventre, utérus. Ces deux pièces de théâtre présentent les maternités singulières de deux femmes confrontées à des situations conflictuelles. La première pièce intitulée Mfua relate le drame d’un couple dans l’attente d’un bébé, en 1997, quand éclate la guerre à Mfua (Brazzaville). La future mère parle à son enfant et chante pour contrer le conflit et ses bruits de guerre. Dans la seconde pièce, Ndoki, le regard des deux amoureux sur l’embryon que porte Doli évolue au fur et à mesure que passent les semaines. L'intervention du futur père, Zaba, aide Doli à surmonter ses craintes et conforte l’éducation in utero. Mais, lors d'une visite médicale de contrôle, l'embryon a disparu. Le propos de l'auteur est de montrer que, face à la violence des hommes, la femme est porteuse d’un avenir prometteur et que, malgré les guerres qui continuent de meurtrir l'Afrique, les mères enfantent inlassablement, dans l’espoir de reconstruire et régénérer l’humanité.
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