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[article]Consommation industrielle : une cause profonde de la crise, largement invisible, mais pourtant décisive - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 12-16
Le monde traverse une crise grave et multiforme, qui englobe la destruction de l'environnement, le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, les inégalités sociales, l'insécurité alimentaire, l'augmentation de la pauvreté et l'accaparement de terres. La consommation industrielle s'entend comme une conséquence de la logique systémique d'accumulation toujours croissante de l'économie capitaliste. Des quantités massives d'énergie sont distribuées aux industries pour alimenter leurs chaînes de production, des milliers de terres fertiles sont transformés en cultures de rapport à des fins industrielles. Cet article met en avant les points de vue de deux organisations : Justiça Ambiental! au Mozambique, qui accompagne les luttes populaires contre l'exploitation des gisements de gaz offshore et onshore ; WoMin, une alliance écoféministe africaine qui soutient les mouvements de femmes et les communautés locales contre les activités minières. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
[article]
Titre : Consommation industrielle : une cause profonde de la crise, largement invisible, mais pourtant décisive Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 12-16 Note générale : Une photographie, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Accaparement de terres ; Consommation ; Déforestation ; Écologie ; Énergie fossile ; Féminisme ; Industrie extractive ; Mouvement populaire
Thésaurus Géographique
Afrique ; MozambiqueRésumé : Le monde traverse une crise grave et multiforme, qui englobe la destruction de l'environnement, le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, les inégalités sociales, l'insécurité alimentaire, l'augmentation de la pauvreté et l'accaparement de terres. La consommation industrielle s'entend comme une conséquence de la logique systémique d'accumulation toujours croissante de l'économie capitaliste. Des quantités massives d'énergie sont distribuées aux industries pour alimenter leurs chaînes de production, des milliers de terres fertiles sont transformés en cultures de rapport à des fins industrielles. Cet article met en avant les points de vue de deux organisations : Justiça Ambiental! au Mozambique, qui accompagne les luttes populaires contre l'exploitation des gisements de gaz offshore et onshore ; WoMin, une alliance écoféministe africaine qui soutient les mouvements de femmes et les communautés locales contre les activités minières. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82552
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°256 (mai-juin 2021) . - P. 12-16[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43941 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44758 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’"économie numérique" : consolider l'expansion de l'extraction et de la pollution - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 30-34
Au-delà du niveau alarmant de concentration des entreprises de l'économie numérique, les impacts socio-environnementaux de leurs activités sont patents. Ils concernent non seulement les sous-produits toxiques associés à sa production, mais aussi la pollution causée par les quantités massives d'énergie et d'eau nécessaires aux centres de données. Les quantités d’électricité supplémentaires pour faire fonctionner les bibliothèques de mégadonnées des GAFAM exercent une pression encore plus forte sur les terres forestières qui abritent les ressources hydrauliques et fossiles. L'économie numérique est loin d'être propre et ses impacts sur l'environnement, le climat et les populations autochtones sont incommensurables. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
[article]
Titre : L’"économie numérique" : consolider l'expansion de l'extraction et de la pollution Type de document : document électronique Auteurs : Joanna CABELLO Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 30-34 Note générale : Une photographie, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Climat ; Droit des peuples ; Énergie fossile ; Énergie hydroélectrique ; Extractivisme ; GAFAM ; Numérique ; Peuple autochtone ; PollutionRésumé : Au-delà du niveau alarmant de concentration des entreprises de l'économie numérique, les impacts socio-environnementaux de leurs activités sont patents. Ils concernent non seulement les sous-produits toxiques associés à sa production, mais aussi la pollution causée par les quantités massives d'énergie et d'eau nécessaires aux centres de données. Les quantités d’électricité supplémentaires pour faire fonctionner les bibliothèques de mégadonnées des GAFAM exercent une pression encore plus forte sur les terres forestières qui abritent les ressources hydrauliques et fossiles. L'économie numérique est loin d'être propre et ses impacts sur l'environnement, le climat et les populations autochtones sont incommensurables. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82556
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°256 (mai-juin 2021) . - P. 30-34[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43941 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44758 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Une économie qui détruit la planète peut-elle être responsable, durable, renouvelable et certifiée ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 35-40
Pour se légitimer face aux effets dévastateurs de leurs activités, les industries extractives abusent de stratégies de "greenwashing". Les "certifications" des chaînes de production ou de matières premières, l’utilisation de concepts "verts" et les mécanismes de compensation carbone sont des tactiques dénoncées par les mouvements écologistes. Ces solutions "vertes" sont critiquées par la société civile parce qu’elles relancent la conquête mondiale des matières premières, notamment des terres rares. Le terme "durable" est si imprécis que les activités extractives ou les monocultures industrielles à des fins énergétiques peuvent s’attribuer l'étiquette de production durable ou responsable. Pour que le système économique dominant s'engage réellement dans une transition énergétique et écologique juste, il est urgent de se doter de normes et de lois internationales relatives au comportement des entreprises concernant les droits humains, l'environnement et la certification des chaînes d’approvisionnement. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
[article]
Titre : Une économie qui détruit la planète peut-elle être responsable, durable, renouvelable et certifiée ? Type de document : document électronique Auteurs : Guadalupe RODRIGUEZ Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 35-40 Note générale : L'auteure est correspondante pour l’Amérique latine à "Sauvons la forêt" (Rainforest Rescue) et relais régional du réseau "Oui à la vie, non à la mine" (Sí a la vida No a la Minería = Yes to Life No to Mining = YLNM). Une photographie, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Accord international ; Développement durable ; Empreinte écologique ; Énergie renouvelable ; Environnement ; Industrie extractive ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; Terres raresRésumé : Pour se légitimer face aux effets dévastateurs de leurs activités, les industries extractives abusent de stratégies de "greenwashing". Les "certifications" des chaînes de production ou de matières premières, l’utilisation de concepts "verts" et les mécanismes de compensation carbone sont des tactiques dénoncées par les mouvements écologistes. Ces solutions "vertes" sont critiquées par la société civile parce qu’elles relancent la conquête mondiale des matières premières, notamment des terres rares. Le terme "durable" est si imprécis que les activités extractives ou les monocultures industrielles à des fins énergétiques peuvent s’attribuer l'étiquette de production durable ou responsable. Pour que le système économique dominant s'engage réellement dans une transition énergétique et écologique juste, il est urgent de se doter de normes et de lois internationales relatives au comportement des entreprises concernant les droits humains, l'environnement et la certification des chaînes d’approvisionnement. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82557
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°256 (mai-juin 2021) . - P. 35-40[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43941 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44758 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Énergies renouvelables et "hydrogène vert" : une destruction renouvelée ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 21-25
Les énergies renouvelables à l'échelle industrielle se positionnent comme une solution à la consommation d'énergie toujours croissante des pays du Nord. De nombreux acteurs poussent à l'augmentation de leur capacité de production et d'utilisation de l'"hydrogène vert" dans le cadre des plans de relance post crise de Covid-19. Les industriels du secteur hydroélectrique font également pression pour activer la construction de grands barrages alimentés en hydrogène vert, en raison d'une émission nette zéro carbone. La production d'hydrogène vert est devenue une justification de plus qui permet à des groupes d'intérêt d'accélérer la construction d'infrastructures d'énergie renouvelable à grande échelle. Les impacts néfastes pour les communautés autochtones dus à l'accaparement des terres restent largement passés sous silence. C'est le cas du projet Grand Inga en République démocratique du Congo, avec la construction planifiée du méga barrage controversé Inga 3, qui menace les communautés habitant le long du fleuve Congo. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
[article]
Titre : Énergies renouvelables et "hydrogène vert" : une destruction renouvelée ? Type de document : document électronique Auteurs : Joanna CABELLO Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 21-25 Note générale : Une photographie, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Accaparement de terres ; Barrage ; Droit des peuples ; Empreinte écologique ; Énergie hydroélectrique ; Infrastructure ; Peuple autochtone ; Projet de développement ; Transition énergétique
Thésaurus Géographique
République démocratique du CongoRésumé : Les énergies renouvelables à l'échelle industrielle se positionnent comme une solution à la consommation d'énergie toujours croissante des pays du Nord. De nombreux acteurs poussent à l'augmentation de leur capacité de production et d'utilisation de l'"hydrogène vert" dans le cadre des plans de relance post crise de Covid-19. Les industriels du secteur hydroélectrique font également pression pour activer la construction de grands barrages alimentés en hydrogène vert, en raison d'une émission nette zéro carbone. La production d'hydrogène vert est devenue une justification de plus qui permet à des groupes d'intérêt d'accélérer la construction d'infrastructures d'énergie renouvelable à grande échelle. Les impacts néfastes pour les communautés autochtones dus à l'accaparement des terres restent largement passés sous silence. C'est le cas du projet Grand Inga en République démocratique du Congo, avec la construction planifiée du méga barrage controversé Inga 3, qui menace les communautés habitant le long du fleuve Congo. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82554
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°256 (mai-juin 2021) . - P. 21-25[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43941 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44758 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La transition vers une économie "bas carbone" : un camouflage vert pour un capitalisme plus destructeur - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 2-4
Les réponses dominantes à la crise climatique et à la destruction environnementale entraînent une expansion inexorable de l'économie capitaliste. Les discours sur l'énergie verte, bas carbone et durable ne font que camoufler la poursuite d'un modèle économique et politique fondé sur l'extractivisme, qui repose sur l'oppression, l'exclusion, le patriarcat et le racisme envers les communautés des pays du Sud. La transition énergétique prônée par les pays du Nord ne remet en cause aucun des problèmes systémiques à l'origine de la crise climatique et environnementale, tels que la surproduction et la surconsommation. La transition énergétique est réduite à un débat sur la technologie ou les sources d'énergie à utiliser, plutôt que sur les responsabilités, le contrôle et l'utilisation des sources d'énergie potentielles. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
[article]
Titre : La transition vers une économie "bas carbone" : un camouflage vert pour un capitalisme plus destructeur Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 2-4 Note générale : Une photographie, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Capitalisme ; Économie verte ; Empreinte écologique ; Énergie ; Extractivisme ; Relation Nord-Sud ; Transition écologique ; Transition énergétiqueRésumé : Les réponses dominantes à la crise climatique et à la destruction environnementale entraînent une expansion inexorable de l'économie capitaliste. Les discours sur l'énergie verte, bas carbone et durable ne font que camoufler la poursuite d'un modèle économique et politique fondé sur l'extractivisme, qui repose sur l'oppression, l'exclusion, le patriarcat et le racisme envers les communautés des pays du Sud. La transition énergétique prônée par les pays du Nord ne remet en cause aucun des problèmes systémiques à l'origine de la crise climatique et environnementale, tels que la surproduction et la surconsommation. La transition énergétique est réduite à un débat sur la technologie ou les sources d'énergie à utiliser, plutôt que sur les responsabilités, le contrôle et l'utilisation des sources d'énergie potentielles. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82550
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°256 (mai-juin 2021) . - P. 2-4[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43941 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44758 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Véhicules électriques : moteurs de souffrance et de pollution - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 5-11
Les voitures électriques exigent d'énormes quantités de minéraux et de métaux, ainsi qu'un approvisionnement énergétique centralisé. Tandis que les multinationales et les gouvernements font des voitures électriques une composante essentielle de la lutte contre le changement climatique, les impacts négatifs de l'extraction des terres rares nécessaires à la production automobile sont minimisés et qualifiés d'impacts "locaux". Les multinationales affirment que les impacts seront corrigés par des pratiques commerciales plus durables, des politiques de responsabilité sociale des entreprises, des certifications, des activités minières respectueuses des forêts, ainsi qu'un recyclage accru des minéraux et des métaux. Ce discours trompeur des pseudo-avantages mondiaux masque un nouveau modèle économique synonyme d'exploitation et de pollution des pays du Sud global par les pays du Nord. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]Économie circulaire et écologie industrielle : Approche empirique à partir d’expériences de clusters et de territoires - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, mai 2021 (01/05/2021), VOL.12, N°1,
Cet article commence par définir l'économie circulaire et l'écologie industrielle et leurs fonctionnements. Il analyse ensuite sept expériences en France sur le sujet et constate qu'elles se caractérisent en général par des moyens financiers et humains assez faibles, mais qu’elles nécessitent une animation par un acteur tiers. https://journals.openedition.org/developpementdurable/18088
Permalink[article]Pratiques et politiques de mobilité dans un campus universitaire : le cas de l’Université de Lausanne (Suisse) - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, mai 2021 (01/05/2021), VOL.12, N°1,
La mobilité constitue un enjeu de taille pour les universités qui drainent quotidiennement des flux importants de personnes. Cet article a pris l’Université de Lausanne comme étude de cas. Il analyse la mobilité sous l’angle de la demande et de l’offre. Les principaux résultats apportent des éléments sur la manière de gérer la mobilité dans le cas des campus universitaires et appellent à des études comparatives. https://journals.openedition.org/developpementdurable/19038
Permalink[article]Les déterminants des durées et des retards de paiement des factures d’eau potable : une approche par les modèles de Cox et probit appliqués aux abonnés de Béjaïa (Algérie) KERTOUS, Mourad - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2021/2 (01/04/2021), N°194, P. 101-119
Cette évaluation fournit une estimation des facteurs déterminants concernant les difficultés financières des abonnés à honorer leur facture d’eau. Ces difficultés sont mesurées à l’aide de la durée et du risque de retard de paiement dans deux bases de données (la population et un échantillon) de la commune de Béjaïa, en Algérie. Les résultats montrent que ces difficultés varient significativement selon plusieurs facteurs identifiés dans plusieurs études empiriques.
PermalinkN°29 - avril 2021 - Industrie textile : Lutter pour survivre en temps de pandémie (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
Permalink[article]Les stratégies insidieuses de l'industrie textile REGENASS, Romeo - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, avril 2021 (01/04/2021), N°29, P. 4-15
Bien avant la pandémie, les salaires de misère versés dans l'industrie textile en Asie du Sud-Est empêchaient déjà les employé.es d'épargner pour les situations d'urgence. Avec la crise du COVID-19, les pratiques irresponsables de nombreuses enseignes de la mode mettent les travailleuses du textile dans une situation d'extrême urgence. Au Cambodge, le secteur du textile est le premier employeur du pays. Depuis 2020, les conséquences de la pandémie de COVID-19 sont lourdes pour les personnes, en grande majorité des femmes, qui travaillent dans la fabrication de vêtements : des usines ferment, temporairement ou définitivement, tandis que celles qui restent actives ne reçoivent presque plus de commandes. Les stratégies d'achat irresponsables des grandes enseignes sont analysées.
PermalinkN°194 - 2021/2 - Varia (Caisse d’émission, transferts de fonds, transport urbain, prix de l’eau, innovation frugale) (Bulletin de MONDES EN DEVELOPPEMENT) / Hubert GERARDIN
Permalink[article]L'entrepreneuriat en Afrique BERROU, Jean-Philippe ; ONIBON DOUBOGAN, Yvette - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, 198 P.
Ce dossier a été conçu avant la pandémie du Covid-19, ce qui explique qu'aucun article n'y fasse référence. Les incertitudes actuelles n'entachent pas la légitimité d'une réflexion sur la figure héroïsée de ces entrepreneurs-développeurs, dont l'émergence est supposée garantir un avenir radieux au continent africain.
Permalink[article]Un entrepreneuriat local à l'ombre de la politique industrielle en Éthiopie : Les résidents étrangers depuis 1940 HARRE, Dominique - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 43-68
Les travaux d'économie politique sur l’Éthiopie ont traditionnellement accordé peu d'importance aux formes d'alliance entre acteurs étatiques et entrepreneurs locaux. Or, après la Seconde Guerre mondiale, les résidents étrangers ont joué un rôle précoce dans le développement industriel du pays. Cependant, l'essor de ce secteur manufacturier naissant a été rapidement limité par l'intervention de l’État et par les investissements étrangers. Néanmoins, un tissu d'entreprises commerciales a continué de prospérer sous les régimes successifs, discrètement, à l'ombre des grandes politiques économiques.
Permalink[article]Les entreprises sociales à la recherche de leur légitimité : Frictions autour du projet de développement éthiopien et tentatives d'extraversion - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 115-144
Les entreprises sociales revendiquent leur capacité à contribuer au développement économique. Cependant, en Éthiopie, elles peinent à articuler leur projet à celui d'un État développemental autoritaire. Les politiques de développement menées par le gouvernement s'accompagnent d'une volonté d'encadrement d'un secteur privé alors que les entreprises sociales encouragent un entrepreneuriat de soi qui constitue une fin plus qu'un outil. Elles prétendent également favoriser le changement social portant les germes d'une libéralisation politique. Pour se maintenir dans cet environnement peu favorable, elles sont contraintes de solliciter des aides financières à l'extérieur du pays, au risque de renforcer sa dépendance aux marchés et aux institutions du Nord.
Permalink[article]La formation à l'entrepreneuriat de soi dans l'université marocaine SABRI, Rhita - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 93-114
Au Maroc, la formation à l'entrepreneuriat personnel est au programme de toutes les universités. Cette formation est confiée à une association privée spécialiste du management qui recherche la collaboration avec les entreprises pour entraîner les étudiant·es à la conception de projets. Les cours et les évaluations se déroulent en français, langue indispensable pour accéder à des postes de responsabilité. Les étudiant·es d'origine modeste sont ainsi désavantagé·es.
Permalink[article]Introduction : le retour du héros ? L'entrepreneur, itinéraire d'un concept chez les "développeurs" en Afrique BERROU, Jean-Philippe ; ONIBON DOUBOGAN, Yvette - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 11-40
En Afrique, depuis quelques années, la figure de l'entrepreneur fait l'objet d'un regain d'intérêt qui suscite une interrogation. Cette introduction met en lumière la manière dont cette rhétorique pro-entrepreneuriale s'est construite et a évolué au sein des institutions internationales du développement. Elle se matérialise dans les débats contemporains sur l'entrepreneuriat en Afrique et, il en ressort un idéal-type d'entrepreneur.
Permalink[article]La médiatisation de l'entreprise et de l'entrepreneuriat en Afrique - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 228-238
Cette étude de la médiatisation accompagne le dossier "L'entrepreneuriat en Afrique". L'observation de l’occurrence des mots "entreprise" ou "entrepreneuriat" dans les médias, en Afrique, montre que cette médiatisation est centrée sur les grandes entreprises et sur l'évènement.
Permalink[article]Des Nana Benz aux cheffes d'entreprise contemporaines à Lomé, au Togo : L'entrepreneuriat dit "moderne" en question - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 145-170
Cette enquête sur les cheffes d'entreprise de Lomé, au Togo, met en lumière les éléments auxquels elles font référence quand elles se définissent comme des entrepreneures et femmes "modernes". Leur morale entrepreneuriale reprend les notions d'efficacité économique, d'apolitisme, d'effort individuel, de performance et d'autonomie. Elles voient les Nana Benz (commerçantes du marché local) comme des actrices économiques du passé. Mais le décalage entre leurs discours de femmes "modernes" et leurs pratiques montre les continuités entre les différentes générations d'entrepreneures. Cette étude de cas incite à la prudence quant à l'idée d'un changement profond des pratiques dans le temps.
Permalink[article]Vous avez dit "entrepreneuriat" ? Quand conceptions et intérêts divergent sur le terrain, dans le département du Mono, Bénin LEMAITRE, Andreia - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2021-1 (15/03/2021), N°245, P. 69-92
Les résultats de cette étude empirique de l'aide au développement dans le milieu rural du Bénin montrent que, si la majorité des agriculteurs développe des activités entrepreneuriales et atteste d'une certaine capacité à gérer des revenus, peu d'entre eux correspondent à l'image formelle de l'entreprise. En particulier, dans le Mono, être entrepreneur signifie être capable de sécuriser son groupe domestique de manière à assurer sa reproduction. Au sein de ces micro-entreprises rurales, le but poursuivi n'est ni l'accumulation capitaliste, ni le changement social.
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