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[article]Irrigation : l’Inde en quête d’une « révolution bleue » SELLES, Adrien - In : THE CONVERSATION, 26 mai 2022 (26/05/2022), 26/05/2022,
La problématique de l’eau est centrale en Inde, pays de 1,3 milliard d’habitants, où l’on cherche toujours des solutions pour pallier les pénuries en eau. Dès les années 1960, avec la "révolution verte", le deuxième pays le plus peuplé au monde a engagé une politique originale d’irrigation par les eaux souterraines, qui ont peu à peu pris le pas sur les eaux de surface, en présentant le double avantage d'être pompées près du lieu d’utilisation et d'être moins sensibles aux aléas climatiques. Faciliter l’accès à cette ressource en eau est donc devenu un outil de développement rural et de lutte contre la pauvreté, qui a conduit à une hyper-exploitation décentralisée, aggravée par la baisse de l’infiltration des eaux de pluie pendant la mousson, dans un contexte de changement climatique et de pression démographique grandissante. Les conséquences de la baisse du niveau des nappes sont non seulement environnementales mais également sociales et économiques car elles posent des problèmes d'équité entre petits producteurs dont le puits est asséché et gros exploitants qui peuvent acheter de l'eau. Cette gestion, qui a donné satisfaction pendant longtemps, ne répond plus à une demande agricole et alimentaire en pleine explosion, ce qui oblige l'État indien à repenser sa politique de l’eau et engager une "révolution bleue". https://theconversation.com/irrigation-linde-en-quete-dune-revolution-bleue-180732
[article]
Titre : Irrigation : l’Inde en quête d’une « révolution bleue » Type de document : document électronique Auteurs : Jean-Christophe MARECHAL ; Adrien SELLES Année de publication : 2022 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accès à l'eau ; Agriculture ; Démographie ; Eau ; Gestion des ressources naturelles ; Politique agricole ; Révolution verte
Thésaurus Géographique
IndeRésumé : La problématique de l’eau est centrale en Inde, pays de 1,3 milliard d’habitants, où l’on cherche toujours des solutions pour pallier les pénuries en eau. Dès les années 1960, avec la "révolution verte", le deuxième pays le plus peuplé au monde a engagé une politique originale d’irrigation par les eaux souterraines, qui ont peu à peu pris le pas sur les eaux de surface, en présentant le double avantage d'être pompées près du lieu d’utilisation et d'être moins sensibles aux aléas climatiques. Faciliter l’accès à cette ressource en eau est donc devenu un outil de développement rural et de lutte contre la pauvreté, qui a conduit à une hyper-exploitation décentralisée, aggravée par la baisse de l’infiltration des eaux de pluie pendant la mousson, dans un contexte de changement climatique et de pression démographique grandissante. Les conséquences de la baisse du niveau des nappes sont non seulement environnementales mais également sociales et économiques car elles posent des problèmes d'équité entre petits producteurs dont le puits est asséché et gros exploitants qui peuvent acheter de l'eau. Cette gestion, qui a donné satisfaction pendant longtemps, ne répond plus à une demande agricole et alimentaire en pleine explosion, ce qui oblige l'État indien à repenser sa politique de l’eau et engager une "révolution bleue". Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://theconversation.com/irrigation-linde-en-quete-dune-revolution-bleue-1807 [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81590
in THE CONVERSATION > 26/05/2022 (26 mai 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43851 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 49922 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Produits phytopharmaceutiques et biodiversité : les liaisons dangereuses MAMY, Laure ; PESCE, Stéphane - In : THE CONVERSATION, 19 mai 2022 (19/05/2022), 19/05/2022,
Avec environ 300 substances détenant une approbation européenne valable pour la France, les produits phytopharmaceutiques (ou pesticides) largement utilisés pour protéger les cultures sont accusés de détruire la biodiversité. Selon le dernier rapport de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), la contamination des milieux terrestres (incluant l’atmosphère) et aquatiques par les produits phytopharmaceutiques contribue au déclin de la biodiversité et impacte le fonctionnement des écosystèmes. Cependant, le rapport identifie plusieurs leviers capables de réduire cet impact, tels que le renforcement de la réglementation européenne, pourtant l’une des plus exigeantes au monde, mais aussi les modalités d’application des produits phytopharmaceutiques, ainsi que certains aménagements paysagers (bandes enherbées, haies, permaculture…). https://theconversation.com/produits-phytopharmaceutiques-et-biodiversite-les-liaisons-dangereuses-182815
[article]
Titre : Produits phytopharmaceutiques et biodiversité : les liaisons dangereuses Type de document : document électronique Auteurs : Wilfried SANCHEZ ; Laure MAMY ; Stéphane PESCE Année de publication : 2022 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture ; Biodiversité ; Écologie ; Législation ; Pesticide ; Politique agricole ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
France ; EuropeRésumé : Avec environ 300 substances détenant une approbation européenne valable pour la France, les produits phytopharmaceutiques (ou pesticides) largement utilisés pour protéger les cultures sont accusés de détruire la biodiversité. Selon le dernier rapport de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), la contamination des milieux terrestres (incluant l’atmosphère) et aquatiques par les produits phytopharmaceutiques contribue au déclin de la biodiversité et impacte le fonctionnement des écosystèmes. Cependant, le rapport identifie plusieurs leviers capables de réduire cet impact, tels que le renforcement de la réglementation européenne, pourtant l’une des plus exigeantes au monde, mais aussi les modalités d’application des produits phytopharmaceutiques, ainsi que certains aménagements paysagers (bandes enherbées, haies, permaculture…). Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://theconversation.com/produits-phytopharmaceutiques-et-biodiversite-les-li [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81576
in THE CONVERSATION > 19/05/2022 (19 mai 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 40249 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43327 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]« Ça m’a fait apprendre des trucs sur l’écologie » : des collégiens de banlieue découvrent la France à vélo BOUGEROL, Emma - In : BASTA ! NEWSLETTER, 10 mai 2022 (10/05/2022), 10/05/2022,
Il y a neuf ans, un professeur d’EPS d’un collège de Pantin (Seine-Saint-Denis) a lancé un projet ambitieux : "Jaurès à vélo" ou comment découvrir la France en pédalant et en contribuant à la protection de l'environnement. Au fil des ans, la philosophie est restée la même : "Une vingtaine de jeunes partent à vélo avec leur professeur et font chaque nuit un bivouac. Il·elles doivent organiser le voyage de A à Z, réparer les vélos, préparer les repas, tenir le journal de bord… Tout est à imaginer !", dixit le principal du collège. Tout au long de l’année, il·elles se préparent pour un périple de 300 kilomètres à parcourir en une semaine et il·elles répètent la pièce de théâtre sur l’écologie, qu'il·elles joueront à différentes étapes de leur trajet. Le fil rouge du projet est l’éducation à l'environnement et au développement durable, dans la philosophie de l'éducation populaire. https://basta.media/education-populaire-des-collegiens-de-banlieue-sur-la-route-du-mont-saint-michel
[article]
Titre : « Ça m’a fait apprendre des trucs sur l’écologie » : des collégiens de banlieue découvrent la France à vélo Type de document : document électronique Auteurs : Anne PAQ ; Emma BOUGEROL Année de publication : 2022 Note générale : Photographies. Témoignages des enseignant·es et des jeunes. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Développement durable ; Écologie ; Éducation à l'environnement ; Éducation populaire ; Enseignement secondaire ; Interdisciplinarité ; Projet
Thésaurus Géographique
FranceRésumé : Il y a neuf ans, un professeur d’EPS d’un collège de Pantin (Seine-Saint-Denis) a lancé un projet ambitieux : "Jaurès à vélo" ou comment découvrir la France en pédalant et en contribuant à la protection de l'environnement. Au fil des ans, la philosophie est restée la même : "Une vingtaine de jeunes partent à vélo avec leur professeur et font chaque nuit un bivouac. Il·elles doivent organiser le voyage de A à Z, réparer les vélos, préparer les repas, tenir le journal de bord… Tout est à imaginer !", dixit le principal du collège. Tout au long de l’année, il·elles se préparent pour un périple de 300 kilomètres à parcourir en une semaine et il·elles répètent la pièce de théâtre sur l’écologie, qu'il·elles joueront à différentes étapes de leur trajet. Le fil rouge du projet est l’éducation à l'environnement et au développement durable, dans la philosophie de l'éducation populaire. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://basta.media/education-populaire-des-collegiens-de-banlieue-sur-la-route- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81584
in BASTA ! NEWSLETTER > 10/05/2022 (10 mai 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41458 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44047 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]The new greenwashing - In : NEW INTERNATIONALIST, May-June 2022 (01/05/2022), N°537,
Face au dérèglement climatique, les supermajors pétrolières affichent une créativité sans limite, non pour résoudre la crise climatique mais pour en détourner les effets. Les bureaucraties des pays du Nord global ont trouvé une nouvelle idée : le ‘Blue Carbon’ (carbone bleu ou séquestration du carbone par les animaux marins). Après des décennies de déni, les industries du gaz et du pétrole cherchent à détourner l'attention sur le changement climatique par des stratégies "innovantes". La réponse capitaliste est une nouvelle opportunité de spéculation pour les gros pollueurs qui voient des potentialités dans le commerce du carbone. Ces schémas de verdissement des activités industrielles permettent aux entreprises d'acheter des crédits carbone à des entreprises moins polluantes. Il existe même des extensions appelées "compensations carbone" ou "solutions fondées sur la nature", qui reviennent à donner un prix aux "services écosystémiques", ce qui aggrave la déforestation et la destruction des écosystèmes. https://newint.org/features/2022/04/04/new-greenwashing
[article]
Titre : The new greenwashing Titre original : Le nouveau greenwashing Type de document : document électronique Auteurs : Nick DOWSON Année de publication : 2022 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Changement climatique ; Écosystème ; Déforestation ; Empreinte écologique ; Industrie extractive ; Pollution ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; Transition écologiqueRésumé : Face au dérèglement climatique, les supermajors pétrolières affichent une créativité sans limite, non pour résoudre la crise climatique mais pour en détourner les effets. Les bureaucraties des pays du Nord global ont trouvé une nouvelle idée : le ‘Blue Carbon’ (carbone bleu ou séquestration du carbone par les animaux marins). Après des décennies de déni, les industries du gaz et du pétrole cherchent à détourner l'attention sur le changement climatique par des stratégies "innovantes". La réponse capitaliste est une nouvelle opportunité de spéculation pour les gros pollueurs qui voient des potentialités dans le commerce du carbone. Ces schémas de verdissement des activités industrielles permettent aux entreprises d'acheter des crédits carbone à des entreprises moins polluantes. Il existe même des extensions appelées "compensations carbone" ou "solutions fondées sur la nature", qui reviennent à donner un prix aux "services écosystémiques", ce qui aggrave la déforestation et la destruction des écosystèmes. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2022/04/04/new-greenwashing Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82185
in NEW INTERNATIONALIST > N°537 (May-June 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 50131 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 53192 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]« L’idée que les revendications écologiques seraient des préoccupations de riches est fausse » BECOT, Renaud - In : BASTA ! NEWSLETTER, 28 avril 2022 (28/04/2022), 28/04/2022,
De tous temps, des mobilisations fortes ont existé dans les mondes ouvriers sur les questions environnementales. Dès le XIXe siècle, on assiste à des convergences entre réflexion sur l’aménagement des cités ouvrières et l’intégration de la nature en ville, mais aussi aux mobilisations ouvrières et médicales contre le saturnisme. Dans les années 1960 et 1970, aux luttes contre les nuisances de l’industrie pétrochimique s'ajoutent des luttes syndicales pour créer des espaces naturels. À la fin des années 1990, la question environnementale revient en force dans le débat public, à travers les mobilisations altermondialistes puis les conférences des parties sur le climat (COP). L’idée que les revendications et mobilisations environnementales seraient des préoccupations de riches est fausse et relève d'une construction idéologique fondée sur la théorie d’une économie de marché salutaire, donnant une valeur marchande à la santé et à la vie humaine. Les travaux pionniers sur "l'écologisme des pauvres" montrent que les luttes ancestrales des paysans portent des préoccupations environnementales fortes, souvent liées à des enjeux de subsistance. Ils démontrent aussi que les populations urbaines, majoritairement racisées et vivant dans des quartiers pauvres, ont des préoccupations environnementales car elles sont exposées aux substances toxiques des usines voisines et à des conditions d'hygiène et de vie souvent indignes. Enfin, l'article soulève la question des valeurs de la santé et de l’environnement et conteste l’idée selon laquelle ils pourraient faire l’objet d’une transaction ou d’une compensation monétaire. https://basta.media/1er-mai-l-idee-que-les-revendications-ecologiques-seraient-des-preoccupations-de-riches-est-fausse-Renaud-Becot
[article]
Titre : « L’idée que les revendications écologiques seraient des préoccupations de riches est fausse » Type de document : document électronique Auteurs : Samir TAZAÏRT ; Renaud BECOT Année de publication : 2022 Note générale : Encadrés, photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Écologie ; Conscientisation ; Classe sociale ; Inégalité sociale ; Milieu rural ; Milieu urbain ; Protection de l'environnement ; SantéRésumé : De tous temps, des mobilisations fortes ont existé dans les mondes ouvriers sur les questions environnementales. Dès le XIXe siècle, on assiste à des convergences entre réflexion sur l’aménagement des cités ouvrières et l’intégration de la nature en ville, mais aussi aux mobilisations ouvrières et médicales contre le saturnisme. Dans les années 1960 et 1970, aux luttes contre les nuisances de l’industrie pétrochimique s'ajoutent des luttes syndicales pour créer des espaces naturels. À la fin des années 1990, la question environnementale revient en force dans le débat public, à travers les mobilisations altermondialistes puis les conférences des parties sur le climat (COP). L’idée que les revendications et mobilisations environnementales seraient des préoccupations de riches est fausse et relève d'une construction idéologique fondée sur la théorie d’une économie de marché salutaire, donnant une valeur marchande à la santé et à la vie humaine. Les travaux pionniers sur "l'écologisme des pauvres" montrent que les luttes ancestrales des paysans portent des préoccupations environnementales fortes, souvent liées à des enjeux de subsistance. Ils démontrent aussi que les populations urbaines, majoritairement racisées et vivant dans des quartiers pauvres, ont des préoccupations environnementales car elles sont exposées aux substances toxiques des usines voisines et à des conditions d'hygiène et de vie souvent indignes. Enfin, l'article soulève la question des valeurs de la santé et de l’environnement et conteste l’idée selon laquelle ils pourraient faire l’objet d’une transaction ou d’une compensation monétaire. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://basta.media/1er-mai-l-idee-que-les-revendications-ecologiques-seraient-d [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81583
in BASTA ! NEWSLETTER > 28/04/2022 (28 avril 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 40579 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44050 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Climat : « Croire que c’est l’individu qui doit porter la responsabilité morale de l’effort est une illusion » REGHEZZA-ZITT, Magali - In : BASTA ! NEWSLETTER, 5 avril 2022 (05/04/2022), 05/04/2022,
Le 4 avril 2022, le groupe international d’experts sur le climat (GIEC) a publié l’ultime volet de son dernier rapport, rappelant l’ampleur des défis posés par le changement climatique. En février dernier, 1 400 scientifiques, dont la géographe Magali Reghezza-Zitt, appelaient les responsables politiques mondiaux à "s’emparer de ces sujets décisifs pour notre avenir". Au-dessus de 1,5°C de réchauffement terrestre, les scientifiques peuvent démontrer qu’une partie des écosystèmes, comme les coraux, seront poussés aux limites de leur capacité d’adaptation. L’alerte vaut aussi pour les sociétés humaines, dont les capacités d’adaptation vont être de plus en plus compromises en raison des interactions entre la biosphère et le climat. Au-delà de 2°C de réchauffement global, l’impact sur les organismes humains est réel. Sans une action immédiate d'ici à 2100, les prospectives conduisent à exposer 50 à 75 % de la population mondiale à des risques létaux. Dès à présent, on estime que 3,5 milliards de personnes vivent dans des situations de vulnérabilité face au risque climatique. https://basta.media/GIEC-rapport-climat-changement-climatique-presidentielle2022-transition-sobriete-Magali-Reghezza-Zitt
PermalinkN°67 - printemps-été 2022 - Les jeunes et l'écologie (Bulletin de LA REVUE DURABLE)
PermalinkN°134 - 2e trimestre 2022 - Mer du Nord : Apprendre le large (Bulletin de SYMBIOSES) / Christophe DUBOIS
Permalink[article]Quand la croissance submerge les océans - In : LA DECROISSANCE, avril 2022 (01/04/2022), N°188, P. 12
Le livre de Catherine Le Gall "L'imposture océanique" est une enquête très fouillée montrant ce qu'est vraiment "l'économie bleue". Au nom de la transition écologique, l'expansion industrielle poursuit ses ravages. Dans cette affaire, le rôle d'ONG écologistes est clairement mis en évidence.
Permalink[article]Retour à la frugalité paysanne ? Développement urbain et civilisation écologique, une réflexion à partir du cas de Shenzhen - In : MONDE CHINOIS, 2022/1 (01/04/2022), N°68, P. 96-121
Le concept de "civilisation écologique" s'est imposé depuis quinze ans dans la rhétorique politique chinoise. Cet article souligne sa portée développementaliste et interroge sa relation avec l'urbanisation, une priorité pour la République populaire chinoise. Ce concept, forgé dans les années 1980, est destiné à accréditer la continuité avec l'ère maoïste, tout en légitimant les réformes capitalistes devant déboucher sur le "socialisme de marché". La civilisation écologique est étroitement corrélée au futur urbain et high tech que la Chine ambitionne ; cependant une inflexion environnementaliste récente réévalue les valeurs du passé agricole répudiées depuis le début des réformes. Ainsi, d'anciens paysans de Shenzhen se retrouvent à éduquer les nouveaux urbains à la frugalité paysanne.
Permalink[article]Un traité mondial pour laisser les énergies fossiles sous terre - In : LA REVUE DURABLE, printemps-été 2022 (01/04/2022), N°67, P. 60-66
"Depuis 2021, l'idée d'instaurer un Traité de non-prolifération des énergies fossiles (TNPEF) inspiré du Traité de non-prolifération nucléaire (TNPN) pour mettre un terme progressif à cette production fait l'objet d'une campagne internationale. Encore peu connue en Europe francophone, cette campagne s'inscrit dans la continuité de celle pour le désinvestissement de l'industrie des énergies fossiles." L'article explique comment cette idée a fait son chemin et ses points forts.
Permalink[article]La taille des aires protégées, un critère déterminant FRITZ, Hervé ; SCHOLTE, Paul - In : THE CONVERSATION, 24 mars 2022 (24/03/2022), 24/03/2022,
Les aires protégées reste aujourd’hui le principal outil des États pour développer des politiques visant à ralentir le déclin de la biodiversité. En 2021, 16,6 % des terres et des écosystèmes aquatiques intérieurs bénéficient d’un statut de conservation, contre 7,7 % pour les milieux maritimes et côtiers. Afin d'évaluer l’efficacité des aires protégées sur la conservation de la biodiversité, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) propose un classement en six catégories, dont les trois premières (réserve naturelle intégrale/zone de nature sauvage, parc national, monument naturel) sont les plus connues. Bien que toutes les aires protégées n’impliquent pas une exclusion totale des activités humaines, notamment l’agriculture ou la collecte de ressources naturelles, elles restent un frein réel au développement des pays du Sud, en particulier dans les pays africains les moins développés de la zone tropicale, où gérer ces espaces, immenses et souvent isolés, est une gageure. Dans ce contexte, est-il raisonnable d’imposer un modèle de conservation basé sur une surface minimale à protéger ? https://theconversation.com/la-taille-des-aires-protegees-un-critere-determinant-179736
Permalink[article]Biodiversité : protéger 30 % de la planète… quid des 70 % restants ? LECLERC, Christian ; BAZILE, Didier - In : THE CONVERSATION, 17 mars 2022 (17/03/2022), 17/03/2022,
Les gouvernements signataires de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies se réuniront à Kunming, dans le sud de la Chine, fin 2022. La mesure phare de cette nouvelle stratégie mondiale en faveur de la biodiversité concerne l’établissement de 30 %, voire 50 %, d’aires protégées dans le monde, et au moins 30 % des océans d’ici à 2030, prenant la suite des 20 objectifs dits d’Aichi, qui n'ont pas été atteints. Protéger strictement une partie de la planète préservera au minimum une partie de sa biodiversité ; toutefois, cette vision universaliste n’est pas partagée par les peuples autochtones et les communautés locales qui conjuguent biodiversité et production agricole. En outre, le prochain cadre mondial de la biodiversité devra aussi concerner les 70 % de zones restantes non protégées. https://theconversation.com/biodiversite-proteger-30-de-la-planete-quid-des-70-restants-175779
Permalink[article]La GIRE : un modèle voyageur confronté à la revanche des territoires : La gouvernance de l'eau au Burkina Faso SIRI, Yamba ; BELBEOC'H, Anne - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2022-1 (15/03/2022), N°248, P. 115-142
La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est un bon exemple de ces modèles voyageurs conçu de manière déterritorialisée. Il a voyagé jusqu'au Burkina Faso où l'on a vanté son succès. Mais si les dispositifs institutionnels sont conformes au modèle, la mise en pratique aux échelles locales rencontre des résistances, symbole d'une revanche des territoires. Les conflits documentés dans cet article témoignent d'une non-adhésion des populations à ce système de gestion de l'eau qui ne tient pas compte des pratiques coutumières et en particulier du rôle des femmes dans l'utilisation de cette ressource primordiale.
Permalink[article]Application du droit des réfugiés en Afrique et en Amérique latine : catastrophes, changements climatiques et ordre public - In : MIGRATIONS FORCEES, mars 2022 (01/03/2022), N°69,
"Lorsque les effets des changements climatiques et des catastrophes perturbent gravement l'ordre public en Afrique ou en Amérique latine, les personnes contraintes de fuir au-delà des frontières peuvent être des réfugiés. Cependant, il reste encore du travail à effectuer afin d’aider les décideurs à appliquer les définitions de réfugié en vigueur au niveau régional dans ce contexte." (Résumé d'éditeur). https://www.fmreview.org/fr/crise-climatique/hansenlohrey
Permalink[article]Les bénéfices écosystémiques et économiques du Parc National Chapada dos Guimarães MENDES, Francisco Eduardo - In : CONFINS, 2022/1 (01/03/2022), N°54,
Les parcs nationaux sont des espaces créés pour protéger la biodiversité et promouvoir le développement durable. L’objectif de cette recherche est de montrer l’importance du Parc National Chapada dos Guimarães (PNCG) dans la prévention de la déforestation et l’apport de bénéfices économiques et environnementaux à la région. Les auteur·es ont calculé la réduction des émissions de gaz à l’effet de serre et la limitation de l’érosion du sol par la déforestation évitée, ainsi que l’influence du parc concernant l’usage de l’eau superficielle. Leurs conclusions montrent que les espaces protégés tels que le PNCG contribuent fortement à limiter la déforestation et l’envasement des cours d’eau, ainsi qu'à atténuer les changements climatiques par leur capacité de stockage de gaz carbonique et, par conséquent, favoriser le développement économique durable de la région. https://journals.openedition.org/confins/44470
Permalink[article]Brésil et ses eaux : étude des toponymies dans les réseaux hydrographiques GESSI CANEPPELE, Jean Carlo - In : CONFINS, 2022/1 (01/03/2022), N°54,
Le Brésil dispose de l’une des plus grandes ressources en eau au monde, avec des réseaux hydrographiques très importants. Ce travail de recherche vise à souligner la variété des toponymies des cours d’eau brésiliens répartis sur tout le territoire national, qui sont liées à des questions régionales et à l’évolution historique de l’occupation humaine. L'objectif est d'identifier, de présenter, de classifier et de hiérarchiser les différentes toponymies brésiliennes, en créant un document de référence pour ces dénominations, qui reflètent l'histoire du peuplement brésilien et constituent un patrimoine culturel unique. https://journals.openedition.org/confins/44649
Permalink[article]Chanter l’écologisme dans le Japon de l’après-Fukushima : l’ambivalence de la musique écoféministe chez UA - In : ITINERAIRES, mars 2022 (01/03/2022), 2021-1/2022,
Cet article présente l’une des musiciennes japonaises engagées, UA, pour son combat antinucléaire et écologiste dans le Japon contemporain. Si l’image d’UA dans les mouvements écologistes et pacifistes demeure vivace, la musicienne se montre ambivalente : celle-ci semble reprendre à son compte les aspects les plus essentialistes et polémiques du discours écoféministe. En analysant les performances d’UA au prisme du débat autour de la conception écoféministe, l'article évalue si l’aspiration éco-féministe émane spontanément de la musicienne, ou si une certaine forme de négociation avec le scepticisme vis-à-vis de l’écoféminisme se dissimule au contraire dans sa posture (d'après le résumé d'éditeur). https://journals.openedition.org/itineraires/10300
Permalink[article]Une civilisation carbonifère - In : LA DECROISSANCE, mars 2022 (01/03/2022), N°187, P. 12
Dans son ouvrage "La civilisation du charbon", l'historien Charles-François Mathis étudie le rôle prépondérant du combustible dans la puissance britannique du XIXe siècle. Mais le "roi charbon" qui bouleverse les paysages, engendre une pollution massive et rend toute la société dépendante à une ressource limitée, suscite aussi des réactions. Le progrès qu'il alimente ne va pas sans critique ni controverses : les idées de la décroissance ont une longue histoire...
Permalink[article]Le complexe du soja dans le nord du Mato Grosso (Brésil) : une perspective politico-écologique HUBER, Christoph - In : CONFINS, 2022/1 (01/03/2022), N°54,
Cet article traite de l'un des "grands" thèmes de recherche de l'écologie politique, à savoir la destruction des forêts et savanes tropicales pour les besoins de l'agriculture intensive. Sur la base de nombreuses années de recherche dans le nord du Mato Grosso (Brésil), les auteurs étudient l'évolution des relations homme-environnement, en abordant les configurations locales de la culture intensive du soja et leurs implications socio-écologiques, dans le cadre des échanges commerciaux mondiaux indispensables à l'économie brésilienne. https://journals.openedition.org/confins/44549
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