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[article]Quand les Iraniennes résistent à la surveillance par la « sousveillance » - In : THE CONVERSATION, 28 septembre 2023 (28/09/2023), 28/09/2023,
Un an environ après la mort de Mahsa Amini, la révolte iranienne ne fléchit pas. Cette jeune femme de 22 ans est devenue le symbole de la lutte contre la politique islamique iranienne sur le port du voile. Le régime iranien emploie désormais des outils technologiques de surveillance de masse qui jusque-là n’avaient jamais été utilisés pour imposer une loi vestimentaire aux femmes. La reconnaissance faciale est exploitée dans le cadre d'une surveillance a posteriori, pour identifier les femmes portant des signes visuellement reconnaissables par des machines, ce qui a conduit à l'arrestation de nombreuses femmes à leur domicile. Face à cette utilisation de la surveillance pour punir, les manifestant·es ont recours à des outils de "sousveillance", afin de donner de la visibilité à leurs actions et aux exactions qu’iels subissent. Comme les actes de désobéissance civile, la sousveillance cherche à constituer un contrepoids au pouvoir étatique, avec la possibilité de filmer et publier les actions d'opposition mais aussi de répression sur les réseaux sociaux. https://theconversation.com/quand-les-iraniennes-resistent-a-la-surveillance-par-la-sousveillance-213882
[article]
Titre : Quand les Iraniennes résistent à la surveillance par la « sousveillance » Type de document : document électronique Auteurs : Elia VERDON Année de publication : 2023 Note générale : Photographies, liens sitographiques, liens vers les vidéos "Iran : Un an après, où en est la révolution ?" (Public Sénat), Youtube (43 mn. 42) et "En Iran, la police des moeurs de retour dans les rues pour contrôler le port du voile" (LeHuffPost), Youtube (1 mn. 42). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Droits des femmes ; Femme ; Intégrisme ; Islam ; Opposition ; Régime politique ; Répression ; Surveillance de masse ; Réseaux sociaux
Thésaurus Géographique
IranRésumé : Un an environ après la mort de Mahsa Amini, la révolte iranienne ne fléchit pas. Cette jeune femme de 22 ans est devenue le symbole de la lutte contre la politique islamique iranienne sur le port du voile. Le régime iranien emploie désormais des outils technologiques de surveillance de masse qui jusque-là n’avaient jamais été utilisés pour imposer une loi vestimentaire aux femmes. La reconnaissance faciale est exploitée dans le cadre d'une surveillance a posteriori, pour identifier les femmes portant des signes visuellement reconnaissables par des machines, ce qui a conduit à l'arrestation de nombreuses femmes à leur domicile. Face à cette utilisation de la surveillance pour punir, les manifestant·es ont recours à des outils de "sousveillance", afin de donner de la visibilité à leurs actions et aux exactions qu’iels subissent. Comme les actes de désobéissance civile, la sousveillance cherche à constituer un contrepoids au pouvoir étatique, avec la possibilité de filmer et publier les actions d'opposition mais aussi de répression sur les réseaux sociaux. En ligne : https://theconversation.com/quand-les-iraniennes-resistent-a-la-surveillance-par [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84101
in THE CONVERSATION > 28/09/2023 (28 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 21472 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44594 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Justice climatique : comment de jeunes Portugais mobilisent les droits de l’homme devant la Cour européenne - In : THE CONVERSATION, 27 septembre 2023 (27/09/2023), 27/09/2023,
En 2017, un groupe de jeunes Portugais·es a déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) mettant en cause 33 États signataires de l’Accord de Paris et leur incapacité à lutter contre le dérèglement climatique. En septembre 2023 débute la procédure juridique visant à contraindre ces pays à prendre des mesures en faveur du climat. Cette requête promet d'être particulièrement suivie en raison du nombre de gouvernements visés et de l’âge des requérant·es (11 à 24 ans). Parmi les accusé·es figurent les 27 États membres de l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, la Suisse, la Norvège, la Russie, la Turquie et l’Ukraine. Ces jeunes Portugais·es ont exprimé leur vive inquiétude face aux efforts insuffisants déployés par les gouvernements pour limiter le réchauffement de la planète à + 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Iels déplorent également que leur mode de vie et leur santé soient menacés par les effets de la crise environnementale, notamment à cause des vagues de chaleur extrêmes et des incendies de forêt qui frappent chaque année le Portugal. https://theconversation.com/justice-climatique-comment-de-jeunes-portugais-mobilisent-les-droits-de-lhomme-devant-la-cour-europeenne-214420
[article]
Titre : Justice climatique : comment de jeunes Portugais mobilisent les droits de l’homme devant la Cour européenne Type de document : document électronique Auteurs : Marta TORRE-SCHAUB Année de publication : 2023 Note générale : Photographie, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Changement climatique ; Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ; Droits humains ; État ; Gouvernance ; Jeunesse ; Justice climatique ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
Europe ; Norvège ; Portugal ; Royaume-Uni ; Suisse ; Russie ; Turquie ; UkraineRésumé : En 2017, un groupe de jeunes Portugais·es a déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) mettant en cause 33 États signataires de l’Accord de Paris et leur incapacité à lutter contre le dérèglement climatique. En septembre 2023 débute la procédure juridique visant à contraindre ces pays à prendre des mesures en faveur du climat. Cette requête promet d'être particulièrement suivie en raison du nombre de gouvernements visés et de l’âge des requérant·es (11 à 24 ans). Parmi les accusé·es figurent les 27 États membres de l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, la Suisse, la Norvège, la Russie, la Turquie et l’Ukraine. Ces jeunes Portugais·es ont exprimé leur vive inquiétude face aux efforts insuffisants déployés par les gouvernements pour limiter le réchauffement de la planète à + 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Iels déplorent également que leur mode de vie et leur santé soient menacés par les effets de la crise environnementale, notamment à cause des vagues de chaleur extrêmes et des incendies de forêt qui frappent chaque année le Portugal. En ligne : https://theconversation.com/justice-climatique-comment-de-jeunes-portugais-mobil [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84097
in THE CONVERSATION > 27/09/2023 (27 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 10606 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44585 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Iran : la question n’est pas le voile en soi - In : BALLAST, 16 septembre 2023 (16/09/2023), 16/09/2023,
Cet article publie un extrait du livre "Femme ! Vie ! Liberté !" de Chowra Makaremi qui revient sur l’assassinat de Jina Mahsa Amini par la police de la République islamique d’Iran. S’appuyant sur les événements quotidiens, l’auteure les replace dans leur contexte historique et social, et retrace les pratiques répressives du régime, qui, dès sa fondation en 1979, s’enracine dans le sang des véritables révolutionnaires, iraniens comme kurdes. Elle insiste sur le fait que les Iraniennes ne se battent pas contre le port du voile mais contre son obligation et, surtout, pour la chute de la dictature. https://www.revue-ballast.fr/iran-la-question-nest-pas-le-voile-en-soi/
[article]
Titre : Iran : la question n’est pas le voile en soi Type de document : document électronique Auteurs : Nikos SMYRNAIOS Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Liberté ; Dictature ; Révolution ; Droits des femmes ; Islam ; Mouvement populaire ; Répression ; Sexisme
Thésaurus Géographique
IranRésumé : Cet article publie un extrait du livre "Femme ! Vie ! Liberté !" de Chowra Makaremi qui revient sur l’assassinat de Jina Mahsa Amini par la police de la République islamique d’Iran. S’appuyant sur les événements quotidiens, l’auteure les replace dans leur contexte historique et social, et retrace les pratiques répressives du régime, qui, dès sa fondation en 1979, s’enracine dans le sang des véritables révolutionnaires, iraniens comme kurdes. Elle insiste sur le fait que les Iraniennes ne se battent pas contre le port du voile mais contre son obligation et, surtout, pour la chute de la dictature. En ligne : https://www.revue-ballast.fr/iran-la-question-nest-pas-le-voile-en-soi/ Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84280
in BALLAST > 16/09/2023 (16 septembre 2023)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45661 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]Indépendance de l’Azawad : et si la déstabilisation du Sahel avait pu être évitée ? - In : THE CONVERSATION, 13 septembre 2023 (13/09/2023), 13/09/2023,
Depuis deux ans, la situation au Sahel est particulièrement alarmante (réfugié·es, déplacés internes, enfants déscolarisé·es, terrorisme, instabilité politique). Le rejet de la communauté internationale donne lieu à un recentrage de la géopolitique au Sahel, dans lequel s'inscrit la "question touarègue". La situation au Sahel serait-elle autre si l’État de l’Azawad (nom donné à un territoire d’environ 820 000 km2 situé dans le nord du Mali) avait été reconnu après la déclaration d’indépendance du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ? L'article revient sur la déclaration d’indépendance du MNLA en 2012, rejetée par l'Union africaine au nom de la lutte contre le terrorisme et de l'intangibilité des frontières, puis sur l’Accord d'Alger signé en 2015 par toutes les parties, qui aurait pu engager un processus de paix et de réconciliation pour le Mali. En dépit de quelques mesures symboliques, telles que l’intégration dans l’armée malienne des anciens rebelles via le processus de "Désarmement, Démobilisation, Réinsertion" (DDR), aucune avancée substantielle dans la mise en œuvre concrète de l’Accord ne laisse présager un règlement du conflit malien. https://theconversation.com/independance-de-lazawad-et-si-la-destabilisation-du-sahel-avait-pu-etre-evitee-213303
[article]
Titre : Indépendance de l’Azawad : et si la déstabilisation du Sahel avait pu être évitée ? Type de document : document électronique Auteurs : Bertrand OLLIVIER Année de publication : 2023 Note générale : Photographie : Des combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le 28 août 2022 à Kidal. Une carte, liens sitographiques, liens vers les vidéos "Mali : le MNLA proclame l'indépendance de l'Azawad" (TV5 Monde), Youtube (5 mn. 48) et "Mali: les groupes armés quittent l'Accord d'Alger" (TV5 Monde), Youtube (1 mn. 47). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Accord ; Conflit ; Crise politique ; Géopolitique ; Lutte armée ; Mouvement de libération nationale (MLN) ; Touareg Touarègue ; Union africaine (UA)
Thésaurus Géographique
Mali ; SahelRésumé : Depuis deux ans, la situation au Sahel est particulièrement alarmante (réfugié·es, déplacés internes, enfants déscolarisé·es, terrorisme, instabilité politique). Le rejet de la communauté internationale donne lieu à un recentrage de la géopolitique au Sahel, dans lequel s'inscrit la "question touarègue". La situation au Sahel serait-elle autre si l’État de l’Azawad (nom donné à un territoire d’environ 820 000 km2 situé dans le nord du Mali) avait été reconnu après la déclaration d’indépendance du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ? L'article revient sur la déclaration d’indépendance du MNLA en 2012, rejetée par l'Union africaine au nom de la lutte contre le terrorisme et de l'intangibilité des frontières, puis sur l’Accord d'Alger signé en 2015 par toutes les parties, qui aurait pu engager un processus de paix et de réconciliation pour le Mali. En dépit de quelques mesures symboliques, telles que l’intégration dans l’armée malienne des anciens rebelles via le processus de "Désarmement, Démobilisation, Réinsertion" (DDR), aucune avancée substantielle dans la mise en œuvre concrète de l’Accord ne laisse présager un règlement du conflit malien. En ligne : https://theconversation.com/independance-de-lazawad-et-si-la-destabilisation-du- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83932
in THE CONVERSATION > 13/09/2023 (13 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 35308 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 40806 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]En Éthiopie, d’une guerre l’autre ? - In : AFRIQUE XXI, 11 septembre 2023 (11/09/2023), 11/09/2023,
Quelques mois après la fin du conflit au Tigré, un nouveau foyer de tensions est apparu en région Amhara. En août 2023, d’intenses combats ont opposé des hommes en armes appelés "fanno" (groupes institutionnalisés pendant la guerre menée par le gouvernement fédéral contre la région du Tigré en 2020) et l’armée fédérale éthiopienne dans plusieurs villes de la région Amhara, dans le nord du pays. Les fanno, milices sur lesquelles Le Premier ministre Abiy Ahmed s’était appuyé pour combattre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), ont retourné leurs armes contre le gouvernement fédéral au nom d’un nationalisme revanchard. Les factions les plus radicales des nationalistes amharas n’ont pas accepté l’accord de Pretoria signé le 2 novembre 2022 entre le TPLF et le gouvernement fédéral pour mettre fin à la guerre au Tigré. Et pour nombre de fanno, il "faut aussi en finir avec le peuple du Tigré". Depuis lors, la position en apparence plus conciliante d’Abiy Ahmed vis-à-vis du TPLF n’est pas acceptée par les nationalistes amharas. https://afriquexxi.info/En-Ethiopie-d-une-guerre-l-autre
[article]
Titre : En Éthiopie, d’une guerre l’autre ? Type de document : document électronique Auteurs : Mehdi LABZAE Année de publication : 2023 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
PAIX ; Armée ; Ethnie ; Gouvernement ; Guerre ; Milice ; Nationalisme ; Pouvoir
Thésaurus Géographique
EthiopieRésumé : Quelques mois après la fin du conflit au Tigré, un nouveau foyer de tensions est apparu en région Amhara. En août 2023, d’intenses combats ont opposé des hommes en armes appelés "fanno" (groupes institutionnalisés pendant la guerre menée par le gouvernement fédéral contre la région du Tigré en 2020) et l’armée fédérale éthiopienne dans plusieurs villes de la région Amhara, dans le nord du pays. Les fanno, milices sur lesquelles Le Premier ministre Abiy Ahmed s’était appuyé pour combattre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), ont retourné leurs armes contre le gouvernement fédéral au nom d’un nationalisme revanchard. Les factions les plus radicales des nationalistes amharas n’ont pas accepté l’accord de Pretoria signé le 2 novembre 2022 entre le TPLF et le gouvernement fédéral pour mettre fin à la guerre au Tigré. Et pour nombre de fanno, il "faut aussi en finir avec le peuple du Tigré". Depuis lors, la position en apparence plus conciliante d’Abiy Ahmed vis-à-vis du TPLF n’est pas acceptée par les nationalistes amharas. En ligne : https://afriquexxi.info/En-Ethiopie-d-une-guerre-l-autre Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84310
in AFRIQUE XXI > 11/09/2023 (11 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49465 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 22644 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]1973, année de chocs GAUDICHAUD, Franck ; GATTI, Daniel ; ALEXANDRE-COLLIER, Agnès - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, septembre 2023 (01/09/2023), N°834, P. 17-20
Flambée du pétrole, guerre du Kippour, putsch de Pinochet : 1973 a marqué le siècle dernier. Pour l'Occident, l'année est restée associée à une grande fracture, celle de la "Crise". La fin des décennies de croissance continue, l'instabilité monétaire, l'envol des prix des matières premières ne furent pourtant pas les seuls marqueurs de ce nouveau monde. Le Royaume-Uni finit par rejoindre la Communauté économique européenne ; en Amérique latine, et pas seulement au Chili, les coups d’État écrasèrent les mouvements populaires. Le mouvement des non-alignés réclama à Alger un "nouvel ordre économique", mais sur ce plan il n'y eut pas de basculement.
Permalink[article]Industrie minière Suisse FADLI, Muhammad - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, septembre 2023 (01/09/2023), N°43, P. 4-23
L'Indonésie, ayant donné carte blanche à l'industrie minière, est devenue en tête des exportateurs de charbon. Un conglomérat suisse, IMR Holding, exploite une mine au cœur de la deuxième forêt tropicale mondiale ce qui a pour conséquences accaparement de terre, contamination de l'air et de l'eau. Les populations autochtones dayaks vivant dans cette forêt sont menacées, la biodiversité est elle aussi en danger. Ni la société exploitante, ni les autorités ne semblent se soucier des conséquences dramatiques sur la santé des populations et encore moins de la préservation des espèces dont l'habitat est détruit. La lutte contre ce conglomérat est difficile car il fonctionne de manière opaque avec de multiples filiales. De plus, en Suisse, la loi sur le blanchiment d'argent ne s'applique pas aux avocats, comptables, prestataires de services travaillant pour les trusts et sociétés. Une autorité de surveillance dans le secteur des matières premières seraient plus que jamais fondamentale.
Permalink[article]Liban : cas d'école de l'effondrement - In : LA DECROISSANCE, septembre 2023 (01/09/2023), N°202, P. 12
Pour contredire les arguments des collapsologues, selon lesquels l'effondrement créerait de nouvelles solidarités, l'auteur rappelle l'historique des événements libanais qui ont conduit à l'effondrement économique et à l'extrême paupérisation de la population sur fond de corruption.
Permalink[article]Pourquoi tous ces putschs - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, septembre 2023 (01/09/2023), N°834, P. 1-6
Le coup d’État survenu à Niamey (Niger), le 26 juillet 2023 a suscité une agitation inhabituelle en Afrique et dans le monde. Le Niger est en effet un pays-clé dans la lutte contre le djihadisme au Sahel. Mais, ce putsch qui succède à trois autres dans la région est aussi un révélateur d'une évolution du rapport à la démocratie et à l'Occident.
Permalink[article]In Southern Africa, national budget trends are under debt distress - In : DISASTERS, August 29, 2023 (29/08/2023), 29/08/2023,
"Sacrifier aujourd'hui pour améliorer demain", les propos de Sosten Gwengwe, ministre des Finances du Malawi, lors de sa présentation du budget 2023, résonnent comme une prémonition et posent avec acuité la question du traitement de la dette du pays. Cette problématique est partagée par d'autres États d'Afrique australe (Malawi, Mozambique, Zambie et Zimbabwe), classés dans les pays en surendettement par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Or ces pays sont parmi les plus pauvres d'Afrique, avec un taux de pauvreté passé en moyenne de 20 % en 2010 à 40 % en 2019. Leur fragilité économique s'est aggravée avec la crise sanitaire de Covid-19, l'impact de la guerre en Ukraine sur les échanges internationaux qui a entraîné l'inflation des prix des denrées alimentaires d'importation et des coûts de l'énergie, malgré une légère reprise du tourisme. Cette croissance en dents de scie couplée à une mauvaise politique monétaire menace l'équilibre budgétaire des pays d'Afrique australe, notamment le Zimbabwe dont l'inflation a bondi de 285 % en 2022. https://odi.org/en/insights/in-southern-africa-national-budget-trends-are-under-debt-distress/
Permalink[article]Niger : le coup d’État augure des lendemains incertains pour le pays - In : THE CONVERSATION, 4 août 2023 (04/08/2023), 04/08/2023,
Après le Mali, le Tchad et le Burkina Faso, le Niger est le quatrième pays du G5 Sahel en proie à une prise du pouvoir par l’armée. Le 26 juillet 2023, des forces de défense et de sécurité réunies au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont proclamé la destitution du président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement en 2021, et officialisé sa détention au palais présidentiel. Selon le président du CNSP, Abdourahmane Tchiani (à la tête de la garde présidentielle depuis 2011), ce coup d’État serait justifié par la dégradation sécuritaire et la mauvaise gouvernance. L'article explique comment les changements anticonstitutionnels de gouvernement sont loin d’être des phénomènes inhabituels au Niger et pourquoi un vent de changement souffle à nouveau sur le pays (répression, affairisme, corruption des élites et népotisme, mouvements anti-français). Il donne ensuite un aperçu des défis qui attendent les nouvelles autorités : lutte contre la corruption, le trafic d'influence et la politisation de l'administration, transformation profonde de la politique nationale et des services publics. https://theconversation.com/niger-le-coup-detat-augure-des-lendemains-incertains-pour-le-pays-210815
Permalink[article]L’auto-qualification : Continuités et changements dans la gouvernance des rapports Nord-Sud à l’OMC - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/2 (01/08/2023), N°202, P. 43-59
Cet article aborde la question de l’auto-qualification au statut de pays en développement au sein de l’Organisation mondiale du commerce. L’auto-qualification donne accès à ces pays au traitement spécial et différencié. Cette pratique fait l’objet d’une contestation de la part des pays développés. L’article développe la proposition selon laquelle la question de l’auto-qualification est révélatrice des transformations structurelles et institutionnelles des rapports concurrentiels Nord-Sud. À ce titre, elle est le levier d’une rénovation du traitement spécial et différencié, porteuse d’une évolution des modalités de gouvernance des rapports Nord-Sud. (Résumé d’éditeur).
Permalink[article]Corruption et bonheur dans les pays de l’Afrique subsaharienne : le rôle de la démocratie OKEY, Mawussé Komlagan Nézan - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/2 (01/08/2023), N°202, P. 25-42
Cet article analyse l’effet de la corruption sur le bonheur dans les pays de l’Afrique subsaharienne (ASS) en prenant en compte le rôle de la démocratie. Les résultats obtenus à partir de la méthode des moments généralisés sur un panel de 36 pays d’ASS, montrent que la corruption a un effet négatif et significatif sur le degré de bonheur des individus. Les résultats montrent, également, que la démocratie atténue l’effet négatif de la corruption sur le bonheur. En somme, des politiques de lutte contre la corruption dans le secteur public et la promotion de la démocratie en ASS sont de nature à renforcer le bien-être des populations. (D’après le résumé d’éditeur).
PermalinkEdition spéciale - août 2023 - A qui profite l'exil ? Le business des frontières fermées (Bulletin de LA REVUE DESSINEE) / Taina TERVONEN
Permalink[article]Afrique : des transitions démocratiques aux transitions militaires - In : THE CONVERSATION, 30 juillet 2023 (30/07/2023), 30/07/2023,
Depuis 2020, une série de putschs militaires a frappé l'Afrique (Mali, Tchad, Guinée Conakry, puis Soudan et Burkina Faso). Le putsch au Niger en juillet 2023 complète la liste de cette "bande des juntes". Malgré les promesses des putschistes, ces renversements de pouvoir n’annoncent nullement l’avènement –ou la restauration– de la démocratie dans les pays concernés. Bien que tous ces pays aient une longue histoire de pouvoirs militaires, il convient de distinguer les "putschs de guerre" (Mali et Burkina Faso), les "putschs de paix" (Guinée, Soudan) et le "putsch consenti" au Tchad. Les premiers prétendent prendre les rênes de la guerre pour sauver le pays face à ses ennemis, tandis que les seconds ont pris le pouvoir pour préserver les intérêts de l’armée. Quant au Tchad, le demi-putsch visait la conservation du pouvoir par le groupe militaro-clanique qui soutenait Idriss Déby, au profit d’un de ses fils et d’un groupe de généraux. Ces juntes ne sont pas uniformes ni comparables mais elles mettent en œuvre la même stratégie pour résister à un retour à l’ordre constitutionnel démocratique. https://theconversation.com/afrique-des-transitions-democratiques-aux-transitions-militaires-197467
Permalink[article]Les mouvements écologistes et l’État : itinéraire d’une rupture - In : THE CONVERSATION, 23 juillet 2023 (23/07/2023), 23/07/2023,
Cinq ans après les marches pour le climat, les espoirs des militant·es écologistes sont balayés. La dissolution des Soulèvements de la Terre en France et la promulgation de lois répressives en réaction aux actions de désobéissance civile au Royaume-Uni marquent un tournant. Dans les deux pays, les rapports à l’État des mouvements activistes et des militant·es écologistes ont évolué de la même façon. Dans une tradition de désobéissance civile de type libérale, l’objectif est d’inciter les gouvernements à agir pour respecter les objectifs de réduction d’émissions qu’ils se sont eux-mêmes fixés. Et l’usage de modes d’action illégaux s’explique avant tout par l’incapacité de la démocratie représentative à répondre à ces demandes et par la critique de la passivité institutionnelle des ONG. Les mouvements tels Extinction Rebellion ou les Soulèvements de la Terre optent pour une désobéissance civile de "masse" qui occupe l’espace public avec un grand nombre d’activistes issu·es de la société civile, faisant l'objet d'une forte répression, en raison de la sensibilité de leurs cibles et de la radicalité de leurs méthodes. https://theconversation.com/les-mouvements-ecologistes-et-letat-itineraire-dune-rupture-209415
Permalink[article]African Union: climate action offers organisation unique chance for revival TEVOEDJRE, Eric - In : THE CONVERSATION, 20 juillet 2023 (20/07/2023), 20/07/2023,
Depuis la guerre en Ukraine, l'Union africaine se démène pour exister sur la scène internationale. Elle s'est fixé comme objectif de "promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent" et de mettre en œuvre "des politiques communes pour le commerce, la défense et la politique extérieure". Néanmoins, elle reste tributaire de sa dépendance économique à l'égard de ses partenaires internationaux, ce qui limite son indépendance politique, à laquelle s'ajoutent des difficultés de gouvernance liées aux luttes de pouvoir internes et externes, ainsi qu'à la succession de présidents qui ont souvent négligé les initiatives pan-africaines. Or aujourd'hui la lutte contre le réchauffement climatique semble donner l'occasion à l'Union africaine de se repositionner sur la scène internationale, en s'emparant du sujet environnemental, notamment des impacts climatiques sur le continent africain. Afin de mobiliser les ressources nécessaires à son action et de retrouver une crédibilité mondiale, l'Union africaine doit désormais définir des priorités pour convaincre ses États-membres et ses partenaires extérieurs. https://theconversation.com/african-union-climate-action-offers-organisation-unique-chance-for-revival-209718
Permalink[document électronique]Le prêt conditionnel du FMI et son coût FAROOQ, Tariq, - LIEGE (BELGIQUE) : COMITE POUR L'ABOLITION DES DETTES ILLEGITIMES (CADTM), 2023/07/20,
Le 12 juillet 2023, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un prêt conditionnel plus important que prévu (3 milliards de dollars) au Pakistan. Sans cet accord, le Pakistan aurait été en défaut de paiement. Mais les conditions draconiennes imposées par le FMI vont faire payer un lourd tribut à la population. En effet, cela a entraîné une hausse des prix sans précédent (gaz et électricité), la suppression de nombreuses subventions publiques ainsi que l'augmentation de certaines taxes et la création de nouvelles. La popularité du gouvernement actuel est d'autant plus érodée que l’État avait déjà manqué à ses obligations lors de la pandémie de Covid-19 et des inondations dévastatrices de 2022.
Public :
http://www.cadtm.org/Le-pret-conditionnel-du-FMI-et-son-cout
Permalink[article]Artistas Unidos : crise de la démocratie et art contestataire au Pérou - In : THE CONVERSATION, 17 juillet 2023 (17/07/2023), 17/07/2023,
Depuis le 9 décembre 2022, le Pérou est plongé dans une profonde crise politique, sociale et économique. L’événement qui a déclenché les manifestations a été la détention du président Pedro Castillo, du parti de gauche "Perú Libre", après sa tentative de coup d’État. Au début, les revendications se focalisaient sur la libération de Castillo, la destitution de l’actuelle présidente Dina Boluarte, jugée illégitime, et la tenue d’élections anticipées. Puis, les réclamations se sont élargies à des questions d’ordre politique, économique et social, sous diverses formes de mobilisation : marches, sit-in, blocages de routes, prises de contrôle d’endroits stratégiques, attaques de monuments publics. Le rôle joué par les artistes a mis en évidence de nouvelles façons d’investir le champ politique et d’articuler un dialogue intergénérationnel et interculturel à partir des régions de la province. C’est dans ce contexte de mobilisation et de répression qu’est né le collectif "Artistas Unidos contra la Dictadura", avec le double objectif de sensibiliser la société civile et de se positionner en tant que corporation sur la scène nationale. https://theconversation.com/artistas-unidos-crise-de-la-democratie-et-art-contestataire-au-perou-209648
Permalink[article]Displacement and decolonisation: refugee participation and leadership in the forced displacement sector - In : HUMANITARIAN EXCHANGE MAGAZINE (HEM), July 2023 (12/07/2023), N°83,
En juin 2018 se tenait le premier Sommet mondial des réfugié·es, organisé par le Réseau mondial géré par les Réfugié·es (GRN), appelant à plus de participation des personnes déplacées dans les décisions les concernant. Cet appel a eu un écho dans le secteur humanitaire, qui a conduit à un changement de positionnement et une vision décoloniale encore à l'œuvre aujourd'hui. Toutefois en 2023, au sein du Haut-Commissariat pour les réfugié·es (UNHCR), la participation des réfugié·es aux décisions n'a pas vraiment de réalité car le Comité exécutif de l'UNHCR est un organe non démocratique. Les organisations gérées par les réfugié·es (RLO) ne reçoivent qu'une part infime de l'aide financière internationale, alors que ce sont les organisations ayant le plus d'impact en terme d'aide, de services et de défense des réfugié·es et des personnes déplacées. L'objectif est donc de renforcer leur champ d'action et leur pouvoir, tout en œuvrant à la suppression des barrières au sein des organisations humanitaires et internationales. https://odihpn.org/publication/displacement-and-decolonisation-refugee-participation-and-leadership-in-the-forced-displacement-sector/
Permalink[article]À qui appartiennent les paysages de l’Himalaya ? - In : THE CONVERSATION, 12 juillet 2023 (12/07/2023), 12/07/2023,
À plus de 3 500 m d’altitude, la haute vallée du Johar, dans l’État indien de l’Uttarakhand, a une grande valeur stratégique. La frontière du Tibet, autrement dit de l’ennemi chinois, se trouve à moins de 20 kilomètres à vol d’oiseau. Les touristes sont attirés par les sommets voisins ou par les ruines de Milam, ce Pompéi himalayen abandonné avec la fin progressive du commerce transfrontalier depuis l’invasion chinoise du Tibet en 1959. À qui appartient le paysage dans le Haut Johar ? Aux pasteurs transhumants qui y mènent paître chèvres et bovins ? Aux rares agriculteurs qui montent à Milam cultiver la terre ? Assurément, le paysage appartient avant tout aux militaires. Dans une Asie des hautes terres où l’agriculture demeure prédominante, mais où se développe le tourisme, la gestion des territoires est bien une question de pouvoir politique. Existe alors le risque que les villageois soient dépossédés de leurs ressources, au profit de nouvelles constructions paysagères édifiées aux seules fins du tourisme ou du contrôle des frontières. https://theconversation.com/a-qui-appartiennent-les-paysages-de-lhimalaya-208393
Permalink[article]Ré-écrire l’histoire : comment le pouvoir en Inde cherche à diffuser une vision exclusivement hindoue de son passé - In : THE CONVERSATION, 12 juillet 2023 (12/07/2023), 12/07/2023,
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre en 2014, Narendra Modi instrumentalise la religion en présentant l’Inde comme un "hindu rashtra", un pays hindou. L'historienne indienne Romila Thapar estime que "les nationalistes hindous réécrivent l’histoire pour légitimer la primauté des hindous". Cette instrumentalisation de l’histoire alimente aujourd’hui un projet idéologique d’unification culturelle du pays, alors que le passé de l’Inde a toujours été marqué par la diversité, la non-violence et la tolérance. Après l’indépendance, les leaders indiens ont construit une démocratie laïque, où l’État protège toutes les communautés religieuses, notamment musulmane. En 1998, quand le Bharata Janatya Party (Parti du peuple), le parti de la droite nationaliste hindoue, arrive au pouvoir central, cette interculturalité est contestée. Cette vision de l’histoire de l’Inde était déjà présente au sein du Rashtriya Swayamsevak Sangh (Association des volontaires nationaux), une association hindoue créée en 1925, matrice idéologique pour les cadres du BJP. Depuis 2014, elle s’est peu à peu imposée dans les États indiens dirigés par le BJP, avec la rédaction de nouveaux manuels d'histoire mettant en valeur un passé hindou idéalisé de l’Inde, mais aussi par des attaques contre les universitaires indiens ou étrangers qui défendent une interprétation nuancée des relations passées entre hindous et musulmans. https://theconversation.com/re-ecrire-lhistoire-comment-le-pouvoir-en-inde-cherche-a-diffuser-une-vision-exclusivement-hindoue-de-son-passe-208784
Permalink[article]Refugee-led organisations: towards community-based accountability mechanisms IRAGI, Buhendwa ; VIDAL, Pauline - In : HUMANITARIAN EXCHANGE MAGAZINE (HEM), July 2023 (12/07/2023), N°83,
Les organisations gérées par les réfugié·es (RLO) gagnent en reconnaissance en tant qu'actrices majeures dans la réponse locale et globale aux besoins des réfugié·es. Depuis toujours, les réfugié·es s'appuient sur l'assistance mutuelle en créant des associations et des réseaux d'aide formels et informels. La crise sanitaire de Covid-19 a montré le rôle de ces RLO qui ont pris le relais des organisations humanitaires dont les capacités d'action étaient débordées. Les RLO prouvent l'importance de la participation populaire dans les prises de décisions et la nécessité d'un transfert croissant de pouvoir et de ressources en leur faveur. Certaines organisations de réfugié·es ont même pu accéder à des fonds humanitaires et ont mis en place des partenariats formels au sein du secteur humanitaire. Toutefois, passer du statut de réseau communautaire à celui de structure officielle induit des enjeux importants, tels que la responsabilité et la redevabilité. L'objectif de cet article est de mettre en lumière l'action de ces RLO, de faciliter leur entrée dans le secteur humanitaire et des bailleurs de fonds, tout en préservant leur autonomie. https://odihpn.org/publication/refugee-led-organisations-towards-community-based-accountability-mechanisms/
PermalinkN°83 - July 2023 - Refugee participation and leadership (Bulletin de HUMANITARIAN EXCHANGE MAGAZINE (HEM))
Permalink[article]Reimagining refugee leadership at the UN: forcibly displaced people should sit on UNHCR’s Executive Committee - In : HUMANITARIAN EXCHANGE MAGAZINE (HEM), July 2023 (12/07/2023), N°83,
Malheureusement, les idéaux démocratiques des Nations unies restent une fausse promesse pour les réfugié·es car le Haut-Commissariat pour les réfugié·es (UNHCR) est dirigé par un Comité exécutif composé de diplomates représentant les pays membres de l'ONU, dans lesquels les déplacements de population forcés, internes et externes, ont régulièrement cours depuis les années 1990. Les États d'origine des personnes réfugiées, notoirement défaillants en matière de protection des droits humains, sont représentés à l'ONU, au même titre que les pays hôtes et les pays donateurs. Seul·es les réfugié·es ne sont pas représenté·es dans cette instance supposée démocratique. Cet état de fait pourrait changer demain si des représentant·es élu·es démocratiquement siégeaient au Comité de l'UNHCR. https://odihpn.org/publication/reimagining-refugee-leadership-at-the-un-forcibly-displaced-people-should-sit-on-unhcrs-executive-committee/
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