Détail d'une collection
COLLOQUES ET SEMINAIRES
ISSN :
0767-2896
|
Documents disponibles dans la collection (37)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[texte imprimé]La dimension idéologique dans le retour d'exil : les Chiliens réfugiés en France GAILLARD, Anne-Marie, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 90-107
"Dans le cas de l'exil, le retour s'impose comme étant la récupération d'un droit dont l'individu a été bafoué : celui de vivre dans son pays. Toutefois, plus le temps de l'exil s'allonge, plus l'exilé s'adapte, s'intègre et trouve sa place dans la société d'accueil. En conséquence, lorsque le retour devient possible, cet exilé se trouve pris en tenailles entre la mise en œuvre de ce droit et une réalité qui, en raison d'implications familiales, sociales, économiques et professionnelles impose soit un report soit un abandon du projet de retour. La migration d'exil chilien montre que la dimension idéologique est restée au cœur de certains retours et même si ces derniers sont minoritaires, ils méritent qu'on leur reconnaisse une spécificité." (Résumé de l'auteur).
Titre : La dimension idéologique dans le retour d'exil : les Chiliens réfugiés en France Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Marie GAILLARD Editeur : BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) Année de publication : 1999 Collection : COLLOQUES ET SEMINAIRES, ISSN 0767-2896 Importance : P. 90-107 Note générale : Colloque organisé par l'Institut de Recherche pour le Développement.
Bibliographie.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
France ; Chili
Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Réfugié·e ; Retour au pays ; Famille ; Idéologie ; Solidarité ; Conditions de vie ; Acculturation ; ConférenceRésumé : "Dans le cas de l'exil, le retour s'impose comme étant la récupération d'un droit dont l'individu a été bafoué : celui de vivre dans son pays. Toutefois, plus le temps de l'exil s'allonge, plus l'exilé s'adapte, s'intègre et trouve sa place dans la société d'accueil. En conséquence, lorsque le retour devient possible, cet exilé se trouve pris en tenailles entre la mise en œuvre de ce droit et une réalité qui, en raison d'implications familiales, sociales, économiques et professionnelles impose soit un report soit un abandon du projet de retour. La migration d'exil chilien montre que la dimension idéologique est restée au cœur de certains retours et même si ces derniers sont minoritaires, ils méritent qu'on leur reconnaisse une spécificité." (Résumé de l'auteur). Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19710 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22212 CD DEV LAS autres textes imprimés 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Les éleveurs, une catégorie oubliée de migrants forcés BOUTRAIS, Jean, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 161-192
"Si la notion de réfugiés n'est pas d'un usage habituel dans la langue peule, celle de migration forcée est modulée en plusieurs variantes. Trois locutions servent à présenter les situations de migration forcée vécues par les éleveurs. Pour tous les Peuls, dogga exprime une fuite face à une menace, une crise, une catastrophe. Récemment, les sécheresses sahéliennes ont déclenché des migrations forcées de ce genre, avec une grande ampleur. Dans les rapports difficiles entre les éleveurs et les administrations, meeda (expulser, chasser) désigne une décision anti-pastorale, prise sous le couvert de l'intérêt public, souvent pour le développement. Les éleveurs doivent partir, sans réel dédommagement ni perspective de reconstitution d'un système pastoral performant. Dans le registre des fuites pastorales, fera transcrit le caractère éperdu du sauve-qui-peut lorsqu'une guerre éclate. Autrefois, les éleveurs prévenaient les pillages de bétail par une véritable gestion de l'insécurité. Aujourd'hui, la violence des conflits et la puissance des moyens de destruction les contraignent souvent à l'exil. Tant qu'ils réussissent à préserver un peu de bétail, les éleveurs immigrés de force ne se comportent pas en réfugiés comme les autres : ils gardent une certaine autonomie et restent attachés à leur activité." (Résumé de l'éditeur).
Titre : Les éleveurs, une catégorie oubliée de migrants forcés Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean BOUTRAIS Editeur : BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) Année de publication : 1999 Collection : COLLOQUES ET SEMINAIRES, ISSN 0767-2896 Importance : P. 161-192 Note générale : Colloque organisé par l'Institut de Recherche pour le Développement.
Bibliographie.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Sahel ; Tchad ; Burkina Faso ; Ghana ; Cameroun ; Niger ; Ethiopie ; Soudan
Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Élevage ; Réfugié·e ; Ethnie ; Linguistique ; Langue ; Nomadisme ; Migration ; Sécheresse ; Conditions de vie ; Répression ; Barrage ; Expulsion ; Politique agricole ; Guerre ; Retour au pays ; Structure traditionnelle ; ONG ; Migration intérieure ; Conférence ; Peul·eRésumé : "Si la notion de réfugiés n'est pas d'un usage habituel dans la langue peule, celle de migration forcée est modulée en plusieurs variantes. Trois locutions servent à présenter les situations de migration forcée vécues par les éleveurs. Pour tous les Peuls, dogga exprime une fuite face à une menace, une crise, une catastrophe. Récemment, les sécheresses sahéliennes ont déclenché des migrations forcées de ce genre, avec une grande ampleur. Dans les rapports difficiles entre les éleveurs et les administrations, meeda (expulser, chasser) désigne une décision anti-pastorale, prise sous le couvert de l'intérêt public, souvent pour le développement. Les éleveurs doivent partir, sans réel dédommagement ni perspective de reconstitution d'un système pastoral performant. Dans le registre des fuites pastorales, fera transcrit le caractère éperdu du sauve-qui-peut lorsqu'une guerre éclate. Autrefois, les éleveurs prévenaient les pillages de bétail par une véritable gestion de l'insécurité. Aujourd'hui, la violence des conflits et la puissance des moyens de destruction les contraignent souvent à l'exil. Tant qu'ils réussissent à préserver un peu de bétail, les éleveurs immigrés de force ne se comportent pas en réfugiés comme les autres : ils gardent une certaine autonomie et restent attachés à leur activité." (Résumé de l'éditeur). Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19713 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22215 CD DEV LAS autres textes imprimés 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Exodes tous azimuts en zone sahélo-saharienne BERNUS, Edmond, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 195-208
"Durant la période coloniale, on a pu observer des migrations pastorales forcées de plus ou moins forte ampleur, provoquées autant par les calamités naturelles que par les contraintes administratives, sous couvert des besoins de développement économique. Puis, avec les Indépendances, la migration des hommes se développa en direction des gisements miniers et pétroliers du Nord. Enfin, les sécheresses de 1968-1973 et 1983-85 provoquèrent une migration pastorale contrainte vers les pays méridionaux mieux arrosés. A compter de 1990, avec les révoltes Touaregs du Mali et du Niger et la répression qui s'en suit, il ne s'agit plus de migrations mais d'exodes, au sens de fuites, des familles et des troupeaux en direction du Burkina Faso, de l'Algérie et de la Mauritanie." (Résumé de l'éditeur).
Titre : Exodes tous azimuts en zone sahélo-saharienne Type de document : texte imprimé Auteurs : Edmond BERNUS Editeur : BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) Année de publication : 1999 Collection : COLLOQUES ET SEMINAIRES, ISSN 0767-2896 Importance : P. 195-208 Note générale : Colloque organisé par l'Institut de Recherche pour le Développement.
Bibliographie.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Sahel ; Niger ; Mali ; Côte d'Ivoire ; Algérie ; Tamanrasset
Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Histoire ; Sécheresse ; Nomadisme ; Ethnie ; Guerre ; Sédentarisation ; Migration ; Conditions de vie ; Camp de réfugié·es ; Jeunesse ; Changement social ; État ; Répression ; Migration intérieure ; Conférence ; Peul·e ; Touareg TouarègueRésumé : "Durant la période coloniale, on a pu observer des migrations pastorales forcées de plus ou moins forte ampleur, provoquées autant par les calamités naturelles que par les contraintes administratives, sous couvert des besoins de développement économique. Puis, avec les Indépendances, la migration des hommes se développa en direction des gisements miniers et pétroliers du Nord. Enfin, les sécheresses de 1968-1973 et 1983-85 provoquèrent une migration pastorale contrainte vers les pays méridionaux mieux arrosés. A compter de 1990, avec les révoltes Touaregs du Mali et du Niger et la répression qui s'en suit, il ne s'agit plus de migrations mais d'exodes, au sens de fuites, des familles et des troupeaux en direction du Burkina Faso, de l'Algérie et de la Mauritanie." (Résumé de l'éditeur). Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19714 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22216 CD DEV LAS autres textes imprimés 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Frontières et réfugiés en Afrique occidentale française (1900-1950) MARCHAL, Jean-Yves, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 209-225
"Quoique histoire oubliée, le sujet peut être considéré comme d'actualité. Entre 1900 et 1950, il n'y a pas si longtemps, des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées de la colonie de la Haute Volta vers les colonies voisines, tandis que d'autres milliers, pour échapper aux réquisitions, ont fui se réfugier hors de portée des administrations locales dont les exigences variaient d'une circonscription à l'autre. Toutefois, à cette époque, on ne parlait ni de migrations forcées, ni de déplacés, ni de réfugiés." (Résumé de l'éditeur).
Titre : Frontières et réfugiés en Afrique occidentale française (1900-1950) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves MARCHAL Editeur : BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) Année de publication : 1999 Collection : COLLOQUES ET SEMINAIRES, ISSN 0767-2896 Importance : P. 209-225 Note générale : Colloque organisé par l'Institut de Recherche pour le Développement.
Bibliographie.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
France ; Burkina Faso ; Côte d'Ivoire ; Mali ; Niger
Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Colonialisme ; Réfugié·e ; Répression ; Famine ; Migration intérieure ; ConférenceRésumé : "Quoique histoire oubliée, le sujet peut être considéré comme d'actualité. Entre 1900 et 1950, il n'y a pas si longtemps, des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées de la colonie de la Haute Volta vers les colonies voisines, tandis que d'autres milliers, pour échapper aux réquisitions, ont fui se réfugier hors de portée des administrations locales dont les exigences variaient d'une circonscription à l'autre. Toutefois, à cette époque, on ne parlait ni de migrations forcées, ni de déplacés, ni de réfugiés." (Résumé de l'éditeur). Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19715 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22217 CD DEV LAS autres textes imprimés 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Des migrants forcés dans le cadre de la Transmigration en Indonésie LEVANG, Patrice, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 229-249
"Initiée par le colonisateur néerlandais à partir de 1905, la Transmigration était encore, en 1997, le plus important programme de migration organisée jamais entrepris par un Etat. Bien que pratiquée sur une base essentiellement volontariste, la Transmigration intègre parfois des programmes de nature plus coercitive. Contrairement à toute attente, il semblerait que les migrants forcés réussissent mieux que les migrants volontaires dans leur nouvel environnement, dès lors qu'ils peuvent mettre en oeuvre une activité qu'ils maîtrisent." (Résumé de l'éditeur).
Titre : Des migrants forcés dans le cadre de la Transmigration en Indonésie Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice LEVANG Editeur : BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) Année de publication : 1999 Collection : COLLOQUES ET SEMINAIRES, ISSN 0767-2896 Importance : P. 229-249 Note générale : Colloque organisé par l'Institut de Recherche pour le Développement.
Bibliographie.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Géographique
Indonésie
Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Migration intérieure ; Colonialisme ; Histoire ; Démographie ; Politique agricole ; Développement économique ; Géopolitique ; Ethnie ; Intégration ; Technique agricole ; Barrage ; Organisation paysanne ; Ressources humaines ; Projet de développement ; ConférenceRésumé : "Initiée par le colonisateur néerlandais à partir de 1905, la Transmigration était encore, en 1997, le plus important programme de migration organisée jamais entrepris par un Etat. Bien que pratiquée sur une base essentiellement volontariste, la Transmigration intègre parfois des programmes de nature plus coercitive. Contrairement à toute attente, il semblerait que les migrants forcés réussissent mieux que les migrants volontaires dans leur nouvel environnement, dès lors qu'ils peuvent mettre en oeuvre une activité qu'ils maîtrisent." (Résumé de l'éditeur). Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19716 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22218 CD DEV LAS autres textes imprimés 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Migrants malgré eux : une proposition de typologie LASSAILLY-JACOB, Véronique, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 27-48
Cette étude "concerne les mouvements et déplacements de population massifs, contraints et collectifs qui marquent l'histoire récente des migrations Sud-Sud. A l'aube du XXIe siècle, dans les pays du Sud, les flux migratoires sont dominés par les exodes massifs, soudains et de longue durée. Fuites et déplacements de grande ampleur surviennent en réponse à des contextes de crises aiguës, violence politique le plus souvent, mais aussi famine et épidémie, catastrophe ou destruction environnementale ou, encore, en cas d'intervention coercitive de l'État. Ce sont des mouvements de proximité qui surviennent à l'intérieur des territoires comme vers des pays voisins."
Permalink[texte imprimé]Migration dirigée et développement séricicole au Vietnam CLAVAIROLLE, Françoise, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 251-282
"Au Vietnam, le développement de la production de la soie sur les hauts plateaux centraux est indissociable de la politique de création des nouvelles zones économiques, elle-même fondée sur un programme de redistribution de la population. Après une présentation chronologique des migrations dirigées depuis les accords de Genève (1954) jusqu'aux années 1960, le texte décrit et analyse les modalités de conquête d'un espace agricole voué à la sériciculture et retrace l'évolution des structures d'encadrement de cette activité agro-industrielle. Il met particulièrement en évidence le rapport entre migrations dirigées et développement de la filière séricicole dans le cadre du passage au "socialisme de marché" qui concilie dirigisme étatique et privatisation. L'approche ethno-historique de ces migrations permet d'appréhender la manière dont les changements économiques et politiques affectent l'existence des acteurs et éclaire ainsi la dynamique de la différenciation sociale." (Résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Mobilité dans la région des Grands Lacs GUIHAOUA, André, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 303-340
"Depuis les débuts de la colonisation dans la région des Grands Lacs, la problématique de la mobilité forcée des populations sous les différentes formes qu'elle a pu prendre selon les périodes, est au cœur des enjeux sociopolitiques : expansion démographique transfrontalière, installation ou salariat de migrants économiques, expatriation volontaire individuelle ou collective comme forme de protestation politique contre les autorités en place, vrais réfugiés et déplacés humanitaires. La mobilité forcée apparaît comme une réponse constante à l'impossibilité de construire, à partir de ces économies exclusivement agricole, des sociétés où prévaudraient des formes de mobilité spatiale et sociale ouvertes et acceptables par les divers acteurs et pays impliqués. En outre, depuis les Indépendances, l'apport de centaines de milliers, voire de millions de réfugiés, s'est surajouté épisodiquement aux flux anciens." (Résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Pour une géographie des populations réfugiées : l'exemple du Kenya CAMBREZY, Luc, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 431-449
"Dans la cadre du mandat du HCR, l'assistance humanitaire accordée aux réfugiés demeure centrée sur des activités très pragmatiques visant à satisfaire les besoins essentiels des intéressés. Elle a encore très peu intégré l'intérêt de la dimension spatiale des problèmes auxquels elle se trouve pourtant quotidiennement confrontée. De leur côté, les équipes de recherche n'ont pas, non plus, intégré l'importance de l'analyse géographique dans leurs démarches." (Résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Les réfugiés dégradent-ils l'environnement ? Exemples au Sénégal et en Guinée BLACK, Richard, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 383-408
"L'impact environnemental des afflux de réfugiés préoccupe de plus en plus les autorités comme le montrent les résultats de recherches récentes menées dans deux régions particulièrement concernées par l'arrivée de réfugiés en Afrique de l'Ouest : la vallée du fleuve Sénégal et la région forestière de Guinée. Dans les deux cas, de multiples organisations extérieures à la région sont intervenues pour pallier les dommages créés par les réfugiés sur l'environnement. Les institutions locales de gestion des ressources ont également su désamorcer les conflits potentiels liés à l'utilisation des ressources entre réfugiés et autochtones." (Résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Réfugiés de l'intérieur : droits, protection et assistance aux personnes déplacées ALBERT, Sophie, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 49-69
"Les "déplacés" sont des personnes qui ont été forcées de fuir leurs foyers dans l'urgence et en grand nombre et qui se sont déplacées à l'intérieur du territoire de leur pays. On les appelle aussi "réfugiés de l'intérieur". Les causes de déplacement sont, dans la plupart des cas, liées à une situation de conflits ou de troubles ou parfois à des catastrophes naturelles. Leur protection est du ressort de l'État sur le territoire duquel ils se trouvent. Il n'existe pas, en droit international, de règles de droit relatives à la protection des personnes déplacées en particulier. Cependant, les droits de homme et le droit humanitaire contiennent des droits utiles aux déplacés." (Résumé de l'auteur).
Permalink[texte imprimé]Les réfugiés du Libéria et de Sierra Leone en Guinée Forestière (1990-1996) VAN DAMME, Wim, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 343-381
"Plus de 500 000 réfugiés se sont installés entre 1990 et 1995 en Guinée forestière, fuyant la guerre civile qui commença fin 1989 au Libéria et qui s'étendit par la suite à la Sierra Leone. En 1990 et 1991, quatre importantes vagues amenèrent quelque 350 000 réfugiés en Guinée. Leur état de santé était bon car ils n'avaient pas souffert trop longtemps dans leur pays d'origine. La plupart s'installèrent dans des zones où vivaient des membres de leur ethnie et beaucoup s'intégrèrent spatialement et économiquement au sein des communautés d'accueil. La majorité de ces réfugiés purent devenir partiellement autonome du point de vue économique. Entre 1992 et 1995, plusieurs petites vagues successives amenèrent 150 000 réfugiés supplémentaires. L'état de santé de ces derniers était par contre déficient car ils avaient souffert de privations pendant plusieurs années et souvent vécu en "déplacés" à l'intérieur de leur propre pays. A cette époque, les réfugiés furent incités à s'installer dans des camps, mais la plupart d'entre eux préférèrent continuer à se débrouiller seuls, si bien qu'en 1996 moins de 20 % y étaient regroupés. Toutefois, en raison de leur plus grande visibilité, c'est à leur situation que les médias firent référence pour offrir une image de tous les réfugiés." (Résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Les réfugiés "négro-mauritaniens" de la vallée du Sénégal LESERVOISIER, Olivier, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 283-301
"L'article porte sur l'analyse des causes du déplacement forcé des populations "négro-mauritaniennes" expulsées ou réfugiées au Sénégal, à la suite de ce que l'on a appelé "les événements de 1989". L'accent est mis sur le contexte de l'aménagement de la vallée du fleuve Sénégal et notamment sur les transformations engendrées par la sécheresse, l'introduction de l'irrigation et l'application de nouvelles lois foncières. Ces bouleversements en cours conduisent à s'interroger, à partir d'une approche historique, sur le problème de la frontière comme ligne de démarcation telle qu'elle est conçue par les Etats riverains, ainsi que sur l'aggravation des conflits inter-ethniques qui ont tendance à occulter les relations de complémentarité existant entre groupes théoriquement opposés à l'échelle nationale." (Résume de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]La remise en cause du droit d'asile en France LEGOUX, Luc, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 72-88
"Obsédé par le contrôle des flux migratoires, l'État français n'a voulu voir dans le triplement du nombre des demandeurs d'emploi de la fin des années 1980 que des détournements de la procédure d'asile par des immigrants économiques. Il a réagi par une politique de dissuasion des demandes infondées et de restriction de l'accès au territoire. Si cette politique a réduit le nombre des demandeurs d'asile, elle a aussi restreint dans les mêmes proportions les possibilités effectives d'asile en France et le nombre de personnes reconnues comme réfugiées. Le développement des filières d'immigration clandestine est également à mettre au passif de cette politique qui empêche de fait les arrivées régulières des demandeurs d'asile. De plus, lorsque les déboutés inexpugnables n'obtiennent pas un droit au séjour discrétionnaire du ministère de l'Intérieur, ils sont laissés en situation de non-droit et deviennent des clandestins officiels". (Résumé de l'auteur).
Permalink[texte imprimé]Retour, réconciliation, réhabilitation, reconstruction : les quatre "R" GRUNEWALD, François, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 409-429
"Les déplacements de population ont évolué au cours des dernières décennies. Aux migrations économiques sont venus s'ajouter les déplacements liés aux conflits armés. Dans un cas comme dans l'autre, il est souvent question de retours. Examiner ces derniers comme indissociables du complexe formé par la réconciliation, la réhabilitation et la reconstruction, apparaît indispensable pour qui souhaite agir dans "l'espace-temps" de la réinstallation des réfugiés de la guerre. Parce que les populations restent traumatisées par les événements ayant suscité leur départ, le retour est un moment crucial que les institutions humanitaires devraient accompagner jusqu'à la réinstallation. Autrement dit, défendre les droits de ceux qui rentrent et agir en tenant compte des causes de départ est nécessaire à la réintégration." (Résumé de l'éditeur).
Permalink[texte imprimé]Santé de la mère et santé de l'enfant : exemples africains GRIPPS (Groupe international de partenaires population santé), - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, 165 P.
Les recherches sur la "santé de la reproduction dans les pays à croissance démographique rapide" s'enrichissent depuis peu de nouveaux travaux aux axes méthodologiques diversifiés. Les méthodes d'enquêtes, les sujets d'enquêtes se renouvellent. La part laissée au quantitatif se réduit pour augmenter le champ du qualitatif. Santé maternelle, santé de l'enfant et comportements thérapeutiques sont passés au crible de ces nouvelles approches.
Permalink[texte imprimé]Transfert contre migration ? Une analyse des pratiques migratoires en Nubie égyptienne FOGEL, Frédérique, - BONDY : INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD), 1999, P. 137-159
"Considérant d'une part, que l'étude sur le terrain des transferts de population en cours de réalisation est rarement possible et, d'autre part, que les catégories usuelles d'analyse fondées sur la distinction entre "mouvement forcé" et "mouvement volontaire" masquent une réalité bien plus complexe, l'auteur suggère de centrer l'analyse sur les pratiques et les symboliques instituées par les populations concernées pour "faire face" aux déplacements. A partir de l'ethnographie d'un groupe nubien d'Egypte, migrant depuis l'Antiquité et transféré en Nouvelle Nubie en 1963 lors de la construction du barrage d'Assouan, l'auteur interroge les relations d'une population migrante à son territoire réel et mythique, montre comment un groupe peut transformer la contrainte migratoire en un élément identitaire valorisé et rend compte du rôle fondamental des inter-relations entre migrants et sédentaires." (Résumé de l'éditeur).
Permalink