[texte imprimé]Stratégies de lutte contre la filière des opiacés en Afghanistan
DUFOUR, Charlotte,
KAUFFMANN, Domitillle ; GRUNEWALD, François -
PLAISIANS : GROUPE URGENCE REHABILITATION DEVELOPPEMENT (GROUPE URD),
2010/06,
94 P.
Depuis la chute des talibans, le gouvernement afghan, à l'aide de la communauté internationale, a mis en place une stratégie visant à éradiquer la production, le trafic et la consommation d'opiacés. Cette stratégie se base sur l'interdiction et la répression, le développement d'activités alternatives, le traitement de la toxicomanie et le développement des capacités des institutions aux niveaux central et provençal. Malgré une baisse visible de la production d'opium depuis 2007, celle-ci ne semble pas définitive, de nombreux facteurs poussant les agriculteurs à continuer cette culture : des facteurs agro-écologiques, socio-économiques, et un savoir faire acquis depuis les premières productions dans les années 1990 dans le cadre de l'économie de guerre. Une grande partie de l'aide au développement extérieure est consacrée à la lutte contre le pavot, étant donné que l'Afghanistan est le plus grand producteur mondial d'opium. Peu de cultures alternatives ont réussi à s'imposer ; l'éducation et la sensibilisation souffrent d'une mauvaise coordination et d'une faible collaboration des chefs locaux. De plus l'arrestation des trafiquants n'est pas encore significative, la corruption aidant et la loi n'étant pas adaptée à la lutte contre la drogue. Il est tout de même à noter que les programmes de développement agricole et rural tendent tout de même petit à petit à s'imposer face à la production d'opium.
http://www.urd.org/wp-content/uploads/2018/10/Strategies_lutte_contre_opiaces_afghanistan.pdf
Depuis la chute des talibans, le gouvernement afghan, à l'aide de la communauté internationale, a mis en place une stratégie visant à éradiquer la production, le trafic et la consommation d'opiacés. Cette stratégie se base sur l'interdiction et la répression, le développement d'activités alternatives, le traitement de la toxicomanie et le développement des capacités des institutions aux niveaux central et provençal. Malgré une baisse visible de la production d'opium depuis 2007, celle-ci ne semble pas définitive, de nombreux facteurs poussant les agriculteurs à continuer cette culture : des facteurs agro-écologiques, socio-économiques, et un savoir faire acquis depuis les premières productions dans les années 1990 dans le cadre de l'économie de guerre. Une grande partie de l'aide au développement extérieure est consacrée à la lutte contre le pavot, étant donné que l'Afghanistan est le plus grand producteur mondial d'opium. Peu de cultures alternatives ont réussi à s'imposer ; l'éducation et la sensibilisation souffrent d'une mauvaise coordination et d'une faible collaboration des chefs locaux. De plus l'arrestation des trafiquants n'est pas encore significative, la corruption aidant et la loi n'étant pas adaptée à la lutte contre la drogue. Il est tout de même à noter que les programmes de développement agricole et rural tendent tout de même petit à petit à s'imposer face à la production d'opium.
http://www.urd.org/wp-content/uploads/2018/10/Strategies_lutte_contre_opiaces_afghanistan.pdf
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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26105 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
39903 | URD URD DUF str10 | autres textes imprimés | 26 - GROUPE URD (Plaisians) | Disponible |