[vidéo]Nucléaire, la bombe humaine
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PARIS : CHASSEUR D'ETOILES,
2012,
1 DVD, 52 mn.
Elsa Fayner nous emmène dans le cœur humain du nucléaire et montre à quel point l’industrie atomique peut être dangereuse. Par nature, certes, mais également parce qu’elle broie de plus en plus les hommes de maintenance, pourtant garants de son bon fonctionnement. Parmi ces 20 000 sous-traitants de l’atome, ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer la pression croissante sur les équipes et l’exigence de rentabilité. Sous tension car contraints à la recherche d’une productivité croissante, ces nomades du nucléaire n’ont plus les moyens de bien faire leur travail, au risque de provoquer des accidents. Outre le gain économique, la sous-traitance en cascade présente l’avantage de diluer les responsabilités et d’externaliser le risque social. En multipliant les intermédiaires, on rend les salariés plus malléables...
Citoyens, élus, experts admettent qu’on est arrivé à la limite de la sous-traitance. Pour autant, les rapports rendus en janvier dernier par l’Autorité de sûreté nucléaire et le Haut comité pour la transparence n’ont présenté aucune mesure concrète. L’État serait-il plus soucieux de la compétitivité du nucléaire que des conditions de travail et de la sûreté de ces concitoyens ?
Public : Lycée (15-17 ans);Adulte
Elsa Fayner nous emmène dans le cœur humain du nucléaire et montre à quel point l’industrie atomique peut être dangereuse. Par nature, certes, mais également parce qu’elle broie de plus en plus les hommes de maintenance, pourtant garants de son bon fonctionnement. Parmi ces 20 000 sous-traitants de l’atome, ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer la pression croissante sur les équipes et l’exigence de rentabilité. Sous tension car contraints à la recherche d’une productivité croissante, ces nomades du nucléaire n’ont plus les moyens de bien faire leur travail, au risque de provoquer des accidents. Outre le gain économique, la sous-traitance en cascade présente l’avantage de diluer les responsabilités et d’externaliser le risque social. En multipliant les intermédiaires, on rend les salariés plus malléables...
Citoyens, élus, experts admettent qu’on est arrivé à la limite de la sous-traitance. Pour autant, les rapports rendus en janvier dernier par l’Autorité de sûreté nucléaire et le Haut comité pour la transparence n’ont présenté aucune mesure concrète. L’État serait-il plus soucieux de la compétitivité du nucléaire que des conditions de travail et de la sûreté de ces concitoyens ?
Public : Lycée (15-17 ans);Adulte
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