[article]Le coup d'État militaire 50 ans après
- In :
BRESIL(S),
2014 (01/05/2014),
N°5,
P. 7-146
Comprendre ce qu'a été la dictature qui a pris le pouvoir au Brésil le 31 mars 1964 et s'y est maintenue pendant 21 ans ne va pas de soi. Ce putsch militaire soutenu par des civils et une partie des couches populaires, a été le premier d'une vague de régimes autoritaires en Amérique du Sud, comme une réponse à la révolution cubaine de 1959. Cependant la dictature brésilienne semble avoir été différente des autres. Comme ailleurs, les forces armées ont exercé une répression féroce, arrêtant et torturant des dizaines de milliers de personnes et en expulsant autant de l'administration et de l'armée, mais le Congrès a siégé encore jusqu'en 1968. Le nouveau régime a fait beaucoup d'efforts pour légitimer ses actes anti-démocratiques. De même le retour à la démocratie s'est fait progressivement au contraire de la chute brutale des militaires en Argentine et au Chili. Malgré l'exil de quelques artistes, la plupart des intellectuels opposants au régime sont restés au Brésil. A la fin des années 1970, l'épisode des "patrouilles idéologiques" a opposé les intellectuels de gauche critiquant les œuvres des artistes qui s'étaient peu engagés dans la lutte contre le régime. Les recherches historiques actuelles tendent à mieux éclairer cette période trouble de l'histoire du Brésil.
Comprendre ce qu'a été la dictature qui a pris le pouvoir au Brésil le 31 mars 1964 et s'y est maintenue pendant 21 ans ne va pas de soi. Ce putsch militaire soutenu par des civils et une partie des couches populaires, a été le premier d'une vague de régimes autoritaires en Amérique du Sud, comme une réponse à la révolution cubaine de 1959. Cependant la dictature brésilienne semble avoir été différente des autres. Comme ailleurs, les forces armées ont exercé une répression féroce, arrêtant et torturant des dizaines de milliers de personnes et en expulsant autant de l'administration et de l'armée, mais le Congrès a siégé encore jusqu'en 1968. Le nouveau régime a fait beaucoup d'efforts pour légitimer ses actes anti-démocratiques. De même le retour à la démocratie s'est fait progressivement au contraire de la chute brutale des militaires en Argentine et au Chili. Malgré l'exil de quelques artistes, la plupart des intellectuels opposants au régime sont restés au Brésil. A la fin des années 1970, l'épisode des "patrouilles idéologiques" a opposé les intellectuels de gauche critiquant les œuvres des artistes qui s'étaient peu engagés dans la lutte contre le régime. Les recherches historiques actuelles tendent à mieux éclairer cette période trouble de l'histoire du Brésil.
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57235 | CM Brésil(s) N°5 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |