[vidéo]Le papier ne peut pas envelopper la braise
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PARIS : CENTRE NATIONAL DU CINEMA ET DE L'IMAGE ANIMEE (CNC),
2006,
1 DVD, 86 mn.
Au cœur de Phnom Penh, des prostituées vivent dans le Building blanc, immense bloc de béton aux murs décrépits, ouvertures grillagées. Rithy Panh les filme dans leur quotidien, s’occupant de la cuisine, du ménage, des enfants, dessinant sur les murs et alignant les poupées multicolores, gracieuses dans leurs sarongs de couleur, et leur donne la parole. Appartenant à la génération des enfants élevés dans les camps, dans un pays fracassé par des années de guerre, Srey, Mav, Poeuv, Aun Tauch et Thida nous racontent leur destin ravagé. Vendues adolescentes par leur famille pour la plupart, enfermées dès leur puberté dans des bordels, " écrasées comme de l'ail " et considérées comme " une flaque d'eau croupie ", elles subissent l'exploitation et la misère, souffrent de multiples avortements bâclés, du sida, de la violence et du cercle vicieux de l'endettement et de la drogue. Rithy Panh a voulu cependant face à ces témoignages terrifiants des images lumineuses. Il ne filme pas des " putains " réduites au silence, mais des femmes, auxquelles il redonne une dignité.
Public :
Au cœur de Phnom Penh, des prostituées vivent dans le Building blanc, immense bloc de béton aux murs décrépits, ouvertures grillagées. Rithy Panh les filme dans leur quotidien, s’occupant de la cuisine, du ménage, des enfants, dessinant sur les murs et alignant les poupées multicolores, gracieuses dans leurs sarongs de couleur, et leur donne la parole. Appartenant à la génération des enfants élevés dans les camps, dans un pays fracassé par des années de guerre, Srey, Mav, Poeuv, Aun Tauch et Thida nous racontent leur destin ravagé. Vendues adolescentes par leur famille pour la plupart, enfermées dès leur puberté dans des bordels, " écrasées comme de l'ail " et considérées comme " une flaque d'eau croupie ", elles subissent l'exploitation et la misère, souffrent de multiples avortements bâclés, du sida, de la violence et du cercle vicieux de l'endettement et de la drogue. Rithy Panh a voulu cependant face à ces témoignages terrifiants des images lumineuses. Il ne filme pas des " putains " réduites au silence, mais des femmes, auxquelles il redonne une dignité.
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