[vidéo]Frantz Fanon, mémoire d'asile
RIDOUH, Bachir ; ZAHZAH, Abdenour -
PARIS : CENTRE NATIONAL DU CINEMA ET DE L'IMAGE ANIMEE (CNC),
2002,
1 DVD, 54 mn.
Archives et interviews témoignent du double parcours de Frantz Fanon, psychiatre et révolutionnaire. Né en 1925 en Martinique, c'est en s'engageant contre le nazisme aux côtés des Forces Françaises Libres qu'il découvre la discrimination ethnique. Nommé à 28 ans médecin chef à l'hôpital psychiatrique de Bilda au sud d'Alger, il y mesure les inégalités et les injustices engendrées par le colonialisme. Il pratique des thérapies basées sur le travail manuel, le sport et l'expression artistique, révolutionnaires pour l'époque parce qu'elles impliquent malades indigènes, déconsidérés jusqu'ici, et personnel soignant. Ses idéaux le conduisent très vite à épouser la cause de la lutte de libération. Contraint de démissionner et expulsé d'Algérie, il poursuit la lutte en rejoignant le FLN (Front de libération nationale) à Tunis. Nommé ambassadeur itinérant du gouvernement provisoire de la République algérienne en Afrique, il publie "Dans l'enceinte de la révolution algérienne", interdit dès sa sortie. Malade, il se hâte de finir "Les Damnés de la terre", ouvrage sur l'aliénation du colonisé, avant de mourir à 36 ans, un an avant l'indépendance de l'Algérie.
Public :
Archives et interviews témoignent du double parcours de Frantz Fanon, psychiatre et révolutionnaire. Né en 1925 en Martinique, c'est en s'engageant contre le nazisme aux côtés des Forces Françaises Libres qu'il découvre la discrimination ethnique. Nommé à 28 ans médecin chef à l'hôpital psychiatrique de Bilda au sud d'Alger, il y mesure les inégalités et les injustices engendrées par le colonialisme. Il pratique des thérapies basées sur le travail manuel, le sport et l'expression artistique, révolutionnaires pour l'époque parce qu'elles impliquent malades indigènes, déconsidérés jusqu'ici, et personnel soignant. Ses idéaux le conduisent très vite à épouser la cause de la lutte de libération. Contraint de démissionner et expulsé d'Algérie, il poursuit la lutte en rejoignant le FLN (Front de libération nationale) à Tunis. Nommé ambassadeur itinérant du gouvernement provisoire de la République algérienne en Afrique, il publie "Dans l'enceinte de la révolution algérienne", interdit dès sa sortie. Malade, il se hâte de finir "Les Damnés de la terre", ouvrage sur l'aliénation du colonisé, avant de mourir à 36 ans, un an avant l'indépendance de l'Algérie.
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