[article]Réchauffement climatique : mettre l'agriculture au premier plan
NAFO, Seyni - In :
DEFIS SUD,
septembre-octobre 2015 (01/09/2015),
N°126,
P. 10-29
Le 20ème siècle a vu le triomphe du premier modèle basé sur la maîtrise technique et la négation de l'environnement. Notre 21ème siècle débutant découvre les limites et les conséquences de cette vision. Dans ce contexte nouveau les agricultures paysannes ont retrouvé toute leur pertinence. Ces agricultures paysannes, majoritaires au Sud, sont vues comme les premières victimes des changements climatiques. Mais leurs potentiels comme sources d'innovations techniques, sociales et organisationnelles permettent de répondre aux défis de notre siècle. Les soutenir, c'est investir dans des solutions réalistes et cohérentes pour le climat et les équilibres planétaires. La lutte contre la pauvreté doit prendre en compte la lutte contre le réchauffement planétaire. Or, constate Ali Abdou Bongueré (Niger) l'agriculture n'est plus au rendez-vous des négociations concernant le réchauffement climatique. Pourtant au Niger, les populations en subissent déjà de plein fouet les effets et l'initiative bio-carbone n'a pas bonne presse, il réclame la justice climatique. En vue de la COP21, l'Afrique a coordonné ses revendications et Seyni NAFO porte-parole de ce continent, dit que toutes les propositions concernant les concepts et la technicité viennent du groupe africain. L'Union Européenne a des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre, mais les moyens proposés pour en atténuer les effets sur la sécurité alimentaire dans les pays du Sud sont insuffisants. Le mouvement citoyen péruvien demande la mise en place d'un tribunal international de la justice climatique. L'Alliance globale pour l'Agriculture intelligente entend répondre aux enjeux agricoles et climatiques, mais la majorité des mouvements paysans rejettent cette Alliance accusée de servir les intérêts de l'industrie agroalimentaire.
Le 20ème siècle a vu le triomphe du premier modèle basé sur la maîtrise technique et la négation de l'environnement. Notre 21ème siècle débutant découvre les limites et les conséquences de cette vision. Dans ce contexte nouveau les agricultures paysannes ont retrouvé toute leur pertinence. Ces agricultures paysannes, majoritaires au Sud, sont vues comme les premières victimes des changements climatiques. Mais leurs potentiels comme sources d'innovations techniques, sociales et organisationnelles permettent de répondre aux défis de notre siècle. Les soutenir, c'est investir dans des solutions réalistes et cohérentes pour le climat et les équilibres planétaires. La lutte contre la pauvreté doit prendre en compte la lutte contre le réchauffement planétaire. Or, constate Ali Abdou Bongueré (Niger) l'agriculture n'est plus au rendez-vous des négociations concernant le réchauffement climatique. Pourtant au Niger, les populations en subissent déjà de plein fouet les effets et l'initiative bio-carbone n'a pas bonne presse, il réclame la justice climatique. En vue de la COP21, l'Afrique a coordonné ses revendications et Seyni NAFO porte-parole de ce continent, dit que toutes les propositions concernant les concepts et la technicité viennent du groupe africain. L'Union Européenne a des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre, mais les moyens proposés pour en atténuer les effets sur la sécurité alimentaire dans les pays du Sud sont insuffisants. Le mouvement citoyen péruvien demande la mise en place d'un tribunal international de la justice climatique. L'Alliance globale pour l'Agriculture intelligente entend répondre aux enjeux agricoles et climatiques, mais la majorité des mouvements paysans rejettent cette Alliance accusée de servir les intérêts de l'industrie agroalimentaire.
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Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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61288 | CM Défis-Sud N° 126 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Exclu du prêt |