[article]Civilisation écologique : du slogan à la réalité
- In :
MONDE CHINOIS,
2018/4 (01/01/2019),
N°56,
150 P.
Ce dossier analyse les rapports entre la nouvelle puissance économique de la Chine et sa politique environnementale. Après le retrait des États-Unis de la lutte contre le réchauffement climatique, c'est la Chine qui devrait prendre la tête de ce combat au niveau international. Or, le gouvernement chinois, qui était réticent jusque là pour réduire les émissions à effet de serre, s'engage maintenant dans la transition énergétique pour deux raisons : le niveau de la pollution atmosphérique dans les villes et les bénéfices tirées du développement des industries liées aux énergies renouvelables. Cette nouvelle orientation ne va pas sans difficultés : la fermeture des vieilles usines entraîne du chômage, les rejets de CO2 sont le fait de multinationales dont la production a été externalisées en Chine, enfin l'extraction des terres rares nécessaires dans les nouvelles technologies dégrade l'environnement. L'urbanisation joue un grand rôle dans la pollution atmosphérique en raison de la mobilité des citadins qui utilisent de plus en plus l'automobile et de l'industrialisation des espaces périurbains. La croissance de la consommation génère des milliers de tonnes de déchets triés et recyclés d'une façon très artisanale par des travailleurs du secteur informel. Cependant la classe moyenne urbaine en pleine expansion se montre sensible au discours écologique. Ce n'est pas toujours le cas pour la paysannerie embarquée depuis 1970 dans un modèle productiviste destructeur de l'environnement. Il existe quelques AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) spécialisées dans la culture biologique dont la production est destinée aux chinois les plus riches. A Taïwan, la jeunesse réputée insouciante s'intéresse maintenant aux questions environnementales, mais l'île est cernée par les déchets plastiques déversés par les grands fleuves continentaux. Le dossier aborde également le problème de la justice climatique et celui de la faible réceptivité des chinoises en matière de risque lié au réchauffement du climat. Le dernier article ouvre un débat sur les priorités du développement économique par rapport à l'écologie et à la culture.
Ce dossier analyse les rapports entre la nouvelle puissance économique de la Chine et sa politique environnementale. Après le retrait des États-Unis de la lutte contre le réchauffement climatique, c'est la Chine qui devrait prendre la tête de ce combat au niveau international. Or, le gouvernement chinois, qui était réticent jusque là pour réduire les émissions à effet de serre, s'engage maintenant dans la transition énergétique pour deux raisons : le niveau de la pollution atmosphérique dans les villes et les bénéfices tirées du développement des industries liées aux énergies renouvelables. Cette nouvelle orientation ne va pas sans difficultés : la fermeture des vieilles usines entraîne du chômage, les rejets de CO2 sont le fait de multinationales dont la production a été externalisées en Chine, enfin l'extraction des terres rares nécessaires dans les nouvelles technologies dégrade l'environnement. L'urbanisation joue un grand rôle dans la pollution atmosphérique en raison de la mobilité des citadins qui utilisent de plus en plus l'automobile et de l'industrialisation des espaces périurbains. La croissance de la consommation génère des milliers de tonnes de déchets triés et recyclés d'une façon très artisanale par des travailleurs du secteur informel. Cependant la classe moyenne urbaine en pleine expansion se montre sensible au discours écologique. Ce n'est pas toujours le cas pour la paysannerie embarquée depuis 1970 dans un modèle productiviste destructeur de l'environnement. Il existe quelques AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) spécialisées dans la culture biologique dont la production est destinée aux chinois les plus riches. A Taïwan, la jeunesse réputée insouciante s'intéresse maintenant aux questions environnementales, mais l'île est cernée par les déchets plastiques déversés par les grands fleuves continentaux. Le dossier aborde également le problème de la justice climatique et celui de la faible réceptivité des chinoises en matière de risque lié au réchauffement du climat. Le dernier article ouvre un débat sur les priorités du développement économique par rapport à l'écologie et à la culture.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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43797 | CM Monde Chinois N° 56 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |