[article]La reine des glaces
BARBANEGRE, Juliette - In :
XXI,
hiver 2016 (01/12/2015),
N°33,
P. 30-39
En octobre 2008, les Islandais·es se réveillent abasourdi·es : la couronne islandaise a perdu la moitié de sa valeur, les prix à la consommation ont flambé comme les taux des emprunts contractés dans l'euphorie du boom économique. Les banques se sont écroulées, le Premier ministre Geir Haarde a décrété le contrôle immédiat du système bancaire par l'État et a sollicité l'aide du FMI. Passé le choc, la parole se libère, les Islandais·es se mobilisent, dont Birgitta Jonsdottir, poétesse punk, éditrice et activiste hackeuse, qui se mêle aux manifestant·es devant le Parlement. Après une mobilisation constante des Islandais·es d'octobre 2008 à mars 2009, le gouvernement, les députés et le patron de la Banque centrale islandaise sont contraints à la démission. Birgitta Jonsdottir se présente alors aux élections législatives sous la bannière du "Parti pirate", en respectant les consignes des internautes : pas de chef, pas de personnification, pas de titre ni de privilège. Birgitta la hackeuse, surnommée "la souris qui rugit" ne veut qu'une chose : le retour de la démocratie, au sens propre.
En octobre 2008, les Islandais·es se réveillent abasourdi·es : la couronne islandaise a perdu la moitié de sa valeur, les prix à la consommation ont flambé comme les taux des emprunts contractés dans l'euphorie du boom économique. Les banques se sont écroulées, le Premier ministre Geir Haarde a décrété le contrôle immédiat du système bancaire par l'État et a sollicité l'aide du FMI. Passé le choc, la parole se libère, les Islandais·es se mobilisent, dont Birgitta Jonsdottir, poétesse punk, éditrice et activiste hackeuse, qui se mêle aux manifestant·es devant le Parlement. Après une mobilisation constante des Islandais·es d'octobre 2008 à mars 2009, le gouvernement, les députés et le patron de la Banque centrale islandaise sont contraints à la démission. Birgitta Jonsdottir se présente alors aux élections législatives sous la bannière du "Parti pirate", en respectant les consignes des internautes : pas de chef, pas de personnification, pas de titre ni de privilège. Birgitta la hackeuse, surnommée "la souris qui rugit" ne veut qu'une chose : le retour de la démocratie, au sens propre.
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