N°262 - septembre 2022 - Défendre l'eau, c'est défendre la terre et la vie (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
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Contient
- [article]Les communautés quilombola récupèrent leurs terres et leur eau après 40 ans de monoculture d'eucalyptus au Brésil
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
septembre 2022 (01/09/2022),
N°262,
P. 5-13
Dans les années 1950, le territoire quilombola de Sapê do Norte, dans l'État d'Espírito Santo, au Brésil, occupait une vaste zone dans les municipalités actuelles de São Mateus et Conceição da Barra. Environ 12 000 familles de cette communauté ont été expulsées de leurs terres traditionnelles par un processus de néocolonisation parrainé par l'État brésilien puis, dans les années 1970, par l'arrivée de l'entreprise Aracruz Celulose (aujourd'hui Suzano) et l'expansion de la monoculture d'eucalyptus à grande échelle. Après quarante ans de spoliation, les communautés autochtones ont entamé un processus de lutte pour récupérer leurs terres, leur eau et leurs moyens de subsistance. Le WRM s'est entretenu avec deux activistes quilombola sur leurs conditions de résistance difficile mais fertile. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf - [article]Plantations de palmiers à huile et accaparement de l’eau : Côte-d’Ivoire et Gabon
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
septembre 2022 (01/09/2022),
N°262,
P. 14-19
La production industrielle d’huile de palme en Côte d'Ivoire et au Gabon est gérée par cinq multinationales qui contrôlent environ 67 % de la superficie des plantations industrielles de palmiers à huile, dont les concessions ont été financées par des investissements étrangers et dont l'expansion est en progression constante. Les plantations accaparent de vastes étendues de terre et ont de nombreux impacts socio-environnementaux sur les populations et les territoires autochtones. La terre et l’eau sont interdépendantes et, dans ces régions boisées, la crise de l’eau n’existerait pas si les entreprises n’avaient pas accaparé les terres des populations locales. La raréfaction de l’eau pour les communautés qui vivent dans et autour des plantations industrielles de palmiers à huile est alarmante et semble inexorable. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf - [article]Pérou : Contre la dévastation du territoire et des droits autochtones par les compagnies pétrolières, le sens des rivières
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
septembre 2022 (01/09/2022),
N°262,
P. 20-26
Les communautés autochtones touchées par la pollution de l’industrie pétrolière perdent également leur accès vital à l’eau. L’État péruvien ne respecte pas ses propres législations concernant le droit à l'eau et n'engage aucun moyen contre la violation de ce droit (selon les statistiques officielles, 54 % de la population autochtone amazonienne n’a pas accès à l’eau). Dans le nord de l’Amazonie péruvienne, une centaine de communautés autochtones et leurs fédérations sont engagées depuis onze ans dans une lutte unie, constante et coordonnée pour la défense de leurs territoires et de leurs rivières contre les activités pétrolières (lots pétroliers et oléoduc Norperuano qui traverse le nord de l’Amazonie et les montagnes andines). https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf - [article]Lutter pour ne pas sombrer : les habitants de l’île de Pari, en Indonésie, luttent contre l’injustice
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
septembre 2022 (01/09/2022),
N°262,
P. 27-31
Pour de nombreuses îles et régions côtières de faible altitude, l’élévation du niveau de la mer est l’un des impacts les plus perceptibles du changement climatique. L’Indonésie, où plus de quatre millions de personnes sont victimes d'inondations chaque année, est particulièrement exposée à l’élévation du niveau de la mer en raison de la longueur de son littoral et de sa position géographique. Les habitants de l’île de Pari voient de plus en plus souvent leurs maisons et leurs entreprises envahies par les eaux. En plus de lutter contre les grandes entreprises de tourisme, quatre habitants de l’île de Pari ont intenté une action en justice contre l’un des principaux émetteurs de dioxyde de carbone au monde, et donc l’un des principaux responsables de leur situation : le groupe cimentier Holcim. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf - [article]"Sans eau, il n’y a pas de vie" : Les rivières de l’Amazonie bolivienne
- In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
septembre 2022 (01/09/2022),
N°262,
P. 32-35
En Amazonie bolivienne, comme un "sang de la terre", la rivière Beni traverse le parc national Madidi, l’une des zones les plus riches en biodiversité de la planète, et la réserve Pilón Lajas. Or la rivière Beni est menacée par des projets de construction de méga barrages, en particulier Chepete et Bala, qui inonderaient une superficie plus grande que celle de La Paz, la capitale. Des études d’impact ont estimé que la construction des barrages, des routes et des lignes de transport d’électricité nécessiterait l’abattage de plus de 100 000 hectares de forêts dans ces réserves naturelles. La création des immenses lagunes artificielles nécessaires à la rétention d'eau forcerait l’expulsion des populations autochtones et des communautés paysannes riveraines, en raison de la submersion des terres. Le cycle de l’eau de cet immense territoire, la biodiversité et la vie des communautés locales changeraient radicalement. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf - [article]De l’Asie à l’Afrique : l’expansion tentaculaire des plantations de palmiers à huile épuise les ressources en eau des communautés
KRuHA (Koalisi Rakyat untuk Hak Atas air) - In :
MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES,
septembre 2022 (01/09/2022),
N°262,
P. 37-41
Aucune autre culture n’a connu une croissance mondiale plus rapide que le palmier à huile au cours de la dernière décennie. Cette expansion presque incontrôlable laisse derrière elle un cortège de destructions et de conflits autour des immenses étendues de plantations qui s’étendent de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique occidentale et centrale. Cette monoculture absorbe des hectares de terres arables, des forêts tropicales vierges, des territoires forestiers autochtones et détruit la biodiversité. À mesure que les entreprises accaparent des terres communautaires, elles s’emparent également de leurs ressources en eau, vitale mais de plus en plus rare, dans le contexte de la crise climatique. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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13816 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
13834 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |