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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Dans la chambre obscure NARAYAN, R. K., - PARIS : UNION GENERALE D'EDITIONS (UGE), 1992/11, 175 P.
Ce roman met en scène un couple indien et ses relations inégalitaires et conflictuelles. La femme émouvante et fière est trahie par son mari ; elle s'enfuit et expérimente solitude et précarité. Des gens pauvres et généreux l'aident. Elle souffre loin de ses enfants et revient au foyer, différente et plus forte.
Le livre est tout autant une étude scientifique élaborée avec rigueur qu'une dénonciation des rapports de l'Occident avec les Indiens. Darcy Ribeiro fait le compte des tribus disparues et des rapports basés sur la violence que l'Occident adopte avec ces civilisations. Il analyse le Brésil indigène du XXe siècle, son intégration, l'impact de la pacification, les ravages que provoquent certaines maladies et la marginalisation d'une population.
Cet ouvrage met en commun les réflexions d'une vingtaine de chercheurs pour analyser cette réalité angoissante qu'on désigne par Tiers Monde : impérialisme et surexploitation du travail, contraintes des milieux naturels, formes économiques de la dépendance, genèse et fonction des classes sociales, rôle des idéologies, mythes révolutionnaires, mouvements nationaux.
Ces récits mythiques, contes et légendes des Indiens Cashinahua de la forêt amazonienne sont originellement faits pour être dits dans un langage quotidien. Le romanesque et le sacré se mêlent dans des chants initiatiques. L'auteur s'est attaché à transcrire ces textes de façon claire.
[texte imprimé]Heremakhonon CONDÉ, Maryse, - PARIS : UNION GENERALE D'EDITIONS (UGE), 1976, 312 P.
Inspiré par la Guinée de Sékou Touré, "Heremakhonon" (expression signifiant "Attends le bonheur") est l'histoire d'une désillusion. Véronica est une Guadeloupéenne un peu perdue en quête d'identité. Partie à la recherche du passé africain, elle ne trouve que pauvreté, dictature et bourgeoisie corrompue. En choisissant d'aimer Ibrahima Sory, son "nègre avec aïeux" aux manières princières, Véronica s'aperçoit peu à peu qu'elle s'est trompée de camp. En réalité, Ibrahima a les mains sales du sang de son ami Saliou. Pour ne pas avoir à choisir entre l'amour et l'amitié, entre deux visions de l'Afrique, Véronica choisit la fuite... (D'après le résumé de l'éditeur).
Ce roman entend montrer comment les multinationales, associées aux élites locales, exploitent les peuples africains. Ces peuples succomberont-ils à la tentation de la violence ou s'organiseront-ils pour que l'Afrique des rois devienne l'Afrique des peuples.
[texte imprimé]Le lièvre et l'araignée dans les contes de l'Ouest africain COLARDELLE-DIARRASSOUBA, Marcelle, - PARIS : UNION GENERALE D'EDITIONS (UGE), 1975, 291 P.
En analysant les contes de l'Afrique de l'ouest, on est obligé de constater la grande importance de la culture orale, en tant que vecteur d'informations. Cet ouvrage analyse deux personnages propres aux contes de l'Afrique de l'Ouest : le lièvre et l'araignée, ce qui permet de mieux appréhender la symbolique apportée par le conte.
L'auteur montre la responsabilité des États-Unis dans la guerre froide et le partage du monde en deux blocs antagonistes après 1945.
L'auteur dénonce l'idéologie de la négritude qui maintient l'Afrique dans une passivité négative. Le rôle du poète aujourd'hui est de s'insérer là où les problèmes quotidiens demandent des solutions urgentes auxquelles les idéologies importées n'apportent pas de solution.
Pierre Daix rencontre des communistes tchécoslovaques en 1947, quand l'auteur accompagne Charles Tillon alors ministre, puis en 1950 comme envoyé du Parti Communiste Français. Pierre Daix verra ces hommes au pouvoir et le socialisme qu'ils veulent construire. Prague au cœur retrace ici un itinéraire d'un communiste français face à la tragédie de la Tchécoslovaquie socialiste.
Le destin de l'Afrique se forge dans la ceinture de feu qui flambe le long des tropiques. Georges Balandier dégage la signification de cette Afrique ambiguë, traditionaliste et révolutionnaire, fraternelle et menaçante. Et il décrit ce spectacle exaltant : celui d'hommes s'astreignant à des commencements nouveaux.
