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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Nous venons de Tunisie ALLOUCHE, Wahed, - PARIS : SYROS JEUNESSE, 1995/09, 190 P.
Dans ce nouveau volume de la collection "Les copains de la classe", à la fois témoignage et reportage, Wahed Allouche dit aux jeunes Français et à leurs aînés comment les Tunisiens vivent leur immigration. Sont présentés tout ce qui constitue la culture d'origine et les problèmes d'identité française d'origine tunisienne.
En donnant la parole aux Antillais vivant en France, ceux que certains au pays appellent les "Négropolitains", ce document invite à les entendre et à mieux les connaître. "On s'aperçoit très vite, une fois ici, que pour la mère patrie, un Français des Antilles n'égale pas un Français de la métropole." Le livre nous permet de comprendre l'identité créole de ces Français des îles.
Témoignages d'enfants et d'adolescents qui viennent d'Algérie. Ils nous font part des problèmes d'adaptation, tant du point de vue scolaire que culturel, alimentaire, social ou religieux. Ils nous retracent les problèmes de racisme dont ils souffrent et contre lesquels ils ne luttent pas tous de la même façon. Ils nous disent leurs déceptions, leurs colères ou leurs indignations, mais ils nous avouent également leurs espoirs, leurs progrès et leur volonté de s'en sortir, d'être accepté par les autres et de concilier deux cultures.
Témoignages d'enfants, d'adultes qui viennent (ou dont les parents viennent) du Vietnam. Tout en nous faisant découvrir leur culture et leurs conditions de vie, ils nous font part de leurs difficultés à concilier celles-ci avec la culture française. Ils nous livrent également leur étonnement ou leurs déceptions face à certains comportements des "autochtones" : leur manque de solidarité, leur froideur, leur racisme parfois...
Témoignages d'enfants et d'adultes qui viennent (ou dont les parents viennent) du Cambodge et du Laos. Tout en nous faisant découvrir leurs cultures et leurs conditions de vie actuelles, certains nous parlent de leur passé, transformé par les Khmers Rouges en un cauchemar qui revient encore parfois les hanter. Ils décrivent également les conditions de vie très difficiles dans les camps de réfugiés, avec l'espoir de trouver un pays d'accueil, qui sera bien souvent la France.
En 1960; la pénurie de main-d'oeuvre en France impose de trouver une main-d'oeuvre de remplacement. C'est alors que des populations ont quitté leur pays, attirés par la promesse d'un travail assuré et d'une vie meilleure. Les enfants vont à l'école avec nos enfants, mais l'indifférence, l'hostilité parfois, de leur entourage incite ces enfants étrangers à se conformer aux modèles que nous leur imposons, à gommer leurs particularismes.
