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Exemplaires (6)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| 26719 | PER ANT | autres textes imprimés | 26 - ADOS (Bourg les Valence) | Disponible |
| 31390 | PER | autres textes imprimés | 31 - CIDES (Toulouse) | Disponible |
| 33049 | RI COL ANT 2 | autres textes imprimés | 33 - RADSI (Bègles) | Disponible |
| 32698 | CM Antipodes N°233 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Exclu du prêt |
| BIOF07706 | BIOF REV ANT | affiche, photo | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
| 050/233 | CD72 Perio | autres textes imprimés | 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) | Disponible |
Dépouillements
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[article]Réflexions et problèmes sur la question des allié.es blanch.es - In : ANTIPODES, septembre 2021 (01/09/2021), N°233,
Le concept de "privilège blanc" a un certain retentissement dans les milieux intellectuels occidentaux, militants et académiques, quand il s'agit de franchir le "tabou de la race". L'article commence par en faire la critique, afin de cadrer la problématique des alliances blanches dans la lutte contre le racisme anti-Noir·e. Le concept de "privilège blanc" provenant d’un milieu social éloigné de la réalité des "mondes noirs", la théorie des privilèges est majoritairement blanche et, de fait, tend vers un modèle intégrationniste qui sous-estime la force de récupération des luttes noires anti-racistes. Comment, dans ce contexte où la lutte noire de libération est contrainte par l’hégémonie blanche occidentale, peut-on poser la question des allié·es blanch·es, que ce soit en matière de coopération au développement, de reconnaissance de la diversité, a fortiori de reconnaissance des luttes des Noir·es anti-racistes ? http://www.iteco.be/revue-antipodes/de-la-decolonisation-suite/article/reflexions-et-problemes-sur-la-question-des-allie-es-blanch-es
[article]Le trauma colonial, ce passé qui ne passe pas DRIRA, Chayma - In : ANTIPODES, septembre 2021 (01/09/2021), N°233,
La colonialité est un système politique, économique, social, juridique et humain réglé par des mécanismes qui reposent sur le clivage entre les colonisateur·rices et les colonisé·es, comme ce fut le cas dans la France coloniale. Le colonialisme est un fait historique, alors que la colonialité est un système qui occupe une place centrale dans l’économie capitaliste moderne. La colonialité a tracé des frontières entre citoyen·nes français·es et "indigènes", entre les communautés religieuses, les langues, les "civilisé·es" et les prétendu·es "barbares". La colonialité repose sur l'exclusion du pacte républicain et surtout la limitation du risque de métissage, grâce à la fabrique des frontières comme ultime protection contre l'immigration. En France, le silence politique sur le fait colonial, notamment en Algérie, a encore des conséquences sur le vivre-ensemble et la pleine participation citoyenne. L’injonction politique consistant à tenter d’effacer l’histoire coloniale a créé un clivage qui rend difficile le travail de mémoire. Une forme d’offense frappe les générations descendantes d’immigré·es algérien·nes qui continuent à se vivre comme les porteur·ses d’une histoire indigne. http://www.iteco.be/revue-antipodes/de-la-decolonisation-suite/article/le-trauma-colonial-ce-passe-qui-ne-passe-pas
[article]Guatemala : la colonisation est toujours d’actualité - In : ANTIPODES, septembre 2021 (01/09/2021), N°233,
Au Guatemala, SERJUS a créé un système d’écoles d’éducation populaire et de formation politico-pédagogique, pour favoriser l’émergence d’une réflexion critique sur la réalité coloniale du pays. Cette organisation cherche à dépasser la pensée unique qui justifie l’oppression, la domination et l’exclusion d’une majorité de la population guatémaltèque, qui s’est forgée parallèlement au système colonialiste, patriarcal et capitaliste et perdure toujours dans le pays, deux siècles après l'indépendance. Pour SERJUS, ce système de domination se recrée en permanence, pour réactualiser la spoliation et la domination des peuples autochtones. Ce néocolonialisme remonte aux trente-six années de conflit armé et de répression militaire qui ont renforcé une politique de silence et de peur face à l’histoire du pays, celle qui n’est pas enseignée dans les écoles. Dans ses ateliers, SERJUS, parle du colonialisme interne, de la domination exercée à l’intérieur d’un pays, par un peuple ou groupe ethnique sur un autre, par un pouvoir hégémonique ou une classe sociale dominante sur des communautés asservies. http://www.iteco.be/revue-antipodes/de-la-decolonisation-suite/article/guatemala-la-colonisation-est-toujours-d-actualite
