Résumé : |
Le monde arabe, siège jadis d'une civilisation brillante sombre dans les guerres civiles, les dictatures, l'extrèmisme et le repli sur soi. Ghalioum voit la cause du malaise arabe dans l'opposition entre l'Etat et la Nation d'où résulte la décomposition de la société civile. Les réseaux historiques d'échange et de solidarité ont été brisés. Tandis que la modernité apparaît comme une aliénation, l'identité devient synonyme de réclusion, d'où ce rapport conflictuel de l'Arabe à sa propre histoire comme à celle de l'Occident. Les problèmes complexes d'identité et de réconciliation avec le monde passent nécessairement par la transformation démocratique et le dépassement de tous les nationalismes fabriqués par l'Etat pour son seul usage répressif. Le monde arabe est victime de son Etat. |