Résumé : |
En ce début de XXIe siècle, l'auteure fait le constat d'un accroissement des atteintes à la santé (cancers, maladies neuro-végétatives, allergies, etc.). La pollution croissante est sans doute en grande partie responsable mais il n’est pas facile d’apporter la preuve des relations pollution-affection. Le reproche fait aux grands groupes industriels est d’entretenir systématiquement le doute sur ces relations et donc sur les risques industriels (amiante, plomb, nucléaire, pesticides, etc.). Ce déni de risques se fait souvent avec la complicité active de l’État et aussi de scientifiques. L’incertitude sur les effets à long terme et sur ceux des faibles doses alimente les débats. L’objectif de l’auteure est de montrer qu’avec une recherche fondée sur d’autres finalités que celles du développement industriel et financier des démarches scientifiques alternatives émergent avec une synergie des savoirs complémentaires des experts et des citoyens. |