Avec la montée des mouvements dits «paysans», les débats sur la place de la petite agriculture familiale dans la capitalisation de l’agriculture retrouvent de la vigueur. Les paysans constituent-ils une force politique capable de contrer les dynamiques du système de l'agro-industrie, comme le soutiennent les défenseurs de la «voie paysanne» ? Ou sont-ils appelés à disparaître, emportés par une inévitable internalisation des relations capitalistes de production et par le renforcement des luttes de classes qui en résultent ? Cet article soutient que certaines critiques de la voie paysanne construisent une schématisation de la figure du petit producteur marchand qui vise, par ses angles morts, à renforcer les dynamiques du capitalisme néolibéral.
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Exemplaires (1)
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| 68305 | MED2018/1 | autres textes imprimés | 54 - CLID (Nancy) | Disponible | 


