

Cinq ans après les marches pour le climat, les espoirs des militant·es écologistes sont balayés. La dissolution des Soulèvements de la Terre en France et la promulgation de lois répressives en réaction aux actions de désobéissance civile au Royaume-Uni marquent un tournant. Dans les deux pays, les rapports à l’État des mouvements activistes et des militant·es écologistes ont évolué de la même façon. Dans une tradition de désobéissance civile de type libérale, l’objectif est d’inciter les gouvernements à agir pour respecter les objectifs de réduction d’émissions qu’ils se sont eux-mêmes fixés. Et l’usage de modes d’action illégaux s’explique avant tout par l’incapacité de la démocratie représentative à répondre à ces demandes et par la critique de la passivité institutionnelle des ONG. Les mouvements tels Extinction Rebellion ou les Soulèvements de la Terre optent pour une désobéissance civile de "masse" qui occupe l’espace public avec un grand nombre d’activistes issu·es de la société civile, faisant l'objet d'une forte répression, en raison de la sensibilité de leurs cibles et de la radicalité de leurs méthodes. https://theconversation.com/les-mouvements-ecologistes-et-letat-itineraire-dune-rupture-209415
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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32126 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
32198 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |