Résumé : |
La notion de "secteur informel" apparaît en 1972 et depuis, elle est surtout employée pour les pays en développement dans le domaine économique. Ici, les auteurs se préoccupent de l'informel dans le champ politique en se posant la question suivante : "pourquoi l'État fabrique-t'il des lois qui sont faites pour ne pas être respectées ?". Le problème est posé, celui des rapports entre l'État des pays du Tiers Monde et la société. Cet ouvrage, composé de trois parties, peut donner quelques éléments à une réflexion pour l'étude de situations africaines, asiatiques ou pour l'étude de l'Europe de l'Est. Bruno Lautier traite, dans la première partie, de l'informalité des relations de travail et de la citoyenneté en Amérique latine. Tandis que Claude de Miras examine les raisons du succès de la notion de "secteur informel" après avoir analysé les relations entre le fonctionnement du marché du travail et le développement des activités informelles. La troisième partie (traitée par Alain Morice) est basée sur la corruption et le modèle mafieux. |