

Depuis quatre ans, les régimes militaires qui se sont installés après des coups d'État au Burkina Faso, au Mali et au Niger, aujourd’hui réunis au sein de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), s’accrochent au pouvoir en fermant l’espace politique aux partis traditionnels. Ces mesures, qui détricotent les acquis des années 1990, s’inscrivent dans une stratégie coordonnée par les militaires visant à consolider leur autorité, au prétexte de refondation politique et de quête de souveraineté nationale. Ce virage autoritaire s’appuie sur un discours bien rodé : "les partis seraient responsables de l’instabilité politique et du sous-développement économique et serviraient principalement les intérêts d’élites corrompues". Même si les institutions démocratiques au Sahel étaient imparfaites avant les coups d’État, elles garantissaient le pluralisme politique, le principe de contre-pouvoirs et l’État de droit. Ces trois pays se dirigent vers des régimes politiques que l'auteur qualifie de "dictatures du développement". https://afriquexxi.info/Mali-Burkina-Faso-Niger-La-fin-du-pluralisme-politique
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