

Nelson Amenya, réfugié en France pour sa sécurité, a dénoncé un scandale à 2 milliards de dollars révélant, grâce à des fuites de documents, comment les alliés du président kényan William Ruto cédaient discrètement l’aéroport international Jomo-Kenyatta au groupe indien Adani, moyennant le versement de pots-de-vin. Comme d'autres lanceur·ses d'alerte, Amenya a dénoncé publiquement la corruption endémique des élites kényanes et a préféré l'exil au risque d'être emprisonné à l'issue d'un procès truqué. Comme le confie Suba Churchill, directeur du Centre national de la société civile : "La plupart des lanceurs d’alerte finissent par être pris pour cible par les institutions qui sont censées les protéger. Et parce qu’ils exposent souvent les personnes au pouvoir, les représailles sont rapides et brutales". https://afriquexxi.info/Partir-ou-mourir-le-terrible-choix-des-lanceurs-d-alerte-au-Kenya
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