
La Guyane française est exploitée par plusieurs milliers d’orpailleurs clandestins majoritairement brésiliens, qui extraient chaque année entre cinq et dix tonnes d’or, exportées en contrebande vers le Suriname et le Brésil. Au cœur de ce système se trouve une logique territoriale propre aux orpailleurs, qui relie les différentes régions d’exploitation à l’échelle de l’Amazonie et de la Guyane en un réseau transnational, ou plutôt "a-national" sans respect des frontières. Les "garimpeiros" naviguent d'un territoire à l'autre, en fonction de la richesse des gisements ou de la pression des autorités. En s'appuyant sur un travail de recherche de quatre années sur l’orpaillage clandestin au Brésil, l’article montre comment le "système garimpeiro" se déploie en Guyane, en exploitant la difficulté des contrôles frontaliers, tant sur les façades fluviales que sur la façade maritime, et comment l’univers des camps d’orpaillage de Guyane est un prolongement de ceux du Brésil et du Suriname. https://journals.openedition.org/ideas/11295
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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39323 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |