
L’article porte sur les fondements et effets (géo)politiques de la stratégie de sécurité du gouvernement Duque, au pouvoir en Colombie depuis 2018, et plus particulièrement sur la situation à la frontière avec le Venezuela. Après la démobilisation de la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), la reconfiguration des rapports de force a entraîné une dynamisation des organisations et des flux illégaux, faisant de cette région frontalière l'une des plus touchées par la violence en Amérique latine. L'analyse se porte sur les principaux enjeux de la politique dite de stabilisation, au regard des perspectives tracées par l’accord de paix signé avec les FARC en 2016. Le renforcement des institutions publiques et la militarisation des territoires frontaliers semblent se faire au prix du renoncement aux réformes structurelles visant à réduire les inégalités sociales au sein de la société colombienne. https://journals.openedition.org/ideas/13714
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19724 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |