

Fin 2024, les derniers Casques bleus des Nations unies devraient quitter la République démocratique du Congo (RDC) après deux décennies difficiles, un retrait qui reflète les profonds changements en cours dans la sécurité internationale. Malgré le déploiement de militaires le plus important et le plus coûteux de l'histoire, les frustrations de la RDC à l'égard de l'ONU sont réelle et l'Est du pays reste une zone de catastrophe humanitaire sous la menace des groupes armés. Le déficit de confiance envers l'organisation se retrouve sur d'autres théâtres de mission, de la Centrafrique au Mali, en passant par le Soudan. La nature des conflits a évolué, les défis sécuritaires ne se situent plus au niveau des États mais sont transfrontaliers incluant des groupes armés divers, ce qui rend les mandats onusiens souvent irréalistes. Les opérations de maintien de la paix deviennent multidimensionnelles (réforme du secteur de la sécurité, restrictions budgétaires, prise en compte de l'État de droit et des droits humains, projets de développement, conflit idéologique au sein du Conseil de sécurité). Les États africains se tournent alors vers les organismes régionaux, comme l'Union africaine (UA), qui affichent un bilan impressionnant en matière d'opérations de soutien de la paix depuis le début du millénaire et ont l'avantage de pouvoir intervenir rapidement et à moindre coût sur les zones de crises. https://www.thenewhumanitarian.org/analysis/2024/07/09/changing-face-peacekeeping-whats-gone-wrong-un
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