L'actuelle crise agricole de l'Afrique trouve ses racines dans les systèmes d'exploitation coloniale, qui ont priorisé les rendements, en particulier pour l'agriculture d'exportation, au détriment d'une agriculture nourricière pour les populations locales. Après les indépendances, de nombreux pays africains ont fait face à la pression des bailleurs de fonds internationaux et de leurs politiques économiques, dans le cadre de l'aide au développement. Ces programmes d'ajustement structurel ont forcé les gouvernements africains à privatiser la terre, à abandonner les petit·es agriculteur·rices et à ouvrir leurs marchés aux produits agricoles étrangers. Ces politiques ont abouti à l'effondrement des systèmes alimentaires locaux, sous le poids des produits agricoles importés et de l'agriculture intensive développée localement par l'industrie agroalimentaire occidentale. Un nouveau mouvement de résistance à l'agrobusiness et aux investisseurs étrangers est en marche, défendant l'idée que le futur de l'Afrique ne réside pas dans les monocultures extractives mais dans l'agroécologie, la souveraineté alimentaire et la résistance collective. https://africasacountry.com/2025/10/who-pays-for-africas-food-future
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Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 22992 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 23574 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |


