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Auteur Marie-Danielle DEMELAS |
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[article]Retour sur la pratique politique du pronunciamento (1820-2013) - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2013/4 (01/12/2013), N°91, P. 42-52
La vie politique bolivienne est célèbre pour son instabilité, notamment par la fréquence du recours au pronunciamento. Les militaires libéraux l'inventèrent en Espagne en 1820 pour abolir l'absolutisme. Rapidement adoptée dans tout l'univers hispanique, la pratique quitta les casernes pour le monde civil, au nom de la volonté du peuple. Le pronunciamento est redevenu d'actualité au cours du conflit TIPNIS (Territoire indigène du parc national Isoboro-Sécure). Les organisations représentant les groupes indigènes hostiles au tracé de la route traversant leur territoire l'emploient désormais pour affirmer un pouvoir local populaire s'opposant à l'Etat central et à une classe politique lointaine. Les deux étant soumis au groupe de pression des "cocaleros" c'est-à-dire des producteurs de coca.
[article]
Titre : Retour sur la pratique politique du pronunciamento (1820-2013) Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Danielle DEMELAS Année de publication : 2013 Article en page(s) : P. 42-52 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Coup d’État ; Lutte populaire ; Peuple autochtone ; Histoire
Thésaurus Géographique
Bolivie ; EspagneRésumé : La vie politique bolivienne est célèbre pour son instabilité, notamment par la fréquence du recours au pronunciamento. Les militaires libéraux l'inventèrent en Espagne en 1820 pour abolir l'absolutisme. Rapidement adoptée dans tout l'univers hispanique, la pratique quitta les casernes pour le monde civil, au nom de la volonté du peuple. Le pronunciamento est redevenu d'actualité au cours du conflit TIPNIS (Territoire indigène du parc national Isoboro-Sécure). Les organisations représentant les groupes indigènes hostiles au tracé de la route traversant leur territoire l'emploient désormais pour affirmer un pouvoir local populaire s'opposant à l'Etat central et à une classe politique lointaine. Les deux étant soumis au groupe de pression des "cocaleros" c'est-à-dire des producteurs de coca. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=62531
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