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Auteur Bertrand JORDAN |
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[texte imprimé]L'humanité au pluriel : la génétique et la question des races JORDAN, Bertrand, - PARIS : SEUIL, 2008/02, 256 P.
L'auteur revient sur le positionnement scientifique concernant l'existence des races. Au XIXe siècle et au début du XXe, le partage de l'humanité en races différentes était une "vérité scientifique" qui a été remise en cause après la Seconde Guerre mondiale. Au cours des dernières décennies, la biologie a nié la pertinence même de la question, considérant que les humains auraient en commun 99,9 % de leur patrimoine génétique. Les avancées en matière génétique permettent d'apporter des nuances : L’étude fine du génome humain montre l’existence de différenciations héréditaires stables qui, au-delà des seules apparences (couleur de peau, chevelure, etc.), permettent de remonter aux origines géographiques lointaines des individus. Bien entendu, ces éléments ne justifient aucun classement hiérarchique. Les «races», au sens classique du terme, n’existent effectivement pas, mais la pluralité humaine est plus grande et plus subtile qu’on ne le croyait.
Titre : L'humanité au pluriel : la génétique et la question des races Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand JORDAN Editeur : PARIS : SEUIL Année de publication : 2008/02 Collection : SCIENCE OUVERTE, ISSN 0768-1607 Importance : 256 P. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-096658-0 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SCIENCES ; Biologie ; Génétique ; Histoire ; RacismeRésumé : L'auteur revient sur le positionnement scientifique concernant l'existence des races. Au XIXe siècle et au début du XXe, le partage de l'humanité en races différentes était une "vérité scientifique" qui a été remise en cause après la Seconde Guerre mondiale. Au cours des dernières décennies, la biologie a nié la pertinence même de la question, considérant que les humains auraient en commun 99,9 % de leur patrimoine génétique. Les avancées en matière génétique permettent d'apporter des nuances : L’étude fine du génome humain montre l’existence de différenciations héréditaires stables qui, au-delà des seules apparences (couleur de peau, chevelure, etc.), permettent de remonter aux origines géographiques lointaines des individus. Bien entendu, ces éléments ne justifient aucun classement hiérarchique. Les «races», au sens classique du terme, n’existent effectivement pas, mais la pluralité humaine est plus grande et plus subtile qu’on ne le croyait. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=77872 Exemplaires (1)
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