LA DECROISSANCE / CHEYNET, Vincent . N°97Mention de date : mars 2013 Paru le : 01/03/2013 |
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Ajouter le résultat dans votre panier[article]La nouvelle domestication de l’être humain - In : LA DECROISSANCE, mars 2013 (01/03/2013), N°97, P. 8-9
Il faut distinguer la domestication des animaux, première auto-domestication du néolithique, et celle que nous connaissons aujourd’hui, et que nous appellerons la « néo-domestication ». L ‘homme contemporain néo-domestiqué (ou, si l’on préfère civilisé) s’est peu à peu coupé de ses premiers savoirs et de ses racines vitales. Il a de plus en plus de mal à entrer en relation avec les autres et donc avec lui-même, sans médiation des machines. La figure du sauvage ne renvoie pas à l’animalité, mais elle symbolise au contraire l’être humain chez qui toutes les virtualités demeurent ouvertes. Inversement, l’homme néo-domestiqué serait un être diminué, emprisonné dans ce qu’il a déclenché, chez lequel certaines voies, à la suite d’un choix tragique, seraient à jamais fermées. La néo-domestication est un nouvel âge de l’esprit et le ticket est sans retour. Il faut réfléchir et penser jusqu’au bout notre présente condition.
[article]
Titre : La nouvelle domestication de l’être humain Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand MEHEUST Editeur : LYON : CASSEURS DE PUB Année de publication : 2013 Article en page(s) : P. 8-9 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SCIENCES ; Consommation responsable ; Économie alternative ; Identité culturelleRésumé : Il faut distinguer la domestication des animaux, première auto-domestication du néolithique, et celle que nous connaissons aujourd’hui, et que nous appellerons la « néo-domestication ». L ‘homme contemporain néo-domestiqué (ou, si l’on préfère civilisé) s’est peu à peu coupé de ses premiers savoirs et de ses racines vitales. Il a de plus en plus de mal à entrer en relation avec les autres et donc avec lui-même, sans médiation des machines. La figure du sauvage ne renvoie pas à l’animalité, mais elle symbolise au contraire l’être humain chez qui toutes les virtualités demeurent ouvertes. Inversement, l’homme néo-domestiqué serait un être diminué, emprisonné dans ce qu’il a déclenché, chez lequel certaines voies, à la suite d’un choix tragique, seraient à jamais fermées. La néo-domestication est un nouvel âge de l’esprit et le ticket est sans retour. Il faut réfléchir et penser jusqu’au bout notre présente condition. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=58275
in LA DECROISSANCE > N°97 (mars 2013) . - P. 8-9[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 40612 autres textes imprimés 91 - MAISON DU MONDE (Evry) Exclu du prêt [article]Pierre Rahbi, une petite entreprise qui ne connaît pas la crise - In : LA DECROISSANCE, mars 2013 (01/03/2013), N°97, P. 5
Pierre Rahbi a proposé une feuille de route citoyenne, politique, alternative, coopérative à destination de tous, qui a soulevé un certain enthousiasme. Concrètement, Colibris est une association d’intérêt général, qui se finance majoritairement depuis 2012, par le don citoyen et qui emploie 7 salariés. Les initiatives de Colibris apparaissent souvent surréalistes, davantage comme les symptômes d’une maladie que comme de véritables remèdes. Peut-être, comme le dit justement Pierre Rabhi, faut-il en passer par une phase de pourrissement pour que de cet « humus » naissent des alternatives politiquement adultes.
[article]
Titre : Pierre Rahbi, une petite entreprise qui ne connaît pas la crise Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Article en page(s) : P. 5 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Collectivisme ; Consommation responsable ; Crise économique ; Décroissance ; Liberté d'expression ; Économie alternative ; Économie solidaireRésumé : Pierre Rahbi a proposé une feuille de route citoyenne, politique, alternative, coopérative à destination de tous, qui a soulevé un certain enthousiasme. Concrètement, Colibris est une association d’intérêt général, qui se finance majoritairement depuis 2012, par le don citoyen et qui emploie 7 salariés. Les initiatives de Colibris apparaissent souvent surréalistes, davantage comme les symptômes d’une maladie que comme de véritables remèdes. Peut-être, comme le dit justement Pierre Rabhi, faut-il en passer par une phase de pourrissement pour que de cet « humus » naissent des alternatives politiquement adultes. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=59902
in LA DECROISSANCE > N°97 (mars 2013) . - P. 5[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 40612 autres textes imprimés 91 - MAISON DU MONDE (Evry) Exclu du prêt