[n° ou bulletin]
Titre : |
N°133 - septembre 2014 - Paris, Alger, Johannesburg : les élections suffisent-elles à solutionner les problèmes ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Francis ARZALIER |
Année de publication : |
2014 |
Note générale : |
Bulletin composé de plusieurs petits articles dont :
* Sahara Occidental. Une lucarne dans la mer du silence médiatique français
* L'exposition "Des résistants au Sahara Occidental"
* Maroc. Retour aux méthodes des "années de plomb" du sinistre règne d'Hassan II
* De quoi se nourrit Boko Haram ?
* Namibie. Kapika, école nomade
* Afrique du Sud. Une recomposition à gauche après le recul électoral néanmoins victorieux de l'ANC
* Algérie. Mascarade électorale de fin de règne ?
* Evolution de la protection sociale dans les pays de l'Afrique subsaharienne. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Thésaurus Thématique POLITIQUE ; Élection ; Droits humains ; Torture ; Terrorisme ; Nomadisme ; Enseignement primaire ; Protection sociale Thésaurus Géographique Sahara occidental ; Maroc ; Nigeria ; Namibie ; Afrique du sud ; Algérie ; Afrique subsaharienne
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Résumé : |
F. Arzelier déplore dans son éditorial la dérive générale de notre société vers moins de solidarité, plus d'agressivité et de xénophobie. Les boucs émissaires sont toujours les étrangers, ceux qui viennent du Sud. Au Sahara Occidental, les exactions contre les droits de l'homme et les actes de torture se multiplient contre les Sahraouis mais la position de la France est toujours "ne rien voir, ne rien entendre et surtout ne rien dire qui fâcherait le Maroc". Plusieurs victimes qui ont voulu porter plainte ont été harcelées par la justice marocaine et l'association marocaine des Droits de l'Homme a été mise à l'index. Le régime a renforcé son dispositif militaire dans plusieurs villes du pays et sur le mur construit par la Maroc au Sahara occidental. Au Nigeria, le pétrole reste au cœur des enjeux. La secte Boko Haram est née dans le Nord abandonné. Elle vit de pratiques mafieuses, de trafic, de prises d'otages, elle est vraisemblablement financée par des pétro-monarchies du Golfe. Le mini sommet organisé à Paris, sans ONU et sans l'Union Africaine, a eu une approche uniquement sécuritaire. Seule une politique de coopération laissant aux Africains la maîtrise des choix politiques, économiques et militaires peut répondre à la violence et au fanatisme. En Afrique du Sud, les élections de mai 2014 ont donné la victoire à l'ANC (62% des suffrages exprimés), mais EFF (combattants pour la liberté économique) dissidence contre l'ANC a obtenu 6% : elle propose de nationaliser les principaux moyens de production et de procéder à la redistribution des richesses, notamment des terres, sans compensation financière aux actuels détenteurs. Le "capitalisme racial" est encore très présent. En Algérie, la réélection de Bouteflika décline une triple problématique : la question de la souveraineté nationale, une seconde d'ordre démocratique et celle fondamentale économique et sociale. En Afrique Subsaharienne, la période coloniale a été marquée par d'importants efforts en matière de santé publique. Mais l'expansion démographique et l'urbanisation désordonnée ont entraîné un dépérissement des structures de protection sociale familiale traditionnelle. La pression du néolibéralisme économique a contribué à réduire presque à néant la protection sociale. L'Afrique pourra-t-elle développer de nouvelles formes de protection sociale, alors que les Etats manquent de ressources. |
Permalink : |
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